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03 Mar2014

Le Clin d’oeil de Ligne Droite à l’actualité

Ecrit par 3 mars 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

« Poutine ne lâchera jamais », écrivions nous dans notre édito du 2 février à propos de l’Ukraine.  Débarrassé du fardeau des Jeux Olympiques d’hiver qui ont retenu toute son attention pendant deux semaines, le président  russe confirme notre prédiction !

Un bras de fer s’installe et, une fois de plus, l’ONU n’est pas en mesure d’intervenir efficacement !

 

Cette escalade en Ukraine est symptomatique d’un vent de révolte qui souffle actuellement dans nombre de régions du monde; de Kiev à Caracas, de Rio à Nantes, sans parler du Moyen-Orient et de l’Afrique où c’est presqu’un art de vivre. Même la Chine, avec l’attentat de Kunming, découvre ses dissidents qui se battent pour l'indépendance du Turkestan oriental.

Il n’y a qu’un seul dénominateur commun à ces agitations : les citoyens ne font pas plus confiance en leur dirigeants.

Au premier rang, nous trouvons la corruption, réelle ou supposée, qui, attisée par des médias toujours avides de ces scandales très vendeurs de papier mais aussi de diffusions sur Internet et sur les réseaux sociaux.

Leur dernière victime en est Jean-François Copé, accusé par Le Point d’avoir favorisé des amis en leur confiant l’organisation de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, avec soupçons de surfacturation. Une cible mal choisie, le président de l’UMP ne fait pas partie des favoris pour 2017, même parmi ses militants. Quant à Sarkozy, il apparaîtrait dans cette affaire plus comme une victime que comme un coupable. « Sarkozy a-t-il été volé ? », titrait Le Point !

 

Jean-Marc Ayrault qualifie les protestataires nantais d’irresponsables. Certes, la France en compte beaucoup mais rassurons nous, tout va changer avec le « pacte de responsabilité » dont le président et les ministres se gargarisent à longueur d’antenne et de journaux.

Ce fameux pacte est enfin entré dans sa phase active et une première réunion a eu lieu vendredi. Si encore le patronat et les syndicats avaient constaté leur désaccord, cela n’aurait été qu’une simple perte de temps, sans surprise pour la plupart des Français. Mais il est clairement apparu que les syndicats n’étaient pas d’accord entre eux et on voit mal comment, selon l’Agence France-Presse, ils vont « finaliser une position commune en se revoyant mercredi prochain ». Selon les médias, l’obstacle principal réside dans les contreparties en matière d'emploi que devraient concéder les entreprises en échange de la baisse de charges promise par le gouvernement. Ce serait pourtant une éclatante démonstration de la naïveté du dialogue social dans notre pays. Quand bien même, le Medef s’engagerait sur un chiffre (Pierre Gattaz arborait récemment un insigne promettant un million d’embauches), il resterait impossible de répartir ces embauches par entreprise et encore moins de les pénaliser si elles ne tenaient pas leurs promesses. Quand aux syndicats, après avoir noté les promesses patronales, ils s’assureront, par quelques grèves, que les employeurs ne soient jamais en mesure de les tenir !

 

A la recherche d’un peu d’enthousiasme populaire que les Français lui refusent actuellement, Le président François Hollande est arrivé vendredi matin à Bangui pour afficher son soutien aux soldats français engagés en Centrafrique où ils sont confrontés, selon Paris, à des « difficultés considérables». Un euphémisme sans doute, mais une reconnaissance bien méritée et une tâche qui aurait pu être moins ardue si Paris avait su choisir clairement le but de la mission dès le lancement de l’opération Sangaris. Lors de cette visite, le chef de l'Etat, chef des Armées, s'est notamment exprimé sur l'intérêt de la présence française : « Maintenant l'enjeu, ce n'est même pas de rétablir, mais d'établir l'Etat », a-t-il déclaré aux côtés de la présidente de transition, Catherine Samba Panza. « Et, pour cela, il faut commencer par payer les fonctionnaires ». Un vœu qui a dû sonner faux aux oreilles de nos soldats dont un grand nombre ont été récemment victimes d’un logiciel de paie défectueux.

