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14 Déc2014

Pacte d’irresponsabilité par Roger Roche – Ligne Droite

Ecrit par 14 décembre 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

La route tracée par le gouvernement a beau être pavée d’un certain nombre de bonnes intentions, elle reste, pour les entreprises, un chemin montant, sablonneux, malaisé et de tous les côtés exposé. Le chef d’entreprise n’aperçoit pas le haut de la côte. Les plus optimistes d’entre eux ne voient rien de plus urgent que de faire le dos rond et d’attendre que les mesures promises soient effectives pour en tirer des conclusions. Les autres, les plus nombreux, ont tout simplement peur. L’économie et la psychologie ne font pas bon ménage et il faut une bonne dose de confiance pour croire aux promesses de Matignon.                                             Comme la mouche du coche de La Fontaine, nos dirigeants virevoltent et piquent ceux qui tirent l’attelage de notre pays en ne songeant qu’à profiter politiquement d’une réussite éventuelle tout en se réservant le droit de rejeter sur les patrons la responsabilité d’un probable échec.

En bons politiciens, ils pensent qu’il suffit de promettre pour accomplir. De faire de grands discours pour convaincre. De demander aux autres de prendre des risques alors qu’ils restent bien à l’abri de leur ministère, assurés que, s’ils devaient être démis, on leur trouverait toujours un point de chute honorable et rémunérateur. Il leur est impossible de comprendre l’angoisse d’une PME qui voit son carnet de commandes baisser alors qu’elle a déjà du mal à fournir du travail à ses employés. Impossible également pour eux d’appréhender l’inquiétude du patron qui ne sait pas si les commandes déjà livrées seront effectivement payées à l’échéance, alors que les charges, taxes et impôts réclamés par le fisc devront être réglés sans délai et que les banques sont de plus en plus réticentes à lui prêter de l’argent.

Pour illustrer ce décalage entre les promesses gouvernementales et leur effet éventuel sur le terrain, regardons les six annonces faites par Manuel Valls en avril 2014 :

1. Charges patronales à l’URSSAF supprimées pour salariés payés au Smic… à partir de 2015.

2. Réduction de 1,8 point des cotisations familiales sur les salaires inférieurs à 3,5 fois le Smic… à partir de 2016.

3. Baisse des charges pour les artisans et travailleurs indépendants… à partir de 2015.

4. Suppression de la C3S, contribution sociale de solidarité que payent les entreprises ayant un chiffre d’affaires annuel excédent 760000 euros… à partir de 2015.

5. Baisse de l’Impôt sur les sociétés à partir de 2020 avec une étape intermédiaire… en 2017.

6. Suppression des « petites taxes » qui rapportent peu mais compliquent la vie des entreprises, avec un calendrier non défini.

En résumé, à ce jour, aucune réduction de charges n’a encore bénéficié aux entreprises alors que Manuel Valls s’est récemment permis de dénoncer l’attentisme des patrons, en exprimant son impatience à l'égard d'un patronat selon lui trop peu mobilisé pour la mise en œuvre du pacte de responsabilité et en affirmant que rien ne pouvait justifier son attentisme. Une telle attaque, combinée à la réticence d’une grande partie des députés socialistes envers ce qu’ils considèrent comme « cadeaux aux patrons » ne peut que renforcer la profonde méfiance de ces derniers envers les belles promesses du pacte.

Reste la question du CICE (crédit d’impôt compétitivité et emploi) qui devait être transformé en baisse de charges pure et simple. François Hollande a remis cette action… à 2020.

Emmanuel Macron, notre nouveau ministre de l’Économie, se devait d’avoir une loi à son nom. Ce sera la loi « croissance et activité » qui s’attaque à la concurrence du ferroviaire, assouplit les condition du travail dominical et dérégule les professions de notaires ou d’avocats. Quels que soient les mérites de ces textes, ils n’auront aucun effet sur la très grande majorité des petites et grandes entreprises. Par contre, ils suscitent la fronde des élus socialistes, ce qui va bien évidemment semer le doute dans l’esprit de patrons qui guettent avec angoisse la moindre reculade de la part d’un gouvernement sous pression sur les sujets qui les intéressent.

