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06 Nov2014

LE DESAMOUR DES PRESIDENTS DE LA REPUBLIQUE

Ecrit par 6 novembre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

~~LE DESAMOUR DES PRESIDENTS DE LA REPUBLIQUE
Chronique de l’association des contribuables de l’intercommunalité d’Aubagne
Gabriel Lévy
6 novembre 2014


Des Français détestent le président actuel, comme ils ont détesté le précédent, et comme ils ont détesté l’antépénultième. Se multiplient ainsi pamphlets et caricatures car  « s’il est dur de haïr tout seul, à plusieurs c’est un vrai plaisir ».


Les conditions de leur élection sont-elles la cause d’un désamour précoce ?


La désillusion pour M. Sarkozy, élu comme un messie (« Ah, je l’ai trop aimé pour ne le point haïr »), l’erreur pour M. Hollande, élu uniquement pour punir son prédécesseur (mais « Peut-on haïr sans cesse et punit on toujours ? »), « La méprise » pour M. Chirac, élu par défaut, expliquent et justifient assurément les « intermittences du cœur » des électeurs.


Francis Bacon (1561-1626) écrivait : "Il y a trois sortes d'ambition : la première, c'est de gouverner un peuple et d'en faire l'instrument de ses desseins; la seconde, c'est d'élever son pays et de lui assurer la suprématie sur tous les autres; la troisième, c'est d'élever l'humanité tout entière, en augmentant le trésor de ses connaissances". C’est surtout à la première que répondent les candidats à la présidence de la république, parfois, mais à peine, à la seconde. Quant à la troisième elle est réservée aux hommes d’exception : un par siècle !


Les élections sont devenues un spectacle, évidemment télévisé, comme un match de boxe quand il s’agit de la présidentielle, de football quand il s’agit des législatives. Nous sommes bon public et le « look » l’emportant sur le raisonnement, inutile de nous plaindre ensuite d’hériter de ludions.


Animés d’un « désir immodéré de gloire », couronnement de leur très longue carrière et de  « l’épopée de soi », ces candidats pensent-ils sincèrement : « être utile aux hommes ! Est-il bien sûr qu'on fasse autre chose que les amuser, et qu'il y ait grande différence entre le philosophe (l’homme politique) et le joueur de flûte ? Ils écoutent l'un et l'autre avec plaisir ou dédain, et demeurent ce qu'ils sont. ." (Lettre de Diderot à Voltaire, 19 février 1758).


Le désamour, le ressentiment, parfois l’agressivité visent aussi les élus du second rang qui accusent alors leurs contestateurs de « populisme », de « poujadisme », oubliant la cause (avantages anormaux ou négligences fiscales) pour s’indigner de la conséquence (l’exigence de transparence pour les élus (1) et l’exaspération que les révélations suscitent).


La caricature leur est intolérable, sachant cependant qu’elle est depuis toujours l’expression inépuisable des déçus. On rit aujourd’hui encore – à la représentation d’une pièce jouée au théâtre Montparnasse et intitulée la colère du tigre – d’une boutade attribuée à Clemenceau selon laquelle « La moitié des politiciens n'est capable de rien, l'autre moitié est capable de tout ».
Boutade seulement, car la France ne manque pas d’hommes politiques aux qualités incontestables, et sans doute à la morale et à l’éthique irréprochables. Nombreux sont ceux qui font un diagnostic exact de la situation du pays et peu ignorent les solutions au marasme économique, mais « en général, les gens intelligents ne sont pas courageux et les gens courageux ne sont pas intelligents » (De Gaulle).

(1) Un président de groupe et le président de la prestigieuse commission des finances demandent à l’assemblée nationale de porter plainte contre la « violation du secret fiscal » dont ce dernier a été la « victime ».