 

Un mot sur l’Égypte qui est en train d’effectuer un tournant à 360 degrés. Le nouveau gouvernement, sera dirigé par Ibrahim Mahlab, un cacique du parti de M. Moubarak, chassé du pouvoir par une révolte populaire début 2011. Ibrahim Mahlab et ses 31 ministres ont prêté serment samedi moins d'une semaine après la démission du gouvernement de Hazem el-Beblawi, sur fond de grogne sociale grandissante et d'attentats à répétition. Sa première priorité sera donc d'imposer la sécurité et de combattre le terrorisme.

Le gouvernement Mahlab devra conduire l'Egypte vers une élection présidentielle prévue au printemps pour laquelle le chef de l'armée, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, architecte de la destitution de Morsi et actuel ministre de la défense, est toujours donné favori, dans le droit fil de la tradition égyptienne depuis Nasser et El-Sadate.

 

Notre bonne nouvelle de la semaine, c'est un projet ambitieux dans lequel s'est lancée une organisation américaine : le Media Development Investment Fund.  D'ici à 2015, il doit permettre à n'importe quel citoyen du monde en possession d'un appareil wifi-compatible d'accéder à un grand réseau d'information universel et gratuit. Pour ce faire, le MDIF va procéder à l'envoi d'une constellation d'environ 150 petits satellites dans l’espace; des cubes d'un peu moins de 1,5 kilos et de 10 cm de cotés, qui retransmettront des informations émises à partir du sol. Ce réseau devrait ainsi éviter l’interférence des pays qui interdisent ou censurent Internet, tout en protégeant l'anonymat de ses utilisateurs.

 

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25 Fév2014

Giboulot, agriculteur normal : il récolte ce qu’il a semé

Ecrit par 25 février 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité

Un certain Giboulot risque d’écoper, selon le réquisitoire du procureur, de 1 000 € d’amende pour avoir refusé de traiter sa vigne contre la cicadelle, insecte transmetteur de la flavescence dorée, mortelle pour les ceps. Toute la racaille verte d’extrême-gauche a volé à son secours en s’indignant du sort fait à un brave agriculteur “bio” qui refuse de recourir aux pesticides honnis. Ce qui lui a déjà valu l'indulgence du ministère public parce qu'il encourait une peine bien plus sévère.

Des foyers de la maladie ont été décelés en juin 2013 près de Beaune. Le préfet de la Côte d’Or a donc imposé un traitement préventif à tous les vignobles de son département.

Le brave Giboulot, lui, déclare qu’il n’y avait aucun foyer avéré à proximité de ses vignes et qu’au nom de la protection de la nature, du sauvetage de la planète, comme on dit de nos jours, il refuserait d’empoisonner ses vignes. Un peu comme tous ceux qui n’ont pas voulu souscrire aux singeries de Bachelot qui voulait vacciner 100 millions de Français pour éviter une grippe qui n’existait pas à proximité. Il a du bon sens, ce Monsieur Giboulot. Hélas pour lui, un peu tard.

Cher Monsieur Giboulot ! les poursuites dont vous êtes l'objet ne sont que la conséquence des actions que mènent sans relâche depuis des décennies tous vos copains qui prétendent vous défendre aujourd’hui. Ce sont eux, ces crétins qui sèment la terreur, arrachent les plans d’OGM, font interdire à peu près toute évolution technique, handicapent la France en empêchant l’exploitation des gaz de schistes, refusent les pesticides alors que jamais, de toute l'histoire de l'humanité, les gens n'ont vécu aussi longtemps et en aussi bonne santé. Vous êtes poursuivi au nom du débile principe de précaution qu’ils nous ont imposé.

De la même façon qu’il y a dix ans, on a décimé des troupeaux entiers de vaches parfaitement saines, au motif qu’il y en avait une de malade quelque part. Les malheureux éleveurs, eux, n’étaient pas “bio”, et n’ont pas été défendus par vos copains qui nous pourrissent la vie et dictent leur loi du haut de leurs 2 % de suffrages.

Vous êtes agriculteur, Monsieur Giboulot, vous savez mieux que personne qu’on ne récolte que ce qu’on a semé.

