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10 Mar2014

Des écoutes illégales pour une chasse à l’homme

Ecrit par 10 mars 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, France, Politique

La Droite Libre ne cesse de dénoncer le recul des libertés publiques. Le pouvoir est clairement aux mains d’une gauche extrême qui aurait tort de se gêner, l’opposition persistant au mieux, à se mettre aux abonnés absents, au pire à lui prêter main forte, comme, par exemple, lors de la funeste farce Dieudonné. Il faut que la situation soit gravissime pour qu’enfin, le quotidien L’Opinion titre hier 10 mars sur la “violence d’État”. Il y a effectivement violence d’État : les abus fiscaux ne sont plus qu’un vol organisé ; le droit de propriété est sérieusement écorné avec l’Alur sinistre (Accès au logement et à un urbanisme rénové) de Duflot ; de même que celui d’entreprendre avec toutes les contraintes réglementaires, à commencer par un code du travail de 8 000 pages. Quant à la liberté d’aller et venir tout simplement au bordel, elle a été carrément abrogée.

Tout cela sur un fond terrifiant de disparition de la liberté d’expression. Une phrase, un mot, voire maintenant l’idée même d’aborder un sujet banni par le politiquement correct, envoie directement son auteur au tribunal. Cette violence d’État franchit un pas supplémentaire.

Il y eut l’affaire Dieudonné dans laquelle un juge des référés a trouvé le moyen d’interdire un spectacle en quelques heures. Aujourd’hui, on découvre que Nicolas Sarkozy et son avocat, Thierry Herzog, à qui on a confisqué les téléphones, sont sur écoute depuis près d’un an. Dans un cas comme dans l’autre, le chef de file de l’ultra-gauche gouvernementale, Christiane Taubira, prétend n’y être pour rien. Il est probable qu’elle n’ait, effectivement, donné aucune consigne directe ; ses relais de l’ultra-gauche de la magistrature s’en chargent fort bien à sa place.

Dans cette affaire, comme dans l’interdiction du spectacle de Dieudonné, les juges ont devancé les desiderata des ministres et surtout, ceux de Hollande. Se souciant de la France comme d’une guigne, celui-ci n’a qu’une préoccupation, celle de se maintenir au pouvoir en 2017. Unique moyen d’y parvenir : d’abord éliminer Sarkozy, ensuite, faire obtenir un score fleuve à Marine Le Pen pour l’affronter au second tour. Le PS et ses satellites sont mobilisés vers cet objectif unique, quitte à enfreindre la loi.

Non qu’il soit illicite de mettre un ancien président de la République sur écoutes ; mais il est illégal de les utiliser à d’autres fins que celles pour lesquelles elles ont été autorisées. En avril 2013, Nicolas Sarkozy et son avocat ont été mis sur écoutes pour prouver que Kadhafi avait financé la campagne électorale de 2007, selon les allégations d’individus aussi recommandables que le fils du dictateur libyen et l’affairiste Takieddine. Près d’un an de violation des correspondances téléphoniques plus tard, rien n’a confirmé ces élucubrations. En revanche, on aurait découvert que Sarkozy et son avocat étaient trop bien renseignés sur l’affaire Bettencourt, grâce à un magistrat qui, en échange, aurait demandé un coup de pouce pour se faire muter dans une sinécure à Monaco. Immédiatement, le Conseil d’État de Monaco a annoncé n’avoir été saisi d’aucune intercession en faveur de ce magistrat dont la candidature n’a pas été retenue.

Résumé : des magistrats qui ont signé la lettre ouverte du Syndicat de la magistrature appelant à voter contre Nicolas Sarkozy en 2007, écoutent ses conversations téléphoniques depuis un an. Ils ne trouvent rigoureusement rien concernant l’objet de ces écoutes. Ils prétendent avoir trouvé quelque chose qui n’existe pas et qu’ils n’avaient pas le droit de chercher dans une affaire dans laquelle Sarkozy a obtenu un non-lieu. Fermez le ban !

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07 Mar2014

Iphigénie en Tauride

Ecrit par 7 mars 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, International

Il y a un quart de siècle, lorsque le rideau de fer s’ouvrit, d’abord entre l’Autriche et la Hongrie, le président français, François Mitterrand, avait laissé passer le train de l’Histoire, privilégiant l’acharnement thérapeutique sur la dictature fantoche est-allemande pendant que le chancelier Helmut Kohl, lui, négociait avec Gorbatchev, la réunification de l’Allemagne.

25 ans plus tard, l’héritière directe de Kohl, Angela Merkel, poursuit le dialogue avec Vladimir Poutine pour éviter le pire au cœur de l’Europe. Euripide nous contait jadis dans Iphigénie en Tauride, que tout étranger s’y aventurant, devait être mis à mort. La Tauride s’appelle aujourd’hui Crimée ; elle n’a pas, naguère, porté chance à Napoléon III. Elle ne portera pas chance à Hollande, héritier de Mitterrand, qui poursuit une diplomatie tout aussi lamentable que celle de son aîné pour n’avoir pas davantage compris l’Europe centrale.

