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26 Mar2014

Premières leçons du scrutin du 23 mars 2014

Ecrit par 26 mars 2014. Gérald Pandelon. Publié dans Actualité, Politique

Par Gérald Pandelon, avocat et universitaire.

Je crois qu’il existe au moins trois tendances qui se dégagent du premier tour de l’élection municipale, et ce sans attendre l’issue du 2ème tour qui, sur le fond, ne modifiera rien en substance.

  • La première leçon de ce premier tour c’est la consolidation en France d’une démocratie de l’abstention qui repose sur une forme d’indifférence croissante d’une partie de l’électorat. Non seulement, en effet, les électeurs ont majoritairement le sentiment que l’offre politique ne se renouvelle pas mais, à mon sens, pire encore, que ladite offre n’est pas légitime. Elle n’est pas légitime pour régler les difficultés non seulement quotidiennes des français (baisse du pouvoir d’achat, insécurité croissante, pression fiscale confiscatoire, etc.), mais également ne produit plus cette forme d’illusion efficace qui permettait, en dépit des promesses non tenues et des mensonges à répétition sur à peu près tous les sujets, de susciter l’espoir. En cela, la portée de l’élection municipale dépasse le simple cadre politique local pour livrer une réelle tendance de ce qui pourrait advenir dans trois ans et, plus proche encore, lors des élections européennes du mois de juin où, conformément au mode de scrutin retenu, toute voix comptera. Ce qui devrait favoriser encore davantage, à n’en pas douter, le grand vainqueur de cette élection municipale, le front national.

  • La deuxième leçon, étroitement corrélée à la première, c’est que les élites politiques ressemblent de moins en moins à la population qui les élit. En effet, si la France compte aujourd’hui moins de 15 % de femmes maires, le décalage entre les listes et les postes va perdurer, même si la situation va s’améliorer cette année. Non seulement des candidats se représentent alors qu’ils ont dépassé l’âge respectable de 75 ans mais ceux des jeunes qui se lancent dans l’aventure municipale sont souvent issus de familles d’élus, ce qui confine à une forme d’endogamie électorale qui exclut, in fine, des profils de métiers populaires lesquels se retrouvent discriminés de fait.

  • Enfin, et c’est à mon sens, la troisième leçon de ce scrutin, c’est la sous-évaluation constante par les candidats des deux grands partis institutionnels (UMP et PS) de l’importante du FN, de sa progression. En effet, cette formation constitue, qu’on l’accepte ou qu’on le déplore, une force politique pouvant rivaliser avec les deux précédentes formations, ce qui sonne le glas de la bipolarisation de la vie politique française au profit d’une « tripolarisation » imparfaite.

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26 Mar2014

Du balai, suite…

Ecrit par 26 mars 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, Du balai !!!, France, Politique, Société

L’ineffable spécialiste des coups de menton que certains annoncent à Matignon pour très bientôt, a fait un tour de France anti-Front national qui l’a emmené, entre autres, à Hénin-Beaumont, Forbach, Avignon. Avec le résultat que l’on sait et qui est la preuve irréfutable que les gesticulations socialistes, dont la moins pitoyable ne fut pas celle de Jean-Marc Ayrault dimanche soir, n’ont pour seul objectif que d’installer le Front national comme seule opposition à son pouvoir.

En 1983, en pleine Guerre Froide, avec Youri Andropov à la tête de l’URSS, le Parti socialiste, alors dirigé par Lionel Jospin, avait décidé d’exclure le maire d’Anger, Jean Monnier, élu en 1977, pour avoir refusé de prendre des communistes sur sa liste. Aujourd’hui, alors qu’un imbécile se vante dans Le Nouvel Observateur de quitter Béziers si Robert Ménard en devient le maire, le même Parti socialiste exclut son candidat dans la ville pour avoir refusé de se retirer, facilitant ainsi la victoire de Robert Ménard.

Aux idiots utiles d’hier, ont succédé les faux-culs d’aujourd’hui.

Robert Ménard a fondé en 1985 Reporters sans Frontières pour porter haut la liberté d’expression et celle de la presse. Il a été interdit de séjour à Cuba, en Algérie, il s’est battu au Tibet contre la dictature chinoise. Il a parcouru la planète entière, parfois au risque de sa vie, pour faire libérer des journalistes muselés.