Quant à la simplification administrative tant attendue, elle suit son petit bonhomme de chemin. Une vingtaine de mesure de simplification pour les entreprises sont à l’étude. Mais rien de concret à court et moyen terme. A contrario, on note la mise en place dès 2015 de la prise en compte de la pénibilité pour le calcul des retraites. Une usine à gaz impossible à gérer pour les PME car cette pénibilité doit être déterminée sur des critères très précis, 10 au total dont le travail de nuit, le port de charges lourdes, le bruit… Chaque trimestre de travail pénible donne droit à des points. La tâche la plus pénible sera finalement celle du patron qui devra tenir la comptabilité du temps générateur de points face à des salariés pas forcément d’accord.

Georgina Dufoix, ancienne ministre des Affaires sociales, accusée d'avoir freiné, pour des raisons financières, la mise en place du dépistage systématique du virus du sida lors des transfusions sanguines se déclarait en 1985 « responsable mais pas coupable ».

Rien à voir, penserez-vous ? Il est vrai que le sida était à l’époque un tueur redoutable. Et pourtant, interrogé le mois dernier, le numéro 2 du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a avancé le chiffre d’un suicide tous les deux jours chez les chefs d’entreprises.

Coupables d’avoir pris des risques, responsables envers leur famille.

 

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09 Déc2014

Lepage découvre la lune

Ecrit par 9 décembre 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, Du balai !!!

L'ineffable Corinne Lepage dont tout le monde ignorerait l'existence si Chirac n'avait pas eu l'idée de la bombarder au gouvernement, et qui ne rêve que d'y retourner après avoir exploré à peu près tout le spectre politique, vient de faire la découverte du millénaire. Mettant en garde contre la violence des verts qui sabotent à peu près tous les chantiers qui se présentent, elle appelle à "éviter que l'écologie ne devienne la chose de l'extrême-gauche (…) ce qui est une catastrophe". Quant à nous, nous ferons une recommandation à Corinne Lepage : lire plus assidûment le site de La Droite Libre. Elle y aurait appris depuis très longtemps que les verts sont des ultra-gauchistes qui prônent une société de contrainte et de pénurie et que ce sont les pires de tous les extrémistes de notre pays. Rappelons-lui aussi une récente couverture de l'excellent magazine Valeurs Actuelles sur les nouveaux communistes. La guerre froide étant finie depuis 25 ans, ils sont effectivement bien plus redoutables.

Nous aurons au moins appris que Corinne Lepage était très mal informée, qu'elle ne lisait ni les journaux ni les sites web. Elle est bien trop occupée à naviguer d'un parti à l'autre et à cirer les pompes de Hollande pour qu'il lui refile un maroquin.

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09 Déc2014

« Le fossé se creuse entre les Français et les politiques »

Ecrit par 9 décembre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité


Ce truisme était énoncé dans le Figaro du 7 avril 2013. Au demeurant, les Français n’ont plus confiance en rien, ni dans leurs institutions, ni dans ceux qui exercent le pouvoir, ni dans ceux qui vont l’exercer, ni dans leur justice, ni dans leurs syndicats, ni dans l’école républicaine, ni dans … ni dans rien !


On peut accuser les Français d’être capricieux, frondeurs, révolutionnaires. Mais le mal existe et on ne peut pas accepter longtemps, dans une démocratie, que « Le dégoût et la défiance à l'égard des politiques gagnent du terrain. Pire, pour une écrasante majorité (77%), le personnel politique est corrompu. Rarement, les Français auront été aussi remontés contre les élus de tous bords. Ils éprouvent à leur encontre avant tout du dégoût (36%) et de la méfiance (32%). Et ils ne sont plus que 1% à ressentir du respect pour leurs représentants… » (Le Figaro, op. cit)

Les Echos du 17 décembre 2013 s’interrogent avec gravité sous le titre : « la France, une démocratie ? », tant « Les citoyens se sentent mal représentés. Le fonctionnement de nos institutions expliquant en grande partie ce dangereux vent de révolte ».

