La coïncidence est si parfaite qu’évidemment, elle n’en est pas une. Le 6 avril 2016, Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, lançait un mouvement qu’avec l’infinie modestie qui le caractérise, il intitula de ses propres initiales En Marche. Instantanément, le chœur des médias s’enthousiasma pour le jeune ambitieux, même pas quadragénaire, qui promettait de bousculer les codes, de rassembler les meilleures volontés, voire, toujours la modestie, les meilleurs tout court, qu’ils proviennent de la gauche, de la droite, du milieu, pour construire un monde nouveau. S’ensuivit une propagande inouïe, dont vingt-huit couvertures de Paris Match, plus d’une sur deux en un an, pour remporter une présidentielle simultanément sabotée par le parquet national financier.
François-Xavier Bellamy, toujours revigorant
« Si jamais il y a une chance, même infime, que la France retrouve le goût d’exister, alors cette chance vaut la peine qu’on engage sa vie là-dessus ». La lecture de cette seule phrase pourrait suffire à réconcilier avec la politique tous ceux qui n’y croient pas. Rien d’étonnant à ce qu’elle ait été prononcée par François-Xavier Bellamy, dans l’interview fleuve qu’il a accordée au mensuel L’Incorrect dans sa dernière livraison sur sept ou huit pages. Des pages passionnantes où tous les sujets qui taraudent notre société sont traités par le député européen sans langue de bois.
Merkel, le cynisme incarné
Soutien total à Génération Identitaire
Ambiance bon enfant, samedi après-midi sous un soleil printanier place Denfert-Rochereau au rassemblement organisé par Génération Identitaire. Plus d’un millier de militants et sympathisants, calmes, sereins et détendus sont venus rappeler au gouvernement et au ministre de l’Intérieur que la liberté de pensée et d’expression sont toujours les vertus cardinales d’une démocratie ; ce qui, selon des avis de tout l’échiquier politique, n’est plus vraiment le cas de la France.