Voilà donc le fasciste, le nazillon, l'anti-républicain, même pas membre du Front national, qu’il faut absolument interdire d’accéder à la mairie de sa ville en vertu d’un oukase prononcé par qui ? par des résistants autoproclamés qui n’ont affronté d’autres dangereux malfaiteurs que les journalistes qui ne sont pas dans leur ligne, les automobilistes, les familles qui veulent maintenir au mot mariage son sens immémorial, un ancien patineur dont ils n’apprécient pas l’humour un peu lourd, le tout sur les plateaux, non pas du Tibet, mais de la télévision, bien à l’abri du boulevard périphérique parisien.

Une seule attitude à l’égard de tous ces gredins, même si je me répète : du balai !

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25 Mar2014

Du balai !

Ecrit par 25 mars 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, Du balai !!!

Le 17 février dernier, nous appelions en ces termes à faire en sorte que le PS et ses alliés sortent anéantis des prochaines échéances électorales : « un effondrement total et partout du Parti socialiste et de ses alliés, notamment les verts, est la seule façon de tenter de freiner la gauche au pouvoir dans sa politique de destruction de la France, de son peuple et de ses familles. Un score seulement médiocre du PS lui laisserait toute sa capacité de nuisance ».

Saluons le résultat de ce premier tour des municipales comme il se doit, sans toutefois nous en contenter. Le deuxième tour doit être une débâcle inédite pour le PS et ses alliés qui n’ont encore pas compris. Le pays s’effondre, la jeunesse déserte, les investissements vont ailleurs et le Premier ministre ne trouve rien de mieux à dire qu’il faut empêcher que Tel ou Tel ne soit maire d’une ville quelconque parce que le parti qu’il représente ne lui plaît pas.

Ils semblent de toute évidence particulièrement obtus, qu’il s’agisse d’Ayrault mais aussi de Hollande, Valls, Taubira et consorts, mais peut-être que dimanche prochain, ils comprendront ce que les Français ont voulu leur dire. Non, ils n’ont pas voulu dire que le Front national était un parti de fascistes, de nazis ou de je-ne-sais-quoi. Non, non, Messieurs !

Les Français ont dit qu’ils ne supportaient pas Hollande à la tête de la France.

Il pourra donc faire tous les remaniements qu’il veut, substituer une pétroleuse à une harpie, ou l’inverse, dans son gouvernement, ça ne fera rien du tout… le seul conseil qu’on puisse lui donner est de dissoudre l’Assemblée. Ensuite, l’UMP et ses alliés qui gagneront les législatives, devront refuser le poste de Premier ministre que Hollande sera bien obligé de leur proposer. Si quelqu’un accepte, il faudra censurer son gouvernement. C’est ainsi que l’on sortira de cette situation.

Raymond Barre le disait en 1986. Retiré de Matignon depuis déjà cinq ans à l'époque, il avait retrouvé la popularité pour avoir été le dernier Premier ministre à s’être vraiment préoccupé de la France, au point de laisser les caisses de l’État en meilleur état qu’il ne les avait trouvés cinq ans plus tôt malgré le second choc pétrolier. Il y a malheureusement déjà 33 ans.

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24 Mar2014

Le Clin d’oeil de Ligne Droite à l »actualité de la semaine

Ecrit par 24 mars 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

Semaine 14.12

On peut reprocher beaucoup de choses à Vladimir Poutine mais pas d’avoir caché ses intentions. Dès le début des discussions sur le rapprochement de l’Ukraine avec l’Union Européenne, le président russe a exprimé son désaccord, allant même jusqu’à offrir d’aider les Ukrainiens pour leur éviter la faillite. Il a ensuite dénoncé les émeutes de Kiev et logiquement refusé de reconnaître le nouveau gouvernement. Abandonner la Crimée aux mains d’un nouveau pouvoir qui lui était hostile ne lui semblait pas possible, pour des raisons géopolitiques que nous avons longuement expliquées. Les Criméens, en majorité russophones, ont approuvé leur rattachement à la Fédération de Russie au cours d’un référendum certes contestable, mais qui a le mérite de donner un semblant de légitimité à ce qui est une annexion pure et simple. Lors de la confirmation par les deux chambres du Parlement russe de ce rattachement, Poutine a déclaré : « nous ne voulons pas la division de l'Ukraine, ne croyez pas ceux qui vous disent qu'il y aura d'autres annexions », faisant allusion notamment à l'est de l'Ukraine, forte de nombreux russophones.