Le mal persiste puisqu’on lisait, encore plus récemment (3 mai 2014), dans « Libre Jugement, Libres propos » : « La V° République : un fossé entre électeurs et élus ».

Admettons-le, les Français sont versatiles, mais leurs représentants sont sourds, aveugles et, pour le moment, incorrigibles. En conséquence, la France voit naître et se multiplier organisations contestataires et sondages ravageurs, alors que les élus s’estiment injustement mal aimés.

Oui les contribuables sont contestataires. Pour ce faire, ils se sont même organisés dans un grand nombre d’associations et regroupés dans un ensemble de 350 000 militants : « Contribuables Associés ». Ses enquêtes, ainsi que celles de l’IFRAP (son homologue), sont régulièrement commentées : l’argus des  communes, la France de la fraude, les subventions aux associations, l’argent des partis politiques…

Or, cette organisation est souvent critiquée par les élus qui ne veulent pas admettre le fait que les contribuables soient dans leur rôle quand ils analysent la conduite des affaires. N’est-ce pas le principe démocratique qui règle les rapports au parlement entre la majorité et l’opposition ? Le consentement à l’impôt n’est-il pas inscrit dans notre Constitution ? Peuvent-ils négliger leur rôle quand leurs critiques sont aussi souvent reprises par les Chambres Régionales des Comptes, la justice administrative… et la justice pénale ?

Les contribuables ne nient pas les difficultés des élus, principalement celles des élus locaux, mais ces derniers doivent respecter les rôles : ils ont sollicité leurs suffrages, et ceux à qui on impose de payer, ont le droit de formuler des critiques, ces critiques étant – par principe – « à charge ». A eux de susciter le moins de critiques possible et de mériter le respect de plus de « 1% des sondés » (cf supra).

« Quand on cesse de croire, on ne croit pas à plus rien, on croit à n’importe quoi ». C’est ainsi qu’est né le Poujadisme. C’est ainsi que naissent les révoltes et les révolutions.

 

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05 Déc2014

Les chemins de la dictature

Ecrit par 5 décembre 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité

Dernier épisode de la dérive totalitaire qui, d’inflation législative en lois mémorielles et en oukases politico-médiatiquement corrects, musèle chaque jour davantage l’expression des Français, la fermeture d’un site web sans motif et sans préavis. Vous avez bien lu : les visiteurs du site de réinformation, notamment sur l’islam, www.minurne.fr , ont eu la désagréable surprise mercredi matin de découvrir en guise de page d’accueil, la seule mention “site fermé”.

48 heures plus tard, la seule information disponible est qu’il s’agit d’une décision de justice pour « enquête en cours ». Enquête de qui sur qui, sur quoi, nul ne le sait. Nul n’a été convoqué, nul n’a eu droit à l’assistance d’un avocat. Voilà comment fonctionne la justice en France en 2014, quelques jours à peine après que le garde des sceaux eut fait condamner un hebdomadaire à 10 000 € d’amende pour avoir publié une première page qui n’a pas eu l’heur de lui plaire.

Le tout dans le silence le plus total des médias et, surtout, de l’opposition. Qu’en pense par exemple la nouvelle vice-présidente déléguée de l’UMP qui a d’abord affirmé pour célébrer sa prise de fonction, sa liberté de parole ? on ne l’a d’ailleurs toujours pas entendue lorsque la même justice taubiresque interdit au Conseil général de Vendée de célébrer Noël et menace de même Robert Ménard à la mairie de Béziers.

Au secours !

En attendant, les démocrates attachés à la liberté d’expression sont invités à se manifester en appelant le ministère de la Justice et à relayer cet appel

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