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15 Juin2014

AMERIQUE, UNIQUE OBJET DE LEUR RESSENTIMENT

Ecrit par 15 juin 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, International

AMERIQUE, UNIQUE OBJET DE LEUR RESSENTIMENT
Gabriel Lévy
16 juin 2014

La quasi-totalité des médias rendent les USA responsables de la victoire possible de ceux qui se revendiquent de « l’état islamique en Irak et au Levant », négligeant de s’attarder sur les mots « islamique » et « Levant ». Pourtant les deux mots sont sans équivoque et l’ambition non dissimulée.
En cela, les médias comme bon nombre de nos concitoyens, supposent que « dès que nous nous blâmons, personne d'autre n'a plus le droit de le faire ». Erreur ! Ce qui a été considéré comme une faute commise deux siècles plus tôt, est rappelé tous les jours : colonialisme, esclavagisme… sans que les populations et les pays qui y sont encore, ou de nouveau, soumis ici ou là suscitent des manifestations populaires et des longs défilés.
Il y a peu, les mêmes se réjouissaient de voir des peuples se soulever contre des dictateurs, confortant, sans le vouloir, l’initiative américaine en Irak qu’ils condamnaient. Enfin, un « printemps arabe » naissait dans le monde, et il naissait spontanément, engendré par la vague populaire ! Il n’a duré que quelques mois. Mais qui est responsable de son échec, sinon l’islam extrémiste en le dénaturant en Egypte, en Tunisie, en Libye, en Syrie ?
L’intervention américaine en Irak, les interventions françaises menées en Libye, ou tentées en Syrie, ont échoué et celles menées en Afrique suivront le même chemin. L’Afghanistan retourne au chaos, le Pakistan est promis à la même destinée. L’occident est suffisamment échaudé pour n’agir désormais qu’avec la plus grande circonspection.
Toutefois, peut-on ignorer la réalité et les mots qui la recouvrent, quand les combattants aux portes de Bagdad promettent un « Etat islamique en Irak et au Levant » ? C’est grand le Levant ! Peut-on prétendre réduire ces combats à une guerre de religions entre fractions sunnite et chiite de l’Islam, comme autrefois entre protestants et catholiques ? Non, il s’agit de fractions armées qui avertissent qu’hors de l’Islam il n’y pas de salut et que toutes les terres qui ont été conquises sont définitivement terres d’Islam. En définitive, cet islam-là n’est pas seulement une religion, mais une alternative de civilisation.
Des « convulsions » armées se produisent partout dans le monde (Afrique, Inde, Chine….), mais les dirigeants européens, et principalement français, se sont efforcés de minimiser l’apparition du « conflit de civilisations » annoncé par S. Huntington dès 1993. Ainsi, M. Chirac « se refusait à juger les régimes politiques à l’aune de nos traditions, au nom de je ne sais quel ethnocentrisme ». Or, s’il n’est pas question de croisade religieuse, s’il n’est plus question d’importer « en bloc l’occident et ses valeurs » (Villepin), il n’est question désormais que de défendre « l’aune de nos traditions » sous peine d’une tragédie, celle de la libanisation (Villepin). Pour l’éviter, il est indispensable d’avoir une vision lucide des situations (ne plus nier l’existence d’un antagonisme, d’une concurrence de civilisations), de ne pas négliger les avertissements surtout quand ils sont expressément formulés, de manifester la volonté farouche de défendre « nos traditions », et d’éviter la critique inefficace et préjudiciable des pays qui les partagent (« petit ou grand Satan »). Selon George Orwell (1903-1950), " tôt ou tard une vision erronée se heurte durement à une réalité authentique, habituellement sur un champ de bataille".
En enchainant par "La façon la plus rapide de mettre fin à une guerre est de la perdre », il annonçait l’impasse dans laquelle se trouve le monde occidental, résumée ainsi par M. Guy Millière : « s’il y a soixante dix ans, le mot d’ordre générique face au danger totalitaire était celui de l’apaisement, il est aujourd’hui infiniment pire encore, puisqu’il est celui de la reddition préventive. ».
L’histoire repasse-t-elle les plats ? Prouvons que le « suicide des démocraties » (JF Revel) n’est pas obligatoire.