Il en est à suivre les moutons de panurge qui décrivent Vladimir Poutine en effroyable dictateur. Auto-érigés en grands démocrates, les troskos, les stals, les maos, toute la racaille de la guerre froide qui s’est toujours trompée sur tout et n’avait jamais manqué de mansuétude envers la dictature, la vraie, celle de l’Union soviétique, refusent l’autodétermination à la Crimée. C’est vrai que s’étant trompés sur tout, ces gens-là ne font que persévérer dans l’erreur.

Le problème est qu’à l’époque, les méchants bourgeois capitalistes ne partageaient pas cet aveuglement et dénonçaient l’empire du mal. Rien de tel aujourd’hui ! dans sa grande majorité, l’UMP, véhicule politique inutilitaire, s’aligne sur le catastrophique Hollande. Lequel s’aligne sur les ineffables donneurs de leçons BHL et Cohn-Bendit, pour mettre le feu à l’Ukraine et provoquer une guerre civile en Europe centrale. Il a ainsi été décidé une fois pour toutes que Vladimir Poutine, élu pour six ans au suffrage universel depuis 2012, et dont la cote de popularité auprès du peuple russe est à peu près le quadruple de celle de Hollande, était un personnage épouvantable qu’il fallait isoler et humilier. Moyennant quoi, on refuse les réalités.

La Crimée a été rattachée à l’Ukraine en 1954 par Nikita Khrouchtchev, grand maître du Parti communiste de l’Union soviétique, sans qu’il ne demande l’avis de personne et surtout pas des Ukrainiens ni des Tatars que Staline avait déportés. Ce qui n’avait rigoureusement aucune importance, puisque la Crimée restait un territoire du même État, l’Urss.

Lors de la dislocation de la dictature soviétique, la Crimée est restée dans une Ukraine devenue indépendante. Est-ce une raison suffisante pour qu’à Paris ou à Bruxelles, on décide que les habitants n’ont pas le droit à l’autodétermination ? qu’en pense, par exemple, Taubira qui exige de la France qu'elle se repente de l'époque coloniale ? Elle a oublié que l’Union soviétique était le dernier empire colonial au monde. Donc, selon Taubira, Hollande, BHL et consorts, non seulement l’Union soviétique colonialiste, contrairement à la France, n’a rien à se faire pardonner, mais les frontières qu’elle a dessinées doivent être immuables bien après sa disparition et, surtout, les peuples n’ont pas le droit de choisir.

Abandonnant Hollande et la fantomatique Catherine Ashton à la minuscule place qui est la leur, Angela Merkel et Vladimir Poutine peuvent s’entendre pour, qu’à l’exemple de la Tchécoslovaquie scindée en douceur en 1993, on en arrive à détacher la Crimée de là où Khrouchtchev l’avait arrimée de force. Il faut l’espérer. Sinon, les Russes ne sont pas étrangers en Crimée, ce qui signifie que les Ukrainiens le sont. Et là, c’est Euripide qui a donné la réponse…

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25 Fév2014

Giboulot, agriculteur normal : il récolte ce qu’il a semé

Ecrit par 25 février 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité

Un certain Giboulot risque d’écoper, selon le réquisitoire du procureur, de 1 000 € d’amende pour avoir refusé de traiter sa vigne contre la cicadelle, insecte transmetteur de la flavescence dorée, mortelle pour les ceps. Toute la racaille verte d’extrême-gauche a volé à son secours en s’indignant du sort fait à un brave agriculteur “bio” qui refuse de recourir aux pesticides honnis. Ce qui lui a déjà valu l'indulgence du ministère public parce qu'il encourait une peine bien plus sévère.

Des foyers de la maladie ont été décelés en juin 2013 près de Beaune. Le préfet de la Côte d’Or a donc imposé un traitement préventif à tous les vignobles de son département.

Le brave Giboulot, lui, déclare qu’il n’y avait aucun foyer avéré à proximité de ses vignes et qu’au nom de la protection de la nature, du sauvetage de la planète, comme on dit de nos jours, il refuserait d’empoisonner ses vignes. Un peu comme tous ceux qui n’ont pas voulu souscrire aux singeries de Bachelot qui voulait vacciner 100 millions de Français pour éviter une grippe qui n’existait pas à proximité. Il a du bon sens, ce Monsieur Giboulot. Hélas pour lui, un peu tard.

