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10 Jan2015

REDONNER LEUR SENS AUX MOTS.

Ecrit par 10 janvier 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

Grave question pour M. Vals et Madame Rachida Dati : affrontons-nous une guerre de civilisation ?


Le président de l'UMP a invité «les gens civilisés à s'unir face à cette barbarie fanatique». «C'est une guerre déclarée à la civilisation. La civilisation a une responsabilité de se défendre. C'est ce que nous sommes décidés à faire», a lancé Nicolas Sarkozy après son entretien à l'Élysée.


« Ce n'est pas une guerre de civilisation», répond Madame Dati. «De quelle civilisation parle-t-on? Daech, c'est une civilisation? Le nazisme était une civilisation? Non! ».


Daech, encore une dénomination incompréhensible pour des Français ! Maléfice des mots ? « C’est toi qui l’a nommé » nous aurait dit Phèdre : Daech, est la traduction arabe de « l’Etat Islamique d’Irak et du Levant ».


Toutefois, un point sur lequel tous s’accordent : il s’agit bien de terrorisme.
Mais aucun « responsable » ne prend la mesure de sa signification : « Le terrorisme est l'emploi de la terreur à des fins politiques, religieuses ou idéologiques ». Le terrorisme n’est pas l’anarchisme. Le premier a pour but de se substituer au pouvoir en place, le second d’abattre tout pouvoir.


On a parfois admis que le terrorisme était la seule arme à la disposition des victimes, qu’il pouvait s’agir d’actes de résistance. Mais tel n’est pas le cas en France ou en Europe aujourd’hui. L’objectif. « ici et maintenant », est celui d’obtenir la reconnaissance d’une religion, avec tout ce que cela comporte en matière d’organisation de la vie sociale, puis … après… après ? "Grâce à vos lois démocratiques, nous vous envahirons. Grâce à nos lois religieuses, nous vous dominerons". 


Les démocraties peuvent-elles se défendre contre le terrorisme ?


Certainement pas au moyen de manifestations de rue, dites d’unité nationale, ni par des imprécations sur le thème éculé du  « plus jamais ça ». Pas forcément non plus, en cessant (provisoirement ?) d’être des « états de droit ». Nous possédons un arsenal juridique presque suffisant et pourtant nos « suspects » ne pouvaient pas être surveillés 24 heures sur 24 par des équipes de 5 à 6 policiers. Devons-nous ajouter aux condamnations pour faits en relation avec le terrorisme, l’extension des mesures de rétention administrative ? De l’interview bouleversant de Madame Jeannette Bougraf, nous retenons « les mesures législatives sont insuffisantes » et surtout, nous confortant ainsi, « il faut arrêter la langue de bois ».


Bien nommer les choses.


Oui le terrorisme a un but. Oui nous devons défendre tous les jours notre civilisation. Depuis des lustres, l’Etat n’a pas été cohérent et les médias ont minimisé le danger – quand ils ne s’en sont pas rendus complices – lorsque les attentats visaient des juifs, seulement des Juifs. C’est pourtant le « canari de la mine qui annonce le futur coup de grisou ». Faut-il leur rappeler le texte de Martin Niemüller : « quand  ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis  pas Juif… Et  lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester » ?

 

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08 Jan2015

« PAS PLEURER »

Ecrit par 8 janvier 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

 

Evoquer, avec ce titre, le dernier Goncourt pour déplorer le récent attentat de Djihadistes en France, comme emprunter celui de « Soumission » à un ancien Goncourt, ne sont pas des provocations comme cela est reproché à ce dernier.

« Pas pleurer » c’est le récit de l’arrivée du fascisme en Espagne et des convulsions engendrées. « Soumission » au contraire c’est l’avenir « soft » de la France, par la « reddition préventive » que Guy Millière avait prévue.

« Pas pleurer », mais réagir. « Etre vaincu parfois, être soumis jamais ».

Réagir en commençant par redonner leur sens aux mots. Aux mots de terroriste, de Djihad, de martyr, de colonie…. et de sioniste. "Derrière un antisionisme de façade c'est l'antisémitisme et la haine du juif"  (Manuel Valls, lors de la séance de questions au gouvernement).

Réagir en condamnant la désinformation et non en l’encourageant. Les exemples de diffusion de reportages tronqués, principalement par la chaine de télévision nationale, ne sont pas l’exception. Rappelons celui de l’affaire Al Dura dont une des photos a servi de toile de fond à la décapitation d’un journaliste juif américain. Des dizaines de journalistes français ont pourtant signé une pétition initiée par le Nouvel Observateur en faveur de celui qui avait diffusé ce film bidouillé, sans contrôler l’œuvre de son cameraman. Aucun de nos quotidiens nationaux, pas plus que l’AFP, n’est exempt d’une relation inexacte ou équivoque (volontairement ?) des faits, et d’illustrations légendées de façon tendancieuse.

Admettre que le terrorisme est unique ; qu’il n’a, aujourd’hui,  qu’un seul visage qu’il sévisse en Europe, en Asie, au Proche et au Moyen Orient ; que ce n’est pas, comme le prétendait Jean Jaurès « le capitalisme (qui) porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage », mais une idéologie plus politique que religieuse de l’islamisme ; que ceux qui s’en défendent dans ces pays doivent être soutenus sans réserve, ce dont nos dirigeants de droite comme de gauche ne semblent pas persuadés. 
 
Reconnaitre que l’immigration a introduit dans notre pays des bras armés pour combattre et détruire notre société ainsi que notre civilisation, qu’il en résulte qu’il faut supprimer la double nationalité et revenir à l’acquisition de la nationalité par le droit du sang ou la naturalisation.

 

 

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04 Jan2015

VOYAGE AU BOUT DE L’ABSURDE.

Ecrit par 4 janvier 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

 

Droite et gauche se sont ingéniées à nous préparer un itinéraire en « absurdie »  et à nous y cornaquer pendant 50 ans. Quelques étapes :

Le regroupement familial qui a engendré un nouveau peuplement (le « grand remplacement » ?). Les avantages sociaux distribués sans discernement qui ont perpétué la pompe aspirante de l’immigration.

Le numérus clausus dans les facultés de médecine qui a pour résultat, d’une part l’échec des étudiants de première année avec 14 de moyenne et d’autre part, en raison de la pénurie, l’embauche de 60.000 médecins nantis d’un diplôme étranger, probablement moins validant que le nôtre compte tenu de notre sélection impitoyable. Absurde de tenter, de détourner, de « piquer » dans ce qu’il faut bien qualifier, les élites du Maghreb et de l’Afrique Subsaharienne, et d’affréter ensuite des convois de médecine humanitaire pour pallier les carences que nous contribuons à créer.

Le tiers-payant généralisé qui fera augmenter les dépenses de santé alors qu’on cherche à les diminuer. Déresponsabiliser nos concitoyens n’est surement pas le moyen de faire des économies. Quant aux brimades que ne manqueront pas de subir les médecins de la part de l’assurance maladie, elles aboutiront un jour à leur faire souhaiter la fonctionnarisation avec, évidemment, le bénéfice des 35 heures. Nos ministres buttent sur les services des urgences, un certain nombre d’hôpitaux publics sont en faillite, des praticiens, souvent les meilleurs, les quittent pour un autre sort à l’étranger. Le pouvoir socialiste réussira à créer la médecine à deux vitesses au nom de la justice sociale. Le voyage en absurdie n’est probablement pas terminé.

La politique étrangère… « Prenez un cercle, caressez le, il deviendra vicieux » (Ionesco). C’est le cercle vicieux de  l’immigration de peuplement qui nous interdit de critiquer avec les mots exacts le terrorisme, car nous laissons « les mots penser à notre place », et « Les masques à la longue collent à la peau », et « L'hypocrisie finit par être de bonne foi ». La bonne foi ? Rien n’est moins sûr et, à cet égard, les médias ont une immense responsabilité dans la désinformation. A se demander si cette dernière n’est pas enseignée dans les écoles de journalisme. Désinformer, mais pourquoi ? Le cercle vicieux qu’il faut bien « caresser ». Avez-vous remarqué le fait que les médias sont très libres, voire virulents, quand il s’agit de la politique économique, mais embarrassés, confus, empruntés, quand il s’agit des guerres au Proche et Moyen Orient ?

