Hier, c’était à qui annonçait une étape décisive dans la lutte contre le terrorisme. La prise d’une petite racaille, moins suicidaire que les autres, devenait un événement commenté par toutes les autorités et sur tous les médias. Son avocat lui-même, chevalier du droit, face à la police, devenait une vedette. L’arrestation sans bavure par les policiers belges avait sans doute empêché des attentats et permettrait un torrent d’informations. D’autre suspects avaient, comme par hasard, été identifiés afin que le rassurant feuilleton sécuritaire puisse se dérouler. Patatras ! Les attentats ont bien eu lieu, plus vite et plus fort que prévu ! Comme précédemment, la police belge n’a rien vu venir. Ou les explosions de l’aéroport et du métro étaient prévues depuis longtemps, ou elles sont une réaction rapide à l’arrestation de Salah Abdeslam. Dans le premier cas, cela montrerait un degré d’organisation et une importance du réseau dont le danger n’avait pas été évalué. Dans le second, la détermination et la souplesse dans l’exécution des islamistes seraient terrifiantes. Reste à savoir si le kamikaze avorté de
Vive le Brexit !
Les vingt-sept pays de l’Union européenne hors le Royaume-Uni s’apprêteraient, dit-on, à capituler devant les exigences du Premier ministre britannique, sous peine que celui-ci ne défende plus le maintien de son pays dans l’Union européenne. Et, parmi les exigences de Cameron, il y a, par exemple, celle de rester en dehors de la zone euro tout en ayant un droit de regard sur son fonctionnement. Et puis quoi encore ? serait-on tenté de dire. Pour grossière qu’elle soit, cette exigence n’a rien de nouveau. Elle n’est qu’un épisode du sabotage constant de la construction européenne que le Royaume-Uni a engagé il y a quarante-trois ans, lorsque la France de Georges Pompidou avait eu la mauvaise idée de laisser entrer le loup dans la bergerie.
La France s’est mobilisée contre son islamisation
L’Europe s’est mobilisée samedi et dimanche derniers contre son islamisation. En France, les infatigables Riposte Laïque et Résistance Républicaine ont relayé cette mobilisation qui n’a pas eu l’heur d’être appréciée du gouvernement. À Calais, on a même gardé à vue un Général de Corps d’Armée, ancien patron de la Légion étrangère et des cabinets des trois Premiers ministres socialistes de la législature 1988-1993. En revanche, on ne sache pas que les gredins, autopromus no borders et qui excitent les clandestins contre les forces de l’ordre aient été le moins du monde inquiétés.
En Ile-de-France, plus de cinq cents participants se sont retrouvés dimanche à Rungis autour d’une douzaine d’intervenants dont j’ai eu l’honneur de faire partie. Si nous ne devions retenir qu’une seule intervention parmi toutes celles de la journée, ce serait le témoignage poignant de la Calaisienne Simone Héricourt, sur le calvaire qu’endurent au quotidien les habitants de Calais dans l’indifférence des pouvoirs publics, si ce n’est leur complicité avec les cohortes de voyous et d’ultra-gauchistes qui les attisent. On y apprend notamment que ce qu’on appelle la jungle de Calais est un territoire autonome, avec ses propres commerces et services, qui échappe totalement à l’État et aux forces de l’ordre qui y sont personae non gratae.
Le mirage des « révolutions arabes »
Par Christian Vanneste, Président de La Droite Libre
Dans son numéro de samedi, « Libération » publiait sur une dizaine de pages des articles consacrés au triste bilan des « printemps arabes ». La pensée « bobo-gauchiste », gavée d’idéologie déguisée en « science humaine » et débordante de prétention, révèle cette aptitude ridicule à brandir des convictions « éclairées » et sûres d’elles-mêmes, après chacun des démentis que leur inflige une réalité évidemment réactionnaire, qu’il faudra bien exécuter un jour. Ainsi, le désastre général des prétendues révolutions ne doit pas désespérer la place Tahrir. Le mouvement n’a que cinq ans, c’est un bébé. Il n’a pas