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24 Fév2014

Le Clin d’oeil de Ligne Droite à l’actualité

Ecrit par 24 février 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

Nous avions prévu d’ouvrir ce « Clin d’œil » par un commentaire sur le premier Conseil des ministres franco-allemand depuis la réélection d’Angela Merkel. Nous y reviendrons mais les projecteurs de l’actualité se sont braqués sur l’Ukraine, où la situation s’est soudainement aggravée, avec des dizaines de manifestants tombés sous les balles de la police.

Le président ukrainien a alors annoncé des concessions d'importance : des élections présidentielles anticipées, un retour à la Constitution de 2004 (qui réduit les pouvoirs du président au bénéfice du gouvernement et du Parlement) et la formation immédiate d'un gouvernement d'unité nationale.

Les choses ont ensuite évolué très vite. Ianoukovitch a déserté Kiev et le Parlement a voté sa destitution; l’ancienne Premier Ministre Ioula Timochenko, qui était emprisonnée depuis deux ans, a été libérée et une nouvelle élection présidentielle a été annoncée pour le 21 mai. Olexandre Tourtchinov a été nommé président par intérim. Les médias français présentent ces évènements comme une victoire totale de l’opposition et comme la porte ouverte à un rapprochement de l’Ukraine avec l’Union Européenne interrompu sur oukase russe. Il est probable que M. Ianoukovitch n'a jamais vraiment eu l'intention l'an passé de signer quoi que ce soit avec Bruxelles. Mais tout le temps de cette négociation, Moscou a mené une guerre commerciale impitoyable à l'Ukraine, pour forcer ce pays à rester dans le giron russe. Poutine, pour qui c’est une bataille-clé dans le combat qu'il mène pour reconstituer la zone de domination autour de la Russie, laissera-t-il reprendre les négociations avec l’UE ?

Et que peut offrir l’Union Européenne pour contrer l’accord d'assistance financière signé avec le Kremlin à la mi-décembre 2013, soit 15 milliards de dollars pour sauver l’Ukraine de la faillite et une importante réduction du prix du gaz fourni par la Russie ? Déjà, Moscou menace de limiter ses aides à la partie russophile et russophone de l’Ukraine (un tiers de la population), tout en assurant qu’il ne souhaite pas la scission de l’Ukraine. Autant de questions qui nous empêchent de crier victoire.

Pour l’anecdote, les opposants ont envahi la résidence privée de Victor Ianoukovitch, près de Kiev. Ils y ont découvert une luxueuse villa, un golf, un sauna, un zoo et une galère en bois.

 

Toutes proportions gardées, la France n’a pas échappé à l’atmosphère de fronde qui règne un peu partout. Une banale protestation des écologistes contre la construction de l’aéroport de ND des Landes s’est transformée en une émeute qui a dévasté le centre-ville de Nantes. Son ancien maire J.M Ayrault et le ministre de l’Intérieur crient au scandale… mais les Verts restent dans la majorité !

 

Le Conseil des ministres conjoint entre la France et l’Allemagne était plein de promesses. Angela Merkel étant désormais accompagnée de ministres sociaux-démocrates tandis que Hollande se présente depuis sa récente conférence de presse comme un social-démocrate lui-même. Grande déception pourtant ! Le communiqué final ressemble en effet beaucoup aux fameuses « synthèses » dont Hollande a toujours eu le secret. Citons quelques exemples :

– La France et l’Allemagne conviennent d’engager un programme de convergence qui vise à rapprocher les facteurs déterminants pour la compétitivité des économies tout en préservant le modèle social.

– Elles se félicitent de l’instauration d’un véritable dialogue social franco-allemand.

– La France et l’Allemagne donneront rapidement une impulsion afin de présenter des propositions conjointes avec leurs partenaires européens en vue d’obtenir le plus large accord possible avant les élections européennes.

– Un groupe de travail associant les deux services de législation fiscale examinera les possibilités de rapprochement de la structure de taxation des entreprises en France et en Allemagne.

L’art de ne rien dire, ou pas grand-chose ! Notre président n’a pas perdu la main !