 

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03 Nov2014

Le Clin d’oeil de Ligne Droite à l’actualité de la semaine

Ecrit par 3 novembre 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

Pressé par Bruxelles de respecter les engagements de la France en matière budgétaire, le gouvernement a trouvé 3,6 milliards d’euros sous les tapis de Bercy pour ramener notre déficit 2015 à 4,1% du PIB, toujours loin des 3% espérés. Pas d’économies supplémentaires mais le résultat d’un crayon taillé plus finement pour recalculer certaines rentrées fiscales et les intérêts de la dette publique. Il est probable que la Commission européenne va faire semblant de croire à ces prévisions, pourtant peu fiables si l’on considère la constance avec laquelle la France de François Hollande a raté tous ses objectifs et renié toutes ses promesses depuis 2012. Notons en passant l’augmentation des rentrées fiscales, ainsi que la réduction des dotations aux régions et départements également prévue, qui va sans doute entraîner une hausse des impôts locaux, à l’encontre des promesses de gel de la fiscalité cent fois répétées par l’exécutif.

Si la lettre envoyée à Bruxelles pour annoncer les « efforts » supplémentaires promis par la France va peut-être rassurer la Commission, ce ne sera sans doute pas suffisant pour les agences de notation et encore moins pour d’autres pays de l’UE qui voient d’un très mauvais œil l’indulgence accordée à la France alors que, de leur coté, ils ont dû faire d’énormes efforts. Cette lettre ne sera sans doute qu’un torchon de papier pour certains comme la Grèce ou le Portugal.

 

A propos de torchon, il brûle entre François Hollande et son Premier Ministre. Les piques du premier à ce dernier lors de la cérémonie de l’élévation à la dignité de Grand Croix dans l’ordre du Mérite de Manuel Valls ont suscité de nombreux commentaires. Soucieux de ne pas verser de l’huile sur le feu, le chef du gouvernement a expliqué, dans le quotidien néerlandais NRB Handelsblad, que le président sortant a « une vocation naturelle à être candidat » à la prochaine présidentielle. Ajoutant :

« C'est ma tâche de l'aider afin que la France en 2017 soit dans un meilleur état qu'en 2012  ».

Une déclaration sans grande conséquence, personne ne voyant actuellement la moindre chance à François Hollande de faire un second mandat, y compris chez les Socialistes. Mais Manuel Valls a compris que son sort est, dans une grande mesure, lié à celui de son patron.

 

Bien entendu, cette guerre fratricide entre nos deux chefs de l’exécutif n’est pas comparable à celle dans laquelle le Moyen-Orient s’enfonce semaine après semaine. Chaque succès proclamé par l’État Islamiste est immédiatement suivi de l’annonce de succès occidentaux. Les frappes aériennes sont a priori efficaces mais les combats aux sols reprennent immédiatement après. Les renforts kurdes ont permis une certaine stabilisation, mais la frontière entre la Turquie et les zones de conflits reste soumise à la volonté d’un Erdogan toujours réticent : « pourquoi les Occidentaux s’intéressent-ils tant à Kobané ? » C’est la question qu’il a posée vendredi, lors d’une rencontre organisée à Paris par l’Institut français des relations internationales (IFRI). « Actuellement, on ne parle que de Kobané, assailli par Daech », s’est plaint Erdogan, qui refuse d’utiliser le terme Etat islamique. « Il y a très peu de civils à Kobané. Kobané ne représente qu’une partie minime du drame dans la région. Y a-t-il de l’or, des diamants. Pourquoi Kobané ? ». Avec un tel « allié », les Occidentaux sont très mal partis . Bien sûr, Obama n’est pas George Bush et il y a peu de chances que les américains interviennent avec des troupes au sol. Nous en saurons plus après les élections de mid-term de mardi prochain qui vont voir remis en jeu la totalité des 435 sièges de la chambre basse, un tiers du Sénat et 38 Gouverneurs d’État. Le Président américain, déjà peu solide , pourrait en sortir encore affaibli. Une situation qui peut nous sembler paradoxale au vu des bons résultats économiques américains mais qui s’explique dans un pays essentiellement libéral où le Chef de l’État est tenu responsable lorsque l’économie va mal mais ne retire que peu de crédit lorsque les affaires vont mieux.

 

Une situation politique aux antipodes de celle de Vladimir Poutine qui défie l’Occident en soutenant le scrutin organisé dans l’est de l’Ukraine par les pro-russes, deux semaines seulement après les élections législatives organisées par Kiev et qui ont vu une victoire des pro-occidentaux, victoire entachée par l’absence de bureaux de vote dans l’est.