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11 Juin2014

JOUR DE GREVE.Chronique de l’Association des Contribuables de l’Intercommunalité d’Aubagne

Ecrit par 11 juin 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, France

La France paralysée s’attend à un « mercredi noir ». Mais les contribuables ont-ils à l’esprit, à cet instant, qu’au nom de l’exercice de la démocratie, ils financent leur propre désarroi ? Ils financent ainsi les dépenses, d’une part des syndicats, d’autre part des partis politiques, enfin de la presse. 1- Naguère un rapport parlementaire, celui de M. Perruchot, a été mis au pilon parce que non voté, droite et gauche confondues dans un même élan de courage. Pour mémoire, les cotisations de ceux qui sont en grève ne contribuent que pour 20 % des ressources nécessaires à leurs actions. 2- « Contribuables associés » vient de publier une brochure intitulée « l’argent des partis politiques ». M. Alain Dumait, dans l’incipit de son éditorial, affirme « Rien ne justifie moralement le financement public des partis politiques ». En 2012, la part des cotisations des adhérents représente 16,1 % des ressources du PS, 9,7 % de l’UMP et 8,6 % du PCF. Connaitre la contribution de leurs élus ne manque pas d’intérêt : 25 % pour le PS, 2,7 % pour l’UMP, 37,5 % pour le PCF. Les contribuables servent à fabriquer des élus ! 3- Les contribuables ont financé 200 journaux pour la somme de 288 823 413 € en 2013. Apparemment aucun titre ne refuse cette manne. Certes, l’article 4 de la Constitution Française dispose : « les partis et les groupements politiques concourent à l’expression du suffrage ». Pourtant 83 % des Français s’opposent à leur financement et le taux d’abstention dans les consultations électorales atteint 56 à 59 % dans les plus mauvais des cas et 36 % dans le meilleur. En pratique, un contribuable sur deux est contraint de payer pour subir les désagréments d’une journée de grève, pour contribuer à la carrière d’un candidat, pour lire les recensions souvent partisanes des évènements nationaux ou mondiaux. Bah ! Comme le disait le chansonnier Jean Amadou des conquêtes féminines : « on leur fait la cour pendant six mois, et on les cocufie pendant six ans ».

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09 Juin2014

L’Europe que j’aimerais par Roger Saint Pierre (Ligne Droite)

Ecrit par 9 juin 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

Les médias ont pour habitude de classer les Français en deux catégories : les pro et les anti européens. En réalité, que nous le voulions ou non, nous sommes tous européens.

Européens de souche mais surtout de civilisation. Or, cette civilisation est en danger et il n’est pas un seul pays capable à lui seul de la sauver. L’union n’est pas une option; c’est une question de vie ou de mort.

La seule chose qui peut nous diviser, est de savoir si cette union doit être plus ou moins profonde et prendre la forme d’une union commerciale, financière ou éventuellement politique.

Une union commerciale ne serait qu’une zone de libre échange comme il en existe plusieurs à travers le monde. C’est l’Europe à la britannique, celle qui permet aux pays signataires d’échanger entre eux des marchandises sans acquitter de droits de douane. Il n’est alors pas nécessaire de former une zone englobant de nombreux pays. Des accords bilatéraux peuvent très bien faire l’affaire; mais quels en sont les bénéfices ? En réalité ils sont assez minces car les signataires s’aperçoivent très vite que les droits de douanes ne sont qu’une infime partie des barrières que chaque pays peut ériger pour se protéger contre les importations venant de pays voisins. Les taxes, les règlements sanitaires, écologiques ou sécuritaires sont d’autres moyens plus insidieux mais plus efficaces encore. D’autre part, les niveaux de salaires et les prestations sociales qui gonflent les prix de revient rendent souvent difficile pour un pays de rester compétitif avec ses voisins. Ce handicap peut être temporairement effacé par une dévaluation de la monnaie nationale. Un sport que la France a plus ou moins efficacement pratiqué dans les années qui ont suivi la deuxième guerre mondiale.