 

Un peu plus tôt dans la semaine, François Hollande avait convoqué les dirigeants de grandes entreprises internationales pour les encourager à investir en France. Huit mesures ont été annoncées, dont la seule qui présente le moindre intérêt est sa promesse que la fiscalité des entreprises restera stable. Il est vrai que le constant chamboulement de notre fiscalité n’encourageait pas les sociétés étrangères à investir en France. Mais, après dix huit mois d’augmentations diverses, promettre que l’on va cesser d’en inventer de nouvelles sera très loin d’être suffisant. Les sept autres mesures relèvent d’un état d’esprit socialiste : création de structures, aides financières et simples promesses de « simplification » de procédures.

 

François Hollande a malgré tout trouvé le temps d’ouvrir l’incontournable Salon de l’agriculture. Arrivé de bon matin en limousine et non en scooter, il s’est démarqué de ses prédécesseurs en évitant la familiarité chiraquienne envers les bovins et la frugalité sarkozienne, pour faire honneur aux produits du terroir qui lui étaient tendus. Un service de sécurité efficace lui a également évité de se montrer malpoli avec les malotrus. Pour le reste, il a déclaré bien connaître les difficultés du monde agricole pour avoir été élu dans une région de paysans. Ces derniers ont semblé moins comprendre les difficultés du monde politique !

 

La bonne nouvelle de la semaine nous vient du Nord–Pas-de-Calais qui vient de faire un pas vers l’exploitation d’un nouvel hydrocarbure non conventionnel : le gaz de couche, dont l’exploitation ne nécessite pas de fracture hydraulique. Reste à savoir si le sous-sol français en est riche et des forages exploratoires devraient commencer dès la fin de l’année.

 

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19 Fév2014

NE PEUT-ON APPELER UN CHAT UN CHAT ?

Ecrit par 19 février 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, Société

                         Que signifie l’hommage rendu par M. Hollande aux « soldats musulmans morts pour la France lors des deux guerres mondiales » ? Etait-ce si difficile d’honorer les soldats de nos « ex colonies » ? « Mal nommer les choses…», faut-il citer Camus?          

                        Ces soldats africains, et a fortiori asiatiques, n’étaient probablement pas tous musulmans. Il est consternant de devoir rappeler à notre président qu’il a engagé la France dans un conflit précisément africain entre catholiques et musulmans. Alors, tous musulmans les soldats venus de Centre Afrique, du Sénégal, du Mali ? Toujours réductrice cette gauche française, quand cela peut s’inscrire dans son idéologie ou dans ses calculs. Elle maquille tout, et le fait stupidement. Quand honorerons-nous nos soldats catholiques orthodoxes, juifs, bouddhistes, morts pour la France ? Ils sont certainement aussi nombreux.

                      Pourquoi cette discrimination sinon pour un recrutement, cette fois-ci non militaire, mais électoral sachant que 86 % des électeurs de confession musulmane avaient déjà voté pour lui ? Hélas, ce n’est pas l’apanage de l’actuel président. Déjà M. Sarkozy, en campagne électorale, avait décidé de se rendre à la Grande Mosquée pour inaugurer un « mémorial aux soldats musulmans ». Résumons-nous : Que les religions soient honorées, respectées par la République laïque, soit ! Que chacune de ces religions honore ses propres soldats dans ses lieux confessionnels, soit ! Mais que la République, par la parole de son président, se livre à une sélection, à un clivage, en fonction de la religion de ceux qui ont servi sous son uniforme et sont morts pour elle, est une aberration, une faute. Que le soldat, surtout s’il est mort, le soit comme Français ou comme allié de la France, sa croyance religieuse n’y étant pour rien. Ce n’étaient pas des « Croisades » ! N’avons-nous pas entendu à cette époque que « le prix du sang était le même pour tous » ?

                    Décidemment la gauche « quand elle veut faire l’ange, fait la bête ». Au prétexte d’effacer les inégalités de sexe, elle se complait dans une discrimination systématiquement positive qui engendre le plus d’erreurs de « casting » et elle crée un maximum de remous quand elle veut l’imposer à l’école. Elle va faire de même avec sa feuille de route de l’intégration.

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