Un consensus est établi entre les instituts de sondage pour estimer à un tiers le nombre de Français à faire confiance à Emmanuel Macron, les commentaires à l’appui rappelant que c’est le degré de défiance envers les gouvernements le plus élevé d’Europe. Cependant, au regard du désastre que vit la France et surtout du cataclysme qui s’abattra sur l’économie de notre pays, ce niveau est inespéré. Il reflète une moyenne entre les 43 % des inscrits qui l’ont élu et les… 18 % qui lui ont donné un majorité parlementaire pléthorique. Il se maintient à ce niveau grâce aux 39 %, selon une dernière étude,
Incompétence, dictature et faillite
La Droite Libre tire de l’épreuve que notre pays vient de traverser avec la pandémie du Covid-19 trois conclusions : incompétence, dictature et faillite.
Incompétence ?
D’abord, la catastrophe du « meilleur système de santé du monde » a été pour beaucoup d’observateurs impartiaux comme la répétition d’une situation déjà connue. D’excellents médecins, un personnel soignant dévoué et compétent n’ont pas pu affronter l’arrivée annoncée de la vague épidémique dans des conditions dignes d’un pays « riche », moderne et depuis toujours à la pointe de la recherche médicale. L’Etat spectaculaire tente chaque soir de donner l’illusion d’une maîtrise chiffrée qui masque mal l’échec malgré le renfort d’une majorité de médias complices du pouvoir actuel. L’Allemagne fait beaucoup mieux avec quatre fois moins de morts par rapport à sa population et trois fois moins par rapport aux cas dépistés. Contrairement à ce que la presse laisse entendre en oubliant de rappeler que la population américaine est cinq fois plus nombreuse que la française, les chiffres des Etats-Unis sont moins lourds que les nôtres. La « stratégie » française par rapport à l’allemande explique ce mauvais résultat : en Allemagne, on teste systématiquement, on isole et on soigne les malades. Le confinement a été plus léger, et s’achève
Le principe de précaution m’a tuer
Au milieu du tollé contre la tribune appelant à une forme de loi d’amnistie post virus chinois, une voix discordante. L’auteur de ces lignes n’a rigoureusement, aucune sympathie pour les députés de la majorité, désignés par Macron, six semaines après une élection présidentielle truquée, avec le soutien de 18 % des inscrits. Aurore Bergé semble s’en être auto-proclamée porte-parole. Tout à fait légitime de la part de ce personnage à l’ego boursouflé qui en fait l’archétype et l’illustration à la perfection de l’arrogance et de la suffisance macroniennes, d’autant qu’elle a été élue avec le soutien de Juppé contre un député sortant remarquable, issu de la même famille politique.
Les vœux de La Droite Libre
L’année 2020 apparaît à son aurore comme la meilleure note qui soit : 20/20…. Il est vrai que si l’on se réfère aux cours des bourses mondiales, celles-ci atteignent des sommets … qui doivent justement rendre méfiants tous ceux qui pensent que l’économie, et plus encore la politique sont affaires d’expérience. Malgré des croissances poussives, notamment en Europe, l’économie bénéficie d’une création monétaire sans excès d’inflation et affiche certaines étrangetés qui devraient inquiéter, comme les taux d’intérêts négatifs. On peut craindre que cet effet d’apesanteur se termine par une chute brutale lors de l’éclatement d’une bulle imprévue. Or, si l’on quitte l’économie pour la politique, celle-ci est au contraire à la merci de nombreux risques parmi lesquels le mot de guerre revient le plus souvent.
La stratégie de la première puissance mondiale est difficile à comprendre. Le Président Trump a sans doute abandonné le projet mondialiste de dissolution des nations menée par ses prédécesseurs. Il n’en suit pas moins une ligne clairement attachée aux intérêts immédiats des Etats-Unis, qui ne devrait impliquer de la part de l’Europe ou de la France aucune adhésion automatique. Les fluctuations américaines au Moyen-Orient et la poursuite d’une hostilité anachronique envers la Russie devraient amener notre pays à prendre de la distance. A quoi sert l’OTAN dès lors que l’URSS n’existe plus et que des pays aussi peu sûrs que la Turquie en sont membres ? Si l’Amérique voit « l’Eurasie » comme une ri