 

Le Burkina-Faso est entré en révolution. Comme dans beaucoup de pays africains, la démocratie telle que nous la concevons n’y est pas de mise. La limite entre un Président élu et un autocrate reste ténue. Blaise Compaoré ayant tenté de faire modifier la constitution afin de prolonger son mandat au-delà des 27 ans déjà accomplis s’est vu désavoué par son peuple. L’armée a pris le pouvoir et le lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida a été nommé à la tête de l’État pour une période de transition. La France a appelé à « la tenue rapide d’élections démocratiques ». Il est vrai que toute instabilité dans ce pays, qui possède une frontière de mille kilomètres avec le Mali, a de quoi nous inquiéter.

 

La semaine en France a été marquée par le déchaînement des médias provoqué par le décès d’un jeune manifestant contre le projet de barrage de Sivens, suite à une grenade lancée par les forces de l’ordre. Bien sûr ces manifestations finissent le plus souvent par être investies par des voyous venus « casser du flic ». Mais il reste que nos écologistes leur en offrent trop souvent l’occasion et que notre gouvernement actuel ne sait pas comment régler ces différents par la négociation.

Il sera désormais interdit aux gendarmes d’utiliser ces grenades contre les manifestants.

 

Par contre, nos centrales nucléaires étant régulièrement survolées par des drones, la bonne nouvelle de la semaine a été d’autoriser les gendarmes à abattre ces appareils. Mais ces drones étant contrôlés par radiocommande, on peut regretter qu’il ne soit pas possible de brouiller les signaux.

 

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31 Oct2014

QUE DIABLE ALLONS-NOUS FAIRE DANS CETTE GALERE TURQUE ?

Ecrit par 31 octobre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

L’Europe a-t-elle  besoin d’un allié aussi peu fiable ?


La Turquie s’est enfin décidée à intervenir dans le conflit opposant l’Europe et les Etats-Unis à l’Etat Islamique pour sauver une ville assiégée. Elle le fait avec parcimonie, puisqu’il s’agit de ne laisser passer que 150 soldats kurdes.

Nous persistons à ne pas comprendre, à ne pas admettre, comme 64 % des Français, ce qui nous pousse à sceller notre sort à ce pays.  La pré-adhésion de la Turquie a coûté 4,9 milliards d’euros pour la période de 2007 à 2013. La part contributive de la France est de 18,2 %, soit 892 millions d’euros. Nous avons demandé à notre député, M. Deflesselles, d’interroger le gouvernement pour confirmer ces chiffres. Nous attendons sa réponse. Mais nous savons d’ores et déjà, selon un rapport de 2009 de la Cour des Comptes Européenne, que cette somme a été octroyée malgré « des retards excessifs » des «difficultés de mise en œuvre », «une évaluation et un contrôle inadéquats ».


A quoi servent ces sommes ? En théorie : « Aide à la transition et renforcement des institutions, coopération transfrontalière et régionale (avons-nous à nous en féliciter aujourd’hui ?), développement régional, développement des ressources humaines, développement rural ». Nos euros ont-ils servi aussi à construire le palais de M. Erdogan (200.000 mètres carrés, 1.000 chambres) qui sera inauguré bientôt ?


L’utilisation de ces sommes est-elle pertinente ? « Sur les 11 projets contrôlés, deux seulement définissaient réellement leurs besoins spécifiques, en matière d'équipements, installations, activités à mettre en place nécessaires à la mise en œuvre du projet. Ainsi, en ne définissant pas leur besoins et leurs objectifs, les gestionnaires de projets ne se donnaient pas d'obligation de réussite. Ainsi, nous pouvons donc estimer que 18% des 132 projets ont été menés à bien ».


Allons-nous  continuer à distraire ces sommes du budget de la France, alors que personne ne croit plus au succès de cette entreprise ? En 2010, puis en 2013, des députés courageux ont proposé, par des amendements au projet de budget, de supprimer la part contributive de la France. En vain !