 

De ces constatations sont venues les idées d’une commission européenne chargée de rétablir un certain équilibre réglementaire grâce à des directives, suivi par la création d’une monnaie unique qui ne permettrait plus à un pays de dévaluer sa monnaie afin d’effacer les stigmates de sa mauvaise gestion. Malheureusement ces idées, aussi géniales soient-elles, se sont très vite heurtées à la dure réalité et au constat que l’Europe avait sans doute mis la charrue avant les bœufs.

 

En premier lieu, la commission européenne n’est pas un gouvernement fédéral. Les décisions importantes ne peuvent être prises qu’à l’unanimité des chefs d’états des pays membres, ce qui signifie que le plus petit pays peut à lui seul bloquer certains projets, même si cruciaux pour l’ensemble. Il en est résulté que les organismes bruxellois passent leur temps à rédiger des textes de moindre intérêt, comme pour rendre les WC européens écologiques ou pour déterminer la dimension des tomates. Un retour sur investissement nul et même totalement négatif si l’on considère les dépenses que les pays membres doivent effectuer pour essayer, tant bien que mal, de mettre en œuvre les directives reçues de Bruxelles.

 

La politique étrangère et de sécurité commune (PESC) reste un cas particulier. Dans ce domaine, le processus de décision reste largement intergouvernemental et le vote à l’unanimité est le mode quasi exclusif de décision. En pratique, les décisions sont prises par consensus et les votes sont exceptionnels.

C’est le Conseil européen (donc les chefs d’État et de gouvernement, organe collégial composé du Premier ministre des ministres et des secrétaires d’Etat chargé de l’exécution des lois et de la direction de la politique nationale.), qui détermine les objectifs stratégiques de l’UE. Le droit d’initiative revient aux États membres et au haut représentant pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. Le Conseil vote dans la quasi-totalité des cas à l’unanimité. Le Parlement européen, quant à lui, est informé, parfois consulté, sur les choix fondamentaux.

Le problème, c’est qu’une politique étrangère et de sécurité, pour être efficace, doit s’appuyer sur un système de défense, militaire mais aussi diplomatique et du renseignement. Seules la France et la Grande-Bretagne possèdent un dispositif crédible dans ces domaines. L’Allemagne elle-même, dont la puissance économique domine l’Europe, ne peut, pour des raisons historiques, jouer le moindre rôle dans ces domaines essentiels. Ceci étant établi, il est facile de comprendre que les deux seuls pays capables d’agir au plan international n’aient nulle envie de partager leurs informations. La crise aidant, leur capacité d’action va en diminuant, ce qui les incite parfois à chercher de l’aide matérielle auprès des autres membres de l’Union Européenne, essuyant le plus souvent une fin de non-recevoir. Il est clair que seule une véritable armée européenne, soutenue par une Centrale d’Intelligence Européenne, permettrait à l’Europe de peser en tant que telle sur les affaires du monde. Mais en même temps, cela ne pourrait se faire dans une UE de 28 membres, sauf si nous en faisions une fédération à l’américaine, dans laquelle ces prérogatives seraient réservées à un état fédéral très puissant.

Rappelons alors que l’état fédéral américain a pris plusieurs siècles à se construire, depuis la déclaration d’indépendance en 1776 et malgré une guerre de sécession dont certaines traces subsistent encore de nos jours. Autant dire que nous ne sommes pas à la veille d’une telle solution pour le vieux continent.

 

Alors que faire ? De toute évidence, reprendre tout à zéro avec une Union Européenne réduite à une dizaine de pays, au grand maximum. Une monnaie unique que pourraient conserver les autres pays, mais sans le soutien de la Banque Centrale Européenne. L’euro grec pourrait alors fluctuer par rapport à l’euro de la BCE, comme le dollar canadien fluctue par rapport au dollar américain. Des accords commerciaux bilatéraux resteraient possibles.

 

Deux préalables essentiels subsistent pour faire de ce noyau dur une véritable union, capable de jouer un rôle international significatif : l’Allemagne devra s’affranchir des contraintes héritées de la deuxième guerre mondiale et la Grande Bretagne choisir entre le continent et le grand large.

 

 

 

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07 Juin2014

LES TROIS SAGES DE L’UMP

Ecrit par 7 juin 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

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