• Accueil
  • Actualité
  • Nos Publications
    • Ligne Editoriale
    • Evénements
    • Paroles de Militants
  • Dans La Presse
  • Thématique
    • Culture
    • Ecologie
    • Economie
    • Europe
    • France
    • International
    • Politique
    • Société
  • Agenda
  • Accueil
  • Actualité
02 Sep2014

Ce que le petit programme de travail de Christiane Taubira réserve à la justice (et à la société) française

Ecrit par 2 septembre 2014. Admin. Publié dans Actualité, Dans La Presse, Société

Universitaire et avocat, Gérald Pandelon est docteur en droit pénal et en sciences politiques. Diplômé de Sciences Po., il est également chargé d'enseignement.  Il est un membre éminent de La Droite Libre.                     Voici son interview dans Atalntico sur le projet de loi que prépare Taubira pour les mineurs.

Atlantico : Christiane Taubira a avancé au début de l'été vouloir "spécialiser la justice pour les mineurs", et imaginer ce que pourrait-être la justice au XXème siècle. D'après les nombreuses fuites qui ont essaimé l'actualité depuis, et qui ont fait réagir vivement pour la partie délinquance des mineurs, qu’a pu prévoir Christiane Taubira pour la rentrée ?

Gérald Pandelon : Si la contrainte pénale apparaissait comme une solution pour apaiser les conflits, elle va contribuer encore davantage à nourrir ce sentiment d'impunité des jeunes délinquants ; un sentiment qui risque, à terme, de conduire à un chaos et un laxisme généralisés puisque les hypothèses, déjà extrêmement réduites d'incarcération pour les
mineurs, se verront encore limitées. Or, dans un contexte de crise de l'autorité, et de déclin des marqueurs identitaires dans nos sociétés sécularisées, quels sont les repères suffisamment forts à l'œuvre dans la politique pénale ? Aucun.
Concrètement, il est en effet inquiétant de constater que la contrainte pénale pourra être appliquée à des délits jugés graves, comme le trafic de stupéfiants et que l'objectif prioritaire demeure pour le gouvernement de "vider les prisons" alors que l'incarcération constitue,

Continuez à lire:   http://www.atlantico.fr/decryptage/que-petit-programme-travail-christiane-taubira-reserve-justice-et-societe-francaise-justice-mineurs-et-justice-au-xxie-siecle-1728768.html#gKBaU4HWeJRCVARC.99

 

 

Lire la suite Aucun commentaire

31 Août2014

Le Clin d’oeil de « Ligne Droite » à l’actualité

Ecrit par 31 août 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

Deuxième temps de Valls. La tête commence à tourner à beaucoup de gens mais François Hollande, lui, tourne en rond. Il vient de brûler sa dernière cartouche en forçant le maintien de Christiane Taubira pour garder les Sceaux. La prochaine fois, il lui faudra sérieusement considérer la dissolution de l’Assemblée ou sa propre démission. Une dissolution entraînerait sans le moindre doute une période de cohabitation. Une solution qui lui conviendrait parfaitement tant il a un goût prononcé pour « inaugurer les chrysanthèmes », suivant la formule consacrée, plutôt que pour gouverner la France. Mais qui donc serait en mesure aujourd’hui de prendre la place de Manuel Valls à Matignon ? Et avec quelle majorité pourrait-il/elle gouverner ? Il apparaît clair que les Français sont aujourd’hui tellement amers envers la classe politique que, en plus d’un taux d’abstention record, ils risquent d’éparpiller leurs voix. Nous verrions une baisse considérable des inconditionnels de la gauche, eux-mêmes très divisés et en nombre insuffisant pour remplir les bancs de l’Assemblée. On voit mal les électeurs renvoyer aux manettes l’UMP, bien trop empêtrée dans des affaires réelles ou suposées, et qui aura besoin de temps si elle doit s’en sortir un jour. Sarkozy ne se voit sans doute pas dans un autre rôle que celui de Président et son fichu caractère ne le prédispose pas à une cohabitation avec Hollande. Reste Marine Le Pen. Elle a déjà annoncé la couleur, en précisant toutefois qu’elle accepterait « si les Français lui donnait une majorité ». Mais nos médias ont tellement manipulé l’opinion ces dernières années qu’il n’est pas certain que les électeurs aillent beaucoup plus loin que l’envoi d’un grand nombre de députés FN à l’Assemblée, mais bien en dessous de la majorité absolue. De plus, le programme du FN, pour être appliqué, demanderait des pouvoirs qu’une simple cohabitation ne lui donnerait pas. Mais surtout, la situation de la France est dans un tel état que seul un Président fort, véritable Chef d’État, prêt à utiliser toutes les armes que lui confère la constitution – et même à en créer d’autres par référendum – pourrait être en mesure de mener la politique dont nous avons désespérément besoin.

