Le premier combat de La Droite Libre est celui de la liberté d’expression. C’est pourquoi nous publions intégralement les voeux d’Eric Zemmour à la presse qui passent par un constat implacable sur un métier, jadis prestigieux, aujourd’hui méprisé. Le métier de journaliste retrouvera ses lettres de noblesse aussitôt que ceux qui l’exercent reprennent le combat pour la vérité contre le prêt-à-penser. Au programme présidentiel d’Eric Zemmour, le retour à une presse libre et honnête est un des chapitres essentiels .

Mesdames et messieurs les journalistes,

Pour mes premiers et derniers vœux à la presse de candidat à l’élection présidentielle, j’aimerais vous dire quelques mots.

Dans un an, jour pour jour, je vous inviterai à l’Élysée, et nos relations ne seront plus les mêmes. Vous vous adresserez à moi avec respect, admiration, sollicitude et hypocrisie, comme vous le faites toujours avec les Présidents de la République et, malgré le sens aigu que j’aurai de la gravité de mes très hautes fonctions, je vous répondrai avec une sympathie qui rompra de manière éclatante avec le style de mon prédécesseur, cet illustre emmerdeur, selon l’autoportrait qu’il dresse de lui-même et qui, reconnaissons-le, est d’une saisissante ressemblance.

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Ce lien pour soutenir les Soldats de France

Un texte court d’une seule page affirmant que ses signataires sont « disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation » tout en précisant que pour ce faire « il suffit d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà » provoque une hystérie gouvernementale, allant jusqu’à des injures de la part de fonctionnaires ayant pulvérisé leur seuil d’incompétence en étant propulsés ministres pour des raisons de calcul de boutiquiers de la politique et des menaces de radiation à l’encontre des serviteurs de la nation dont le métier est de risquer leur vie pour la France.

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Philippe de Villiers, Le Jour d’Après, Albin-Michel.

Dans son dernier essai, Philippe de Villiers est égal à lui-même. Pas de langue de bois, il parle vrai et ne parle que des réalités, en l’occurrence tout ce qui a présidé à l’anesthésie dans laquelle on a plongé le peuple français, soumis comme il ne l’a jamais été depuis bientôt quatre-vingts ans. Tout cela, pourquoi ? parce que le virus est une aubaine pour les promoteurs de la Grande Réinitialisation, the Great Reset, annoncé en juin 2020

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La coïncidence est si parfaite qu’évidemment, elle n’en est pas une. Le 6 avril 2016, Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, lançait un mouvement qu’avec l’infinie modestie qui le caractérise, il intitula de ses propres initiales En Marche. Instantanément, le chœur des médias s’enthousiasma pour le jeune ambitieux, même pas quadragénaire, qui promettait de bousculer les codes, de rassembler les meilleures volontés, voire, toujours la modestie, les meilleurs tout court, qu’ils proviennent de la gauche, de la droite, du milieu, pour construire un monde nouveau. S’ensuivit une propagande inouïe, dont vingt-huit couvertures de Paris Match, plus d’une sur deux en un an, pour remporter une présidentielle simultanément sabotée par le parquet national financier.

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