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11 Mar2014

FUNESTES TRIANGULAIRES

Ecrit par 11 mars 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

FUNESTES TRIANGULAIRES Gabriel Lévy 9 mars 2014 Quand on vise une cible, il faut fermer un œil. Pourquoi ? Parce que l’objectif du tir est unique et que tout ce qui n’est pas la cible doit être occulté. Les partis de gauche visent bien, car ils ont compris qu’ils n’ont en définitive qu’un seul concurrent. En revanche, ceux de droite s’ingénient à multiplier des adversaires concomitants, négligeant le fait que Horace ne sauva Rome qu’en combattant les Curiaces, l’un après l’autre. Bon ! …Oublions ces réflexions, qui ne sont intéressantes que lorsqu’il s’agit de la conduite du pays. Mais, quelle est donc la justification de ces compétitions dans presque toutes les communes de France, risquant d’anéantir les espoirs des électeurs soucieux d’un changement local ? Admettons que la question d’une union ne se pose pas obligatoirement dès le premier tour des municipales, car il est peut-être utile de se compter. Toutefois, 24 heures seront un délai très court pour organiser les « arrangements » indispensables de second tour pour ne pas rater la cible… sauf à avoir été prévus. A défaut, risquent d’être figées les situations dans lesquelles ceux unis par un « arc-en-ciel » dirigent les municipalités, et, ne sera pas toujours atteint, l’objectif des candidats qui ont appelé – intensément – les électeurs à se mobiliser, ainsi qu’à apporter leur écot. Pourtant, il ne s’agit que de gérer une commune et non de décider du maintien ou non de la France dans l’Europe, de conserver la monnaie unique, d’ouvrir largement nos frontières. Autant de sujets « clivants » qui ne sont pas en cause. Un candidat a eu la modestie d’écrire dans son programme que les marges d’intervention sur le chômage ou sur la « crise » étaient réduites, et qu’en revanche le coût de la gestion locale pouvait être amélioré. Alors, observons ce paradoxe, valable quelles que soient les équipes en place. Si les contribuables souhaitent mettre fin à une gestion locale pour des raisons de gabegie n’ayant rien à voir avec l’appartenance partisane des dirigeants, ils doivent subir les conséquences des interdits émis par les chefs nationaux des partis compétiteurs et perdre toute perspective de changement. Condamner des pratiques de gestion locale et ne pas se donner les moyens, tous les moyens, d’y remédier est une attitude illogique, car « on ne perd pas (forcément) son âme » quand son âme est bien chevillée. Les municipales ? Nous rêvons de candidats hors des partis, libres de leur décision, de gens de bonne volonté pour des actions locales, de personnes issues de la Société Civile, ne se préoccupant que de l’organisation de la Cité. Ce rêve est vain, car nous aurons le soir des résultats, les résultats des « étiquettes politiques » et rien d’autre. Tant pis si nous rêvions aussi d’un choix fondé sur l’aptitude et non sur le sexe, du choix de chacun des conseillers, auquel nous confierions notre franche adhésion (vive l’ancien panachage !), et non d’une liste imposée dont les derniers n’ont aucune chance d’exercer la moindre activité, et qui ne sont là que pour rendre service à un parti ou à des amis. Les chefs politiques devraient cependant méditer le dicton « commande qui peut, obéit qui veut », mais surtout mesurer leur responsabilité dans le cas d’un échec qui était évitable. Aucun des compétiteurs, aucun, ne pourra s’exonérer de cette responsabilité.

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10 Mar2014

Des écoutes illégales pour une chasse à l’homme

Ecrit par 10 mars 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, France, Politique

La Droite Libre ne cesse de dénoncer le recul des libertés publiques. Le pouvoir est clairement aux mains d’une gauche extrême qui aurait tort de se gêner, l’opposition persistant au mieux, à se mettre aux abonnés absents, au pire à lui prêter main forte, comme, par exemple, lors de la funeste farce Dieudonné. Il faut que la situation soit gravissime pour qu’enfin, le quotidien L’Opinion titre hier 10 mars sur la “violence d’État”. Il y a effectivement violence d’État : les abus fiscaux ne sont plus qu’un vol organisé ; le droit de propriété est sérieusement écorné avec l’Alur sinistre (Accès au logement et à un urbanisme rénové) de Duflot ; de même que celui d’entreprendre avec toutes les contraintes réglementaires, à commencer par un code du travail de 8 000 pages. Quant à la liberté d’aller et venir tout simplement au bordel, elle a été carrément abrogée.