Le troisième temps de la valse se doit donc d’être la démission de François Hollande.

 

Une situation illustrée par le millésime 2014 de la traditionnelle « université d’été » du PS à La Rochelle. Loin de la grand-messe habituelle, les très nombreux « frondeurs » du parti se sont réunis dans un amphithéâtre universitaire. Au premier rang de la réunion, qui a vu la naissance du mouvement « Vive la Gauche », se trouvaient Henri Emmanuelli et de nombreux parlementaires, sans compter la visite surprise de Christiane Taubira, ovationnée par la salle, alors que le nom de Manuel Valls était copieusement sifflé. Ce dernier a quand même voulu apaiser les esprits. Un rôle qui lui convient peu mais avait-il le choix ? Aux « frondeurs » qui l’accusent de mener une politique d’austérité, il aurait pu répondre d’aller voir ce qui se passe dans les pays où il y a une réelle austérité : diminution des salaires, suppression de la durée des indemnisations chômage, diminution du nombre de fonctionnaires, baisse des salaires des fonctionnaires etc.

Mais il ne l’a pas fait !

 

Dissolution et élections anticipées seront, par contre, bien au programme de l’Ukraine. Le président Porochenko a annoncé la dissolution du Parlement ukrainien et l'organisation d'élections législatives anticipées le 26 octobre. Les rebelles ont annoncé hier avoir lancé une offensive au sud de Donetsk, mais Kiev dit avoir repoussé ces attaques et capturé des soldats russes en territoire ukrainien. La participation active de soldats russes aux cotés des rebelles est-ukrainiens est désormais avérée et la défense de Poutine, qui affirme qu’il s’agit de « volontaires » n’y change rien.

 

Le Conseil européen a choisi Donald Tusk comme prochain président du Conseil européen, à la place du Belge Hermann Van Rompuy. L'Italienne Federica Mogherini prendra la tête de la diplomatie européenne, en remplacement de la britannique Catherine Ashton dont le passage à ce poste sera passé totalement inaperçu. Il en sera de même avec sa successeuse tant il est impossible de créer une fonction en l’absence d’organe. Pas de diplomatie sans défense, car il faut avoir les moyens de sa politique étrangère et l’Union Européenne en est totalement dépourvu.

 

Le califat de l'EI continue son nettoyage ethnique, commettant de nombreuses exactions dans le nord de l'Irak, notamment contre les minorités yazidie et chrétiennes. L'armée irakienne, appuyée par des miliciens chiites et combattants kurdes, a lancé un assaut pour desserrer l'étau autour de la ville turcomane chiite d'Amerli, à 160 km au nord de Bagdad, assiégée depuis plus de deux mois. Parallèlement, des avions américains, australiens, français et britanniques larguent de l'aide humanitaire sur la région. Mais les soldats irakiens, appuyés par des miliciens chiites et soutenus par des frappes aériennes coordonnées américaines progressent très lentement, village après village.

Les monarchies du Golfe se sont déclarées prêtes à agir, après un avertissement du roi saoudien contre le danger de ces djihadistes : « si on les néglige, je suis sûr qu'ils parviendront au bout d'un mois en Europe, et un mois plus tard en Amérique ». Cela fait froid dans le dos !

 

Nous aurions pu faire notre bonne nouvelle de la semaine du cessez-le-feu entre Israël et la bande de Gaza mais, à la réflexion, nous attendrons un peu.

 

Il est toutefois préférable de ne pas attendre pour nommer bonne nouvelle de la semaine la déclaration d'amour aux entreprises de Manuel Valls à l'ouverture de l'université du Medef. Il faut faire vite : cela risque de ne pas durer !