S’il s’en tient là, il est probable que les gesticulations occidentales – essentiellement gel d’avoirs de personnalités proches de Poutine – ne déboucheront sur rien. Les sanctions économiques que brandissent les USA, l’Allemagne ou la Grande Bretagne coûteraient plus cher à ces pays qu’à la Russie. Quant à la France, ce serait elle qui en souffrirait sans doute le plus. A commencer par l’annulation de l’achat des deux navires Mistral prêts à être livrés à la Russie et surtout la recherche d’une nouvelle source d’approvisionnement en gaz. Il serait paradoxal que notre gouvernement rose-vert fasse appel au gaz de schiste américain alors que nous venons de refuser aux yankees tout forage sur notre sol.

Mais s’il est peu probable de voir les troupes russes envahir l’est ukrainien, Moscou attise les inquiétudes sincères d’une partie de la population orientale et prône la « fédéralisation, seule solution pour surmonter les divisions du pays ». Déjà, le conseil régional de Lougansk, dans l'est de l’Ukraine, réclame un référendum sur l’autonomie. En réalité, il s’agit d’empêcher Kiev d’engager toute politique ne convenant pas aux intérêts du Kremlin.

 

La France n’est pas la Russie. Mais la popularité de Poutine, qui a dû céder son siège pendant quatre ans avant de revenir aux affaires, doit donner des idées à Sarkozy pour 2017. Cela donne également des idées à ses adversaires qui font feu de tout bois pour lui barrer la route. La presse hostile à l’ancien président et nombre de juges prêts à tout pour le discréditer ont mis en œuvre tous les moyens à leur disposition pour éviter son retour. Ce sont des enregistrements de conversations privées avec ses avocats qui, au cas probable où ces écoutes seraient déclarées illégales, sont transmis à la presse pour s’assurer de la plus large diffusion possible. Le mal est fait, il chemine, il s’avance, et rien ne pourra désormais le réparer, même si Nicolas Sarkozy est sorti de son mutisme pour s’indigner des méthodes employées pour empêcher son retour sur la scène politique; retour qu’il continue pourtant à dire ne pas souhaiter.

 

La France a accusé en janvier un déficit courant de 3,9 milliards d'euros en raison d'échanges de biens lourdement déficitaires, a annoncé lundi la Banque de France, indiquant que l'adoption d'une nouvelle méthodologie internationale empêchait les comparaisons avec les mois précédents.

Le déficit des échanges de biens en janvier, plus couramment appelé le déficit commercial, a atteint 5,1 milliards, alors qu'il se serait monté à 5,9 milliards selon l'ancienne méthode, a précisé la Banque de France. Plus encore que les déficits du budget, de la Sécurité Sociale ou du régime des retraites, ce déficit commercial souligne à quel point la France a perdu toute compétitivité. Le pacte dit « de responsabilité », même s’il voit le jour, ne devrait pas y changer grand-chose : trop peu, trop tard !

 

Malgré les manœuvres de diversion mises en place par le pouvoir afin de cacher son incompétence, le premier tour des élections municipales a vu un taux de participation à peine un peu plus faible qu’en 2008. Sans surprise, ce premier tour a vu une poussée du Front National. Les médias y voient le rejet des deux partis principaux. Pour le PS, ce rejet reflète bien évidemment l’opinion générale de nos citoyens envers la politique menée par le gouvernement, comme les cotes de popularité de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault ne cessent de nous le rappeler. Il est clair toutefois que les suffrages exprimés perdus par la gauche ne se sont pas tous retrouvés sur les listes de l’UMP et de l’UDI. Les « affaires » montées contre Sarkozy et les dissensions au sommet de l’UMP n’en sont pas les seules causes. Il est clair qu’un grand nombre d’électeurs n’ont pas oublié leurs griefs envers le quinquennat précédent.

Le deuxième tour verra sans doute quelques triangulaires dont sortiront plusieurs maires frontistes. L’occasion pour le FN de montrer ce qu’il sait faire. Mais surtout, le FN aura de nombreux Conseillers municipaux dont le rôle risque de se montrer délicat. Nous y reviendrons.

 

La bonne nouvelle de la semaine nous vient des chantiers STX France. L'armateur italo-suisse MSC Croisières les a choisis pour faire construire ses deux prochains paquebots géants, avec une option pour deux paquebots supplémentaires. Une commande qui atteint 1,5 milliard d'euros et qui atteindrait 3 milliards si l’option était levée. Seule ombre au tableau : les syndicats regrettent les sacrifices consentis par les employés des chantiers afin de présenter une offre compétitive. Mais, en même temps, une démonstration de ce qu’il faut faire pour gagner des marchés.

 

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