Tout cela sur un fond terrifiant de disparition de la liberté d’expression. Une phrase, un mot, voire maintenant l’idée même d’aborder un sujet banni par le politiquement correct, envoie directement son auteur au tribunal. Cette violence d’État franchit un pas supplémentaire.

Il y eut l’affaire Dieudonné dans laquelle un juge des référés a trouvé le moyen d’interdire un spectacle en quelques heures. Aujourd’hui, on découvre que Nicolas Sarkozy et son avocat, Thierry Herzog, à qui on a confisqué les téléphones, sont sur écoute depuis près d’un an. Dans un cas comme dans l’autre, le chef de file de l’ultra-gauche gouvernementale, Christiane Taubira, prétend n’y être pour rien. Il est probable qu’elle n’ait, effectivement, donné aucune consigne directe ; ses relais de l’ultra-gauche de la magistrature s’en chargent fort bien à sa place.

Dans cette affaire, comme dans l’interdiction du spectacle de Dieudonné, les juges ont devancé les desiderata des ministres et surtout, ceux de Hollande. Se souciant de la France comme d’une guigne, celui-ci n’a qu’une préoccupation, celle de se maintenir au pouvoir en 2017. Unique moyen d’y parvenir : d’abord éliminer Sarkozy, ensuite, faire obtenir un score fleuve à Marine Le Pen pour l’affronter au second tour. Le PS et ses satellites sont mobilisés vers cet objectif unique, quitte à enfreindre la loi.

Non qu’il soit illicite de mettre un ancien président de la République sur écoutes ; mais il est illégal de les utiliser à d’autres fins que celles pour lesquelles elles ont été autorisées. En avril 2013, Nicolas Sarkozy et son avocat ont été mis sur écoutes pour prouver que Kadhafi avait financé la campagne électorale de 2007, selon les allégations d’individus aussi recommandables que le fils du dictateur libyen et l’affairiste Takieddine. Près d’un an de violation des correspondances téléphoniques plus tard, rien n’a confirmé ces élucubrations. En revanche, on aurait découvert que Sarkozy et son avocat étaient trop bien renseignés sur l’affaire Bettencourt, grâce à un magistrat qui, en échange, aurait demandé un coup de pouce pour se faire muter dans une sinécure à Monaco. Immédiatement, le Conseil d’État de Monaco a annoncé n’avoir été saisi d’aucune intercession en faveur de ce magistrat dont la candidature n’a pas été retenue.

Résumé : des magistrats qui ont signé la lettre ouverte du Syndicat de la magistrature appelant à voter contre Nicolas Sarkozy en 2007, écoutent ses conversations téléphoniques depuis un an. Ils ne trouvent rigoureusement rien concernant l’objet de ces écoutes. Ils prétendent avoir trouvé quelque chose qui n’existe pas et qu’ils n’avaient pas le droit de chercher dans une affaire dans laquelle Sarkozy a obtenu un non-lieu. Fermez le ban !

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09 Mar2014

Le Clin d’oeil de Ligne Droite à l’actualité

Ecrit par 9 mars 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

Nous n’avons jamais été des inconditionnels de Nicolas Sarkozy à qui nous reprochons surtout de ne pas avoir profité du boulevard qui s’offrait à lui dès son élection à la magistrature suprême pour entreprendre les profondes réformes dont la France avait besoin. Cela lui aurait fait peut-être perdre sa réélection, mais au moins, ce fût été pour de bonnes raisons; ce n’est d’ailleurs même pas certain dans la mesure où, la France étant remise dans le droit chemin, il aurait pu se permettre une ou deux mesures démagogiques fin 2011 lui permettant d’en reprendre pour cinq ans, afin de consolider le redressement du pays de manière durable.

Mais l’acharnement actuel envers l’ancien président, par des médias en majorité de gauche, mais pas seulement, nous donne franchement des haut-le-cœur. Ce qui les motive n’est sans doute pas le désir de voir François Hollande réélu, mais la crainte de voir le pouvoir échapper à la gauche en 2017, tant il est vrai que, dans la cinquième République, le président élu a toujours bénéficié d’une majorité à sa botte lors des législatives qui ont immédiatement suivi son élection.