Cher Monsieur Giboulot ! les poursuites dont vous êtes l'objet ne sont que la conséquence des actions que mènent sans relâche depuis des décennies tous vos copains qui prétendent vous défendre aujourd’hui. Ce sont eux, ces crétins qui sèment la terreur, arrachent les plans d’OGM, font interdire à peu près toute évolution technique, handicapent la France en empêchant l’exploitation des gaz de schistes, refusent les pesticides alors que jamais, de toute l'histoire de l'humanité, les gens n'ont vécu aussi longtemps et en aussi bonne santé. Vous êtes poursuivi au nom du débile principe de précaution qu’ils nous ont imposé.

De la même façon qu’il y a dix ans, on a décimé des troupeaux entiers de vaches parfaitement saines, au motif qu’il y en avait une de malade quelque part. Les malheureux éleveurs, eux, n’étaient pas “bio”, et n’ont pas été défendus par vos copains qui nous pourrissent la vie et dictent leur loi du haut de leurs 2 % de suffrages.

Vous êtes agriculteur, Monsieur Giboulot, vous savez mieux que personne qu’on ne récolte que ce qu’on a semé.

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17 Fév2014

Où est passée l’UMP ?

Ecrit par 17 février 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, Agenda, Politique

Nos amis de Riposte Laïque et de Résistance Républicaine appellent à manifester le 9 mars prochain en faveur d’un referendum sur l’immigration. Il est, naturellement, indispensable qu’un maximum de Français, ou tout au moins de Franciliens, se joignent à cet événement [http://ripostelaique.com ou http://resistancerepublicaine.eu].

La France connaît des manifestations de rue pratiquement sans interruption depuis l’automne 2012. La nouveauté est qu’elles se répètent en pleine période électorale, ce qui ne s’était jamais vu sous la Ve République. Ce n’est pas un détail. Dans toute vraie démocratie, les opposants au pouvoir en place, quels qu’ils soient, s’en remettent au prochain verdict des urnes, quitte, et la gauche s’en est fait une spécialité, à en appeler à un “troisième tour social” quand elle n’est pas satisfaite du résultat.

L’explication est, elle aussi, limpide : les opposants au gouvernement actuel ne s’estiment pas représentés par l’opposition parlementaire en qui ils n’ont nulle confiance. On ne saurait, hélas, les en blâmer.

Depuis bientôt deux ans, une secte d’extrême-gauche s’est approprié tous les leviers de l’État pour imposer sa façon de concevoir la société française. Et lorsque les Français se font entendre, on use de la menace et de la contrainte. Il est stupéfiant que le ministre de l’Intérieur en exercice ait affirmé textuellement : « une droite conservatrice et réactionnaire s’est libérée (…) la droite républicaine a donc la responsabilité de se démarquer clairement des mouvements qui n’acceptent pas la démocratie » [i] En clair, Henry Ford laissait le client libre du choix de la couleur de sa Ford T pourvu qu’elle fût noire ; Manuel Valls, lui, exige que l’électeur vote à droite s’il le souhaite à condition que la droite soit de gauche. La seule réaction à ce coup de menton fut celle de Pierre Lellouche : avisant l’apprenti dictateur dans les couloirs de l’Assemblée qu’il « était allé un peu fort dans son interview », le député audacieux s’est simplement entendu répondre : « je t’emmerde ».

À part quoi, pas la moindre réaction ni de l’UMP ni de l’UDI. Pas de réaction non plus alors que, depuis bientôt huit mois, un jeune homme croupit en prison après une bagarre qui a mal tourné et contre qui aucun élément de culpabilité n’est retenu. Pas davantage de réaction alors que, plusieurs semaines durant, le même ministre de l’Intérieur a fait une promotion inespérée à un saltimbanque en le faisant taire, au mépris de la plus élémentaire des libertés, celle de s’exprimer.

Naturellement, il faudra le plus massivement possible voter aux Européennes comme aux Municipales, pour toutes les composantes de la droite en fonction des considérations locales et de la qualité des candidats. Un certain nombre de dirigeants de l’UMP ne le méritent probablement pas. Mais un effondrement total et partout du Parti socialiste et de ses alliés, notamment les verts, est la seule façon de tenter de freiner la gauche au pouvoir dans sa politique de destruction de la France, de son peuple et de ses familles. Un score seulement médiocre du PS lui laisserait toute sa capacité de nuisance. Le PS, en substituant Terra Nova à Jaurès, Blum, Mendes France, voire Mitterrand, a fait de notre pays, selon l’excellente expression d’Alain Finkielkraut, l’Usac, l’Union soviétique de l’antiracisme sans cervelle. Il doit sortir anéanti des prochaines élections.

Et avant, comme après celles-ci, il faut maintenir la pression et poursuivre le combat dans la rue. À force, l’UMP finira peut-être par se réveiller.

 

 

 

 


[i] Interview de Manuel Valls au Journal du Dimanche du 2 février 2014.

 

 

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