Absurde quand la commission des droits de l’homme de l’ONU est présidée par les représentants de Kadhafi ou de Fidel Castro, quand la majorité des pays qui composent ce machin s’inspirent ou appliquent la charia, quand les deux tiers des motions qui y sont votées, le plus souvent avec l’onction de la France, concernent le seul pays démocratique du Proche Orient.  Absurde,  lorsque la France soutient la reconnaissance d’un pays dont un parti terroriste participe au pouvoir avec la même idéologie que celle que la France est censée combattre hier en Afghanistan, aujourd’hui au Mali, au Congo, en Irak, et demain en Libye. Combien de soldats ou de « Français convertis » sont morts en absurdie, dans le souci de dissimuler les racines du mal (surtout pas d’amalgame !) ?

Notre ennemi n’est pas la finance, mais l’idéologie et cet « ennemi n’a ni tort ni raison, il est vainqueur ou vaincu. Un point c’est tout »

Voyage au bout de l’absurde, « voyage au bout de la nuit », car l’absurde finit par la barbarie. « L’idéologie est un multiplicateur de massacres ; on tue d’autant plus, et en d’autant plus grand nombre, qu’on le fait dans la bonne conscience de hâter, ce faisant, l’avènement du Bien – communisme, fascisme, angélismes exterminateurs de toutes sortes ».  Son livre intitulé la Barbarie à visage humain, étant ancien (1977), BHL n’avait pas tout prévu, et encore moins ses propres erreurs.

 

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03 Jan2015

Justice des mineurs: nouvel absurde projet Taubira

Ecrit par 3 janvier 2015. Admin. Publié dans Actualité

L'avant-projet de loi TAUBIRA, révélé par le journal La Croix, devrait réformer la justice des mineurs. Il prévoit notamment de dissocier la reconnaissance de culpabilité du mineur et le prononcé de la sanction, c'est-à-dire établir une césure entre l'aveu de culpabilité et la condamnation. L'idée essentielle consisterait à tenir compte de l'évolution du jeune entre les deux audiences, c'est-à-dire au cours d'une période période maximale, théoriquement, de 6 mois. Interrogé par Atlantico, Gérald Pandelon, avocat pénaliste membre du Bureau Politique de la Droite Libre, livre son sentiment.

 
Atlantico : Est-ce une "fausse bonne idée" ? Quelles conséquences peuvent amener cette mesure instaurant une période de césure du procès pénal de 6 mois ?
 

Gérald PANDELON : Je crois que cette dissociation va accroître davantage encore le sentiment d’impunité ressenti par les mineurs dans la commission d’infractions et donc dans le passage à l’acte. En effet,  tous les juges des enfants savent pertinemment que la reconnaissance de culpabilité chez ce type de délinquants est d’autant plus facilitée que les intéressés n’ont pas réellement intériorisé le risque de sanctions attaché à leurs actes. Tout se passe comme si le passage à l’acte chez le mineur délinquant relevait autant du plaisir procuré (les violences en milieu scolaire sont filmées…), que d’un sentiment diffus d’une loi pénale qui ne les concerne pas ; en toutes hypothèses, dénuée de portée symbolique. C’est d’une certaine manière, inconsciemment, l’efficience de la loi que le mineur interroge dans un contexte de crise absolue de l’autorité. 

Dans ce contexte, la dissociation entre l’aveu de culpabilité et le prononcé de la sanction ne fera qu’affaiblir ce que les Romains nommaient l'autorictas attachée à la norme. L’esprit des lois semble céder la place inexorablement et définitivement à des lois sans esprit.

Ce que recherchent en réalité les mineurs en crise d’identité ce sont des repères suffisamment forts et structurants et non un laxisme angélique exterminateur que, par ailleurs, secrètement, ils méprisent. Pour accroître l’autorité il faut donc de la sévérité, c’est l’autorité qui paradoxalement pourra à terme recréer un climat de confiance entre les mineurs et l’institution judiciaire. 

Je crois par conséquent que le projet de loi, en dépit de louables intentions, ne fera qu’aggraver ce sentiment d’impunité et donc d'irresponsabilité.

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