Pour l’instant, avec les élections municipales qui risquent de voir une vague bleue et bleu-marine submerger la France, beaucoup de têtes socialo-communistes vont tomber et, avec elles, de nombreux privilèges que les milieux politico-juridico-médiatiques cherchent à défendre par tous les moyens.

Ce tir nourri contre la droite s’accompagne de fausses bonnes nouvelles distillées avec délice par les mêmes. Ainsi la courbe du chômage se serait inversée fin 2013 et le patronat et les syndicats seraient parvenus à un accord sur les contreparties du pacte de responsabilité. Bien sûr, FO et la CGT n’ont rien signé et restent opposées par principe au pacte qui vise à abaisser le coût du travail. Bien sûr il n'y a pas d'engagements chiffrés sur les créations d'emplois (comment cela pourrait-être possible ?). Bien sûr le Premier ministre précise que les baisses de charges vont être concentrées sur les bas salaires, ce qui présage d’un texte de loi complexe, comme les socialistes les adorent. Bien sûr les baisses de charges éventuelles ne seront effectives qu’en 2015. Bien sûr on ne sait toujours pas comment l’État va compenser les 30 milliards de baisses de cotisations promises etc.

Mais peu importe que chacun puisse avoir sa propre lecture de ce texte a minima : il existe, et il n'en faut pas plus pour satisfaire Jean-Marc Ayrault et Michel Sapin. Mais Pierre Gattaz qui a, jusque là, fait preuve d’une relative mansuétude envers l’idée du pacte de responsabilité, exige désormais des mesures d’urgence et constate que la France continue à reculer. Il n’est nul besoin d’être président du Medef pour faire ce constat.

 

L’Ukraine a encore occupé de nombreuses colonnes de nos journaux. Nos prévisions matérialisées par nos deux précédents éditos se sont révélées exactes. La Crimée est sur la voie de l’indépendance et la seule question qui reste est de savoir quelle forme elle prendra. Une simple indépendance dans une Ukraine fédérale serait un moindre mal. Mais Poutine s’en contenterait-il ?

Pour l’instant, ses troupes avancent et ignorent totalement les menaces de Washington. Obama a arrêté toute coopération militaire prévue par le traité START signé entre le président américain et le chef du Kremlin de l'époque, Dimitri Medvedev; traité qui est entré en vigueur en février 2011. Ce traité prévoit des réductions draconiennes de missiles et de têtes nucléaires des deux côtés et autorise 18 inspections par an sur des sites militaires.

Outre la suspension de la coopération militaire, les Etats-Unis ont imposé des restrictions de visas et Barack Obama a signé un décret autorisant des gels d'avoirs sur les individus ou entités dont les activités « minent le processus démocratique et les institutions en Ukraine ». De son coté, la Russie menace de suspendre les inspections étrangères de son arsenal d'armes stratégiques, y compris les missiles nucléaires.

Mais les Etats-Unis jouent un jeu qui ne peut pas être celui de l’Europe. Les sanctions économiques léseraient beaucoup plus les pays de la CEE, ainsi que les approvisionnements en gaz de nombreux autres et notamment de l’Allemagne, victime de ses écologistes anti-nucléaires.

La Crimée vote dimanche prochain. Un scrutin organisé à la hâte et dont l’issue est certaine. Viendra ensuite la construction d’un pont de 7,5 km qui reliera la Crimée au continent russe.

 

Plus anecdotique encore, la Corée du Nord organisait ce dimanche des élections afin d'élire pour cinq ans les 687 députés de l'Assemblée populaire suprême. Une assemblée qui n'a en réalité aucune influence sur la politique du pays puisque tous les pouvoirs sont détenus par le dictateur Kim Jong-un.

Le vote est obligatoire et permet surtout de vérifier la présence ou l’absence d’électeurs qui auraient pu émigrer illégalement vers la Corée du Sud !

 

François Hollande, qui cherche un souffle de popularité lors de nombreux voyages à l’étranger, se voit offrir l’occasion de retrouver la France. Lors d’une manifestation des « bonnets rouges », Thierry Merret et Christian Troadec, les deux animateurs du collectif « Vivre, Travailler et Décider en Bretagne », l’ont formellement invité à venir écouter leurs revendications.