 

Lire la suite Aucun commentaire

28 Août2014

Pierre Monzani dans une émission de TV Liberté

Ecrit par 28 août 2014. Admin. Publié dans Actualité, Dans La Presse, France

Suivre le lien :  http://www.tvlibertes.com/?p=2658 

 

Lire la suite Aucun commentaire

24 Août2014

Du fürher au calife par Vincent Normandin (Ligne Droite)

Ecrit par 24 août 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

L'occident doit prendre très au sérieux l'auto-proclamation le 29 juin dernier comme Calife d'Abou Bakr al Baghdadi qui jusque là était le chef de l'état islamique en Irak et au Levant (EEIL). Il n'avait  précédemment fait allégeance qu'à El Qaïda dans le combat entre les sunnites, évincés du pouvoir, et les chiites à qui ce pouvoir était échu après la chute de Saddam Hussein, suite à la deuxième intervention militaire américaine dans ce pays. Son prédécesseur s'était lui aussi proclamé Calife, mais sa mort rapide mit fin au rétablissement théorique de cette instance de l'Islam en déshérence depuis que Kemal Atatürk avait, en 1922, laïcisé l'organisation politique de son pays pour le démocratiser.

Les derniers Califes étaient tous turcs, mais leur influence sur le reste du monde musulman n'a jamais eu, et de loin, l'ampleur des premiers successeurs de Mahomet dont il faut se rappeler que le premier était Mahomet lui-même et que le théâtre de son magistère était l'Arabie.

Sa succession divisa ses fidèles entre deux califes dont le premier était son oncle et beau-père Abou Bakr, suivi par 90 % des musulmans de l'époque, et l'autre son gendre, Ali, puis les deux fils de ce dernier. Ceux qui suivirent Abou Bakr se déclarèrent sunnites, les autres chiites.

Ce n'est dont pas par hasard que quinze siècles plus tard, après un parcours historique qu'il n'est pas utile de retracer ici – si ce n'est pour dire que les Califats sunnites furent les plus brillants et les plus durables – leurs héritiers spirituels se retrouvent face à face dans et autour des pays  qui entourent celui où l'Islam est né.

 

Certes les chiffres ne sont pas tout, mais ils est important de les connaître quand on s'intéresse au devenir politique et peut-être militaire de toute cette zone géographique et de son extension possible : un conflit militaire qui concernerait aussi les pays occidentaux où il est déjà largement représenté via les immigrations  musulmanes incessantes qui s'y sont installées.

Les chiites sont 75 % à Bahreïn, 54% en Irak, 30% au Liban, 27% aux Emirats, 25% au Koweït, 20% au Qatar, en Afghanistan et au Pakistan et 10 % seulement en Arabie saoudite. Mais 98% en Iran, seul grand pays tenté par cette écrasante majorité chiite de concurrencer dans cette zone l'influence politique des sunnites  sur ses voisins. Ils pourraient le faire en s'appuyant sur ceux de leur mouvance  vivant dans les pays où ils sont minoritaires et même là où ils sont  majoritaires (Bahreïn) mais y sont gouvernés par des sunnites.

La guerre déclarée par Saddam Hussein à l'Iran a mis en branle un processus dont résultent les déséquilibres actuels. La seconde guerre contre l'Irak, initiée par les USA et qui a abouti à son renversement, a suscité l'apparition d'une résistance armée des sunnites d'Irak, soutiens de Saddam Hussein lesquels, bien que minoritaires, occupaient sous Saddam tous les postes politiques dans le pays. La guerre qu'ils engagèrent, favorisée par l'incapacité des chiites ayant accédé au pouvoir à rétablir l'ordre dans le pays, a vu ainsi les sunnites se rallier à El Qaïda et reprendre le contrôle d'une large partie du pays.

Avec le départ des troupes américaines, tout cela fut progressivement abandonné par l'armée et l'administration au pouvoir qui s'est effondrée comme un château de cartes devant la férocité de combattants se réclamant d'Allah. Abou Baker el Baghdadi (un prénom adopté comme symbole : celui du premier calife sunnite ) dispose maintenant de moyens considérables, d'argent, et surtout d'une pugnacité féroce qui lui permit de voler de victoire en victoire, avec des troupes galvanisées par la foi la plus sauvage.

 

Son titre de Calife, le fait qu'il soit apparu alors qu'il dissimulait jusqu'ici son image, tout indique que nous sommes loin de l'organisation, assez  modeste en fait, connue sous le nom d'El Qaïda, qui se bornait à susciter des vocations de djihadistes qu'elle formait et endoctrinait directement et indirectement et dont l'exploit majeur fut le fameux 11 septembre qui frappa les Etats-Unis. Exploit qui, en même temps, suscita dans les pays occidentaux des mesures propres à identifier, avant leur passage à l'acte, les djihadistes potentiels, ce qui en réduisit progressivement l'efficacité à presque rien.