Le régime de la Turquie étant devenu ce qu’il est, ce pays ne sera jamais un allié fiable. M. Erdogan (et son « peuple », puisqu’il a été brillamment élu par lui) rêvent d’un califat. Aucune chance de le trouver à nos côtés pour combattre des califats ; un pays du Proche Orient en a déjà fait l’expérience après 50 ans d’amitié.


Sage conseil de Molière à nos députés « Si n'être point cocu vous semble un si grand bien/ Ne vous point marier en est le vrai moyen. » (Les Femmes savantes)
 

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25 Oct2014

APRES EUX, LE DELUGE

Ecrit par 25 octobre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, Politique

~~APRES EUX, LE DELUGE.

Chronique de l’association des contribuables de l’intercommunalité d’Aubagne

Gabriel Lévy
25 octobre 2014


« Le triomphe des démagogies est passager ». Quelques semaines seulement pour les dirigeants socialistes. Etait-ce un triomphe ? Même pas. Seulement un trophée décroché par hasard. Et Charles Péguy de conclure : « mais les ruines sont éternelles ».

Nous sommes en 2014, mais nous pouvons vous confier la suite des évènements. M. Hollande restera président, M. Vals conservera (peut-être) son poste, mais ce qui est certain est que les déficits vont s’amplifier, car il n’y a aucune possibilité de faire autrement. Les dirigeants socialistes savent qu’ils perdront le pouvoir. Pourquoi engager des réformes fondamentales au risque de gérer la faillite attendue, de remplir les rues de manifestants, de provoquer la paralysie du pays, voire d’être obligés de réprimer ? Le cauchemar !

En 1986, une « bavure policière », si tant est que cela en fût une, provoqua le décès d’un jeune étudiant et entraina des conséquences multiples et durables : la démission du ministre Devaquet, l’abandon d’une réforme, la dissolution du bataillon des voltigeurs de la police, quelques plaques commémoratives ou des noms de rue dans les villes socialo-communistes à la mémoire de l’étudiant, et le recul définitif du « pouvoir » devant toute manifestation à risques.  La droite, quelques années plus tard (Jupé 1995), crut pouvoir assumer ce risque pendant quelques jours avec le succès que l’on connait. Même résultat sous le gouvernement de M. Villepin. Depuis 30 ans, un « rideau de fer » est tombé sur toute velléité de réforme  et il est probable, que quel que soit le résultat de 2017, il ne se lèvera pas de sitôt.

Peut-on imaginer que la « nouvelle » gauche au pouvoir aujourd’hui ne soit pas instruite de la vanité de ses  tentatives ? Même si elle en manifeste le courage, deux ans pour faire des réformes régulièrement abandonnées depuis des lustres, une gageure !

Alors ? Elle fera semblant de s’activer, mais elle ronronnera, elle vaticinera sur des sujets de société (« quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots »). La gauche n’est ni sourde ni aveugle, elle sait que pour elle tout est perdu.  Elle sait que si la dette de la France dépasse aujourd’hui les 2.030 milliards d’euros, elle pourra critiquer la droite avec véhémence et organiser des rébellions, dès que la dette sera de 2.300 milliards sous le nouveau règne. Elle vivotera jusqu’à l’échéance, sans toutefois faire perdre à ses chefs le moindre avantage, ni immédiat ni futur. Elle recasera ses affidés, et la droite, toujours stupide, se gardera de disperser les dépouilles opimes de ses adversaires.

Telle est l’alternance gauche-droite faite en Grèce dans la douleur. Cependant,  il est difficile d’admettre aujourd’hui que les autres pays de  l’Europe, et la zone euro, puissent relever des dominos qui tombent les uns après les autres.

A ce « pessimisme d’humeur » pouvons-nous répondre par un « optimisme de volonté » (Alain) ? Les leaders politiques de droite et quelques leaders de gauche semblent vouloir abandonner leur langage convenu. Ainsi, sont clairement mis en cause les 35 heures, le code du travail, l’ISF, l’immigration, mais ce sont des mots et « le temps n’attend pas » (Lénine).

 

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