L’impôt de la jalousie par Christiane Chavane (Ligne Droite)
L’ISF est l’impôt de la jalousie. Il fait fuir les gros investisseurs et coûte au pays, en emplois non créés, en investissements non faits, en impôts perdus, beaucoup plus qu’il ne rapporte, mais il ne faudrait pas faire de cadeaux aux riches : ils doivent payer sur ce que le Français le plus pauvre ne peut pas s’offrir. C’est un impôt
L’or des éoliennes
L’odyssée des éoliennes par Roger Saint Pierre (Ligne Droite)
Nos écolos feraient bien de relire Homère. Ulysse ayant fait escale sur l’île d’Éole, Dieu du Vent, ce dernier l’hébergeât pendant un mois avant de le renvoyer vers Ithaque. Pour lui assurer un bon voyage, Éole avait
Pas une voix pour Wauquiez
Emboîtant le pas à Bernard Accoyer qui s’en est pris à Christophe Billan, président de Sens Commun, le prétendu candidat de droite à la présidence des Républicains, Laurent Wauquiez, a clairement menacé Sens Commun d’exclusion de toutes les instances du parti. Et de quoi Billan est-il coupable ? Tout simplement d’avoir affirmé ceci : « Il ne faut s’interdire de parler avec personne et il faudra bien aller parler aux électeurs de droite qui ont quitté LR. Nous avons parlé avec Marion Maréchal-Le Pen et nous l’avons assumé. Si Marion Maréchal-Le Pen vient demain avec ses idées, rejoindre une plateforme, cela ne me posera aucun problème ». Voilà ! Peut-être quelqu’un arrivera-t-il à convaincre Wauquiez et Accoyer que pour faire un parti de droite, il faut des électeurs et des dirigeants de droite mais il semble que ce soit une tâche infiniment plus ardue que les douze travaux d’Hercule.
On remarquera que Wauquiez est plus prompt à appuyer Accoyer lorsqu’il s’agit de frapper Marion Maréchal d’ostracisme qu’à lui demander d’exclure un Darmanin qui, lui, était candidat aux sénatoriales sur une liste socialiste. En tout cas, un bon nombre d’adhérents et de sympathisants des Républicains, probablement plus pour très longtemps, se sont fait leur idée : pas une voix à Wauquiez !
Républicains : éviter à tout prix une candidature unique
En dépit de tous les griefs que La Droite Libre et l’ensemble de ses membres éprouvent très légitimement à l’égard des Républicains, la famille de la droite ne peut se désintéresser de ce qui s’y passe. La démocratie est ainsi faite que, comme le constate l’article 4 de la Constitution, « les partis politiques contribuent à l’expression du suffrage ».
Le président des Républicains sera élu le 10 ou le 17 décembre prochain mais sa candidature est soumise au parrainage de 13 parlementaires et d’un peu plus de 2 300 adhérents à jour de cotisation. Ces parrainages doivent être déposés au plus tard ce mercredi 11 octobre. Or, à l’heure qu’il est, seul Laurent Wauquiez est en mesure de se présenter.
Cette échéance peut paraître anecdotique et sans intérêt dans la mesure où le parti les Républicains n’a, à ce jour, démontré ni son efficacité électorale ni sa capacité à incarner une vision et un projet pour la France. Cependant, il appartient aux électeurs aussi de faire en sorte que le parti évolue et redevienne ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, une formation rassemblant la droite française autour des valeurs de la nation.
Si Laurent Wauquiez devait être le candidat unique, le débat sur le projet de société escamoté jusqu’alors, n’aurait encore pas lieu cette fois-ci et Wauquiez ne penserait immédiatement qu’à bricoler, comme l’ont fait tous ses prédécesseurs, des accords d’arrière-cour pour attendre tranquillement la campagne électorale de 2021-2022 et miser sur l’échec de Macron pour prendre sa place et continuer à pratiquer la politique du chien crevé au fil de l’eau.
Une chance existe, minime il faut le reconnaître, de faire en sorte que le débat commence à émerger. Il faut une vraie campagne électorale pour la présidence des Républicains. À l’image de ce que nous avons pu vivre durant la primaire d’il y a un an. On a vu, ensuite, comment les vaincus de la primaire, ont aussitôt fait en sorte de s’éloigner du candidat désigné par les électeurs, avec le résultat que l’on sait. Et force est de constater que Laurent Wauquiez fut un des premiers à contester le programme du candidat pourtant choisi.
Dans ces conditions, il est urgent de parrainer un candidat autre que Wauquiez qui n’a nul besoin de parrainages, de préférence affichant des convictions clairement de droite. Il reste 48 heures pour y parvenir. Il suffit de télécharger le formulaire en cliquant sur le lien ci-dessous :