Avec le "Calife" Abou-Baker El-Baghdadi et son exigence d'une allégeance de tous les musulmans de sa zone d'action qui vise l'ensemble des pays arabes, nous sommes en présence d'une situation qui présente une analogie certaine avec le Mein Kampf d'Hitler que l'occident n'avait absolument pas pris au sérieux. Au point de lui avoir concédé les honteux accords de Munich qui lui donnèrent  une sorte de  blanc seing pour lancer son entreprise de conquête de "son espace vital" en Europe.

On connaît la suite !  Jusqu'il y a peu nous en étions aussi restés contre ce nouveau calife dans le domaine de l'incantation. Il a fallu sa prise de contrôle du barrage de Mossoul, qui lui eût permis d'inonder une partie du pays et se rendre ainsi maître de Bagdad, pour que les Etats-Unis, qui y possèdent déjà toute une infrastructure économique et une antenne de ses services spéciaux, se décident à utiliser des frappes aériennes pour intervenir au Kurdistan autrement que par des mots. Mais il est bien tard ! Déjà un nombre très important de Chrétiens (130.000 à ce jour sur 500.000), d'Yezidis (plus de 100.000 sur 700.000) ont été chassés des zones qu'ils occupent depuis toujours, des églises incendiées, les autres lieux de culte profanés et détruits, se réfugiant dans les montagnes pour échapper aux assauts sauvages préparés par des exécutions collectives, le viol de femmes et les déchaînements de fous d'Allah qui rêvent de mourir pour gagner Son paradis. Jusqu'ici seule la grande Bretagne, alliée indéfectible des États-Unis, participait  quelque peu à l'opération U.S. Quant à la France, elle a, avec d'autres, pris en charge l'assistance humanitaire des populations en détresse et, depuis peu, fournit également des armements aux Kurdes dont les moyens sont, quantitativement et qualitativement, très en dessous de ceux dont dispose le Calife qui, lui, a récupéré des armes sophistiquées : chars, blindés légers et fusées, abandonnés sans combat par l'armée régulière de Bagdad.

 

Le problème reste donc entier. Une solution politique réintégrant les sunnites, les kurdes et des chrétiens au niveau national prendra du temps et ce n'est pas celui de la guerre ! D'autant que Massoud El Barzani, qui a arraché par un combat de trente années l'autonomie de sa région au gouvernement irakien et dispose  d'une part importante des gisements du pétrole irakien dans une zone située hors de ses frontières historiques, rêve d'une indépendance qui pérenniserait cet acquit que lui conteste Bagdad. Acquit que les Américains comme nous-même soutiennent sans le dire, car ce pétrole-là coule à bas prix via la Turquie, ce qui assouplit le marché mondial des carburants !

Nous devons donc suivre attentivement ce que va faire le nouveau calife dont l'aire qu'il contrôle déjà s'étale  sur la Syrie, une partie de l'Irak, déborde  au Liban et a dans ses visées tous les pays arabes du proche et du moyen orient, avec des gens qui partagent ses convictions dans toute la zone et même chez nous : selon un sondage récent  plus de 25 % des jeunes Français musulmans en approuveraient les objectifs  et plusieurs centaines, sinon plus d'un millier, y participent activement !  

Le nazisme et l'islamisme ont donc pareillement affiché la couleur avec beaucoup  de gens acquis à leur cause. Ne laissons pas l'Histoire bégayer.

 

Lire la suite Aucun commentaire

  • 1
  • ...
  • 61
  • 62
  • 63
  • 64
  • ...
  • 78

Articles Récents

  • Guerre des gangs : mais pourquoi personne ne sait-il stopper la Marseillisation de la France ? 18 août 2024
  • Garde à vue de militantes anti-migrants délinquants : une rupture d’équité entre citoyens français ? 11 avril 2024
  • Attaques au couteau, narcovilles, home jackings & refuges contre le harcèlement de rue : comment expliquer la résignation française face à la sudamericanisation du pays ? 10 mars 2024

Commentaires Récents

  • Libre journal de géopolitique profonde du 12 octobre 2024 : "La démocratie à l épreuve de la mondialisation" - Radio Courtoisie

    12 octobre 2024 | #

    […] Oskar Freysinger, personnalité politique suisse, membre de l’Union démocratique du centre, fondateur de l’UDC Valais, ancien député du canton du Valais au Conseil national, ancien conseiller d’État valaisan • Christian Vanneste, homme politique, essayiste français, ancien membre du RPR puis de l’UMP, ancien député de la dixième circonscription du Nord, ancien président du RPF, président du think tank la Droite libre […]

Error: You are not connected to Twitter.