 

La bonne nouvelle de la semaine nous vient de l'Institut Famille et République, un groupe de juristes présidé par le professeur de droit constitutionnel Guillaume Drago, qui planche dans la plus grande discrétion sur la manière dont la loi sur le « mariage pour tous » pourrait être abrogée et prépare ses propositions en vue d'une alternance en 2017. Restera à avoir le courage politique de le faire et c’est une autre histoire !

 

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07 Mar2014

Iphigénie en Tauride

Ecrit par 7 mars 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, International

Il y a un quart de siècle, lorsque le rideau de fer s’ouvrit, d’abord entre l’Autriche et la Hongrie, le président français, François Mitterrand, avait laissé passer le train de l’Histoire, privilégiant l’acharnement thérapeutique sur la dictature fantoche est-allemande pendant que le chancelier Helmut Kohl, lui, négociait avec Gorbatchev, la réunification de l’Allemagne.

25 ans plus tard, l’héritière directe de Kohl, Angela Merkel, poursuit le dialogue avec Vladimir Poutine pour éviter le pire au cœur de l’Europe. Euripide nous contait jadis dans Iphigénie en Tauride, que tout étranger s’y aventurant, devait être mis à mort. La Tauride s’appelle aujourd’hui Crimée ; elle n’a pas, naguère, porté chance à Napoléon III. Elle ne portera pas chance à Hollande, héritier de Mitterrand, qui poursuit une diplomatie tout aussi lamentable que celle de son aîné pour n’avoir pas davantage compris l’Europe centrale.

Il en est à suivre les moutons de panurge qui décrivent Vladimir Poutine en effroyable dictateur. Auto-érigés en grands démocrates, les troskos, les stals, les maos, toute la racaille de la guerre froide qui s’est toujours trompée sur tout et n’avait jamais manqué de mansuétude envers la dictature, la vraie, celle de l’Union soviétique, refusent l’autodétermination à la Crimée. C’est vrai que s’étant trompés sur tout, ces gens-là ne font que persévérer dans l’erreur.

Le problème est qu’à l’époque, les méchants bourgeois capitalistes ne partageaient pas cet aveuglement et dénonçaient l’empire du mal. Rien de tel aujourd’hui ! dans sa grande majorité, l’UMP, véhicule politique inutilitaire, s’aligne sur le catastrophique Hollande. Lequel s’aligne sur les ineffables donneurs de leçons BHL et Cohn-Bendit, pour mettre le feu à l’Ukraine et provoquer une guerre civile en Europe centrale. Il a ainsi été décidé une fois pour toutes que Vladimir Poutine, élu pour six ans au suffrage universel depuis 2012, et dont la cote de popularité auprès du peuple russe est à peu près le quadruple de celle de Hollande, était un personnage épouvantable qu’il fallait isoler et humilier. Moyennant quoi, on refuse les réalités.

La Crimée a été rattachée à l’Ukraine en 1954 par Nikita Khrouchtchev, grand maître du Parti communiste de l’Union soviétique, sans qu’il ne demande l’avis de personne et surtout pas des Ukrainiens ni des Tatars que Staline avait déportés. Ce qui n’avait rigoureusement aucune importance, puisque la Crimée restait un territoire du même État, l’Urss.

Lors de la dislocation de la dictature soviétique, la Crimée est restée dans une Ukraine devenue indépendante. Est-ce une raison suffisante pour qu’à Paris ou à Bruxelles, on décide que les habitants n’ont pas le droit à l’autodétermination ? qu’en pense, par exemple, Taubira qui exige de la France qu'elle se repente de l'époque coloniale ? Elle a oublié que l’Union soviétique était le dernier empire colonial au monde. Donc, selon Taubira, Hollande, BHL et consorts, non seulement l’Union soviétique colonialiste, contrairement à la France, n’a rien à se faire pardonner, mais les frontières qu’elle a dessinées doivent être immuables bien après sa disparition et, surtout, les peuples n’ont pas le droit de choisir.

Abandonnant Hollande et la fantomatique Catherine Ashton à la minuscule place qui est la leur, Angela Merkel et Vladimir Poutine peuvent s’entendre pour, qu’à l’exemple de la Tchécoslovaquie scindée en douceur en 1993, on en arrive à détacher la Crimée de là où Khrouchtchev l’avait arrimée de force. Il faut l’espérer. Sinon, les Russes ne sont pas étrangers en Crimée, ce qui signifie que les Ukrainiens le sont. Et là, c’est Euripide qui a donné la réponse…

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