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28 Jan2015

Considérer l’antisémitisme et le racisme comme « circonstance aggravante d’un délit » : une fuite en avant juridique contre-productive

Ecrit par 28 janvier 2015. Admin. Publié dans Actualité, Dans La Presse

Gérald Pandelon, avocat, universitaire, et membre du Bureau Politique de La Droite Libre, nous expose dans Atlantico son analyse sur les projets du gouvernement en matière de répression du racisme et de l'antisémitisme.

Atlantico : lors de son discours au mémorial de la Shoah ce mardi 27 janvier, François Hollande a dégainé l'artillerie législative lourde contre le racisme et l'antisémitisme. Une surestimation juridique qui occulte l'insuffisance de décisions politiques fortes sur la question

Atlantico : Considérer l'antisémitisme et le racisme comme des circonstances aggravantes d'un délit, est-ce nouveau ?

Gérald Pandelon : Ces délits sont déjà lourdement réprimés par une législation datant de la fin du XIXème siècle. Sur le fond, je ne crois pas que l aggravation de la réponse pénale réglera quoi que ce soit en termes de nécessaire pacification. Bien au contraire, cette nouvelle législation qui fera du juge la plume de l'historien renfermera davantage de risques de conflits dans une société déjà fortement divisée. Dans ce contexte, c'est la passion et non la raison qui risque de constituer la réelle source du droit.

Continuez à lire:

www.atlantico.fr/decryptage/considerer-antisemitisme-et-racisme-comme-circonstance-aggravante-delit-fuite-en-avant-juridique-contre-productive-gerald-1976812.html

 

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20 Jan2015

HOUELLEBECQ : UNE FICTION VAUT MIEUX QU’UN LONG DISCOURS

Ecrit par 20 janvier 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

Et pourtant, après ces drames, nous aurions aimé entendre de la part de ceux qui prétendent être l’opposition, un discours solennel, le discours fondateur d’une nouvelle ère, un souffle puissant. Nous avons été gratifiés de pipi de chat (1), ou, pour être plus délicats, du « bruit d’un écoulement d’eau de pluie à travers une canalisation vétuste ».

Nous attendions les mots suivants, car s’il y a une repentance à faire, c’est celle due aux Français :

Chers concitoyens, ou mieux chers compatriotes, nous devons vous avouer que nous nous sommes trompés, comme se trompent, aujourd’hui encore, ceux qui nous gouvernent… mais ceci n’est pas une excuse.

Pour ne prendre aucun risque électoral, pour assurer la pérennité d’un pouvoir dérisoire, pour justifier notre inertie, nous avons « inventé toute sorte d’alibis : l’universalisme de nos valeurs, l’exception culturelle » et, sans craindre de nous contredire, « l’immigration une chance pour la France », la « société multiculturelle ». Nous avons détourné le sens des mots, nous avons utilisé des métaphores, nous nous sommes livrés à tous les dénis. Aveugles, nous avons conduit des aveugles, dans le silence et la déformation des faits par la presse écrite et parlée.

Certes, nous ne le souhaitions pas, mais par lâcheté, nous avons laissé les familles se déliter, les éducateurs insultés, les pouvoirs de la république bafoués, les insultes se multiplier dans des raps orduriers…

Nous avons cru, et nous vous avons laissé croire, que la crise économique, pourtant contingente, était le principal danger pour le pays, alors que notre civilisation était en train de s’affadir et de disparaître définitivement, la politique étrangère sinueuse faite par nos excellences depuis 50 ans y contribuant pour une large part.

Ainsi, des milliers de harkis ont été humiliés, sacrifiés en 1962 (comment voudrions-nous ensuite que leurs enfants se sentent Français ?) ; 5.000 de nos nationaux assassinés à Oran le 5 juillet 1962, notre armée gardant l’arme au pied, afin d’inaugurer notre nouvelle politique algérienne (comment croire aux garanties des traités signés par la France ?) ; le discours de Phnom Penh de septembre 1966 pour célébrer le « modèle d'unité et d'indépendance » du Cambodge et s’accorder de fait au parti communiste français (était-ce là, la clairvoyance de nos icones politiques ?) ; le discours provocateur visant le « peuple dominateur et sûr de lui-même », annonciateur d’une renaissance de l’antisémitisme et des assassinats d’aujourd’hui… et « toutes les choses que nous ne nous sommes pas dites ».

La « soumission » raisonnée, n’est-elle que le songe prémonitoire d‘un romancier ? Il en va différemment de la réalité de ces trois jours de drame qui auraient pu inspirer un grand souffle à l’opposition. Mais elle préfère ménager le confort de ses dirigeants et croit préserver leurs chances de retour. « A jouir sans péril, on s’essouffle sans gloire ». Tant pis pour l’opposition… mais tant pis pour nous !

1- Selon le Point du 16 janvier 2015, à M. Roger Karouchi, sénateur qui menaçait de quitter l’UMP, « ce parti de pleutres », le président du parti, Nicolas Sarkozy, a répondu : « N’attends pas que je sois un petit politicien. Notre premier devoir est de nous taire »

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16 Jan2015

Union nationale ? chiche !

Ecrit par 16 janvier 2015. Tarick Dali. Publié dans Actualité, Agenda

Il y avait quelque chose d’hypocrite d’abord, de naïf ensuite, à vouloir faire défiler une nation tout entière pour la liberté d’expression en compagnie de professionnels de la censure médiatique, du politiquement correct, d’organisations islamistes et d’un certain nombre de représentants d’États qui, aussitôt rentrés au pays, se sont offusqués de la dernière couverture de Charlie Hebdo. Pourtant, la quasi-totalité des millions de Français qui se sont exprimés dans la rue dimanche 11 janvier, l’ont fait en toute bonne foi.

Hélas, comme l’a fort judicieusement remarqué Éric Zemmour, à l’heure des commentaires en direct de l’événement, les écrans de télévision diffusaient deux catégories d’images bien distinctes destinées, naturellement, à éviter d’entendre ce que voulaient dire ces Français pacifiques, discrets, honnêtes.

Le reportage présentait une France traditionnelle horrifiée par les assassinats et qui applaudissait, drapeaux français à l’appui, gendarmes et policiers.

Sur le plateau, en revanche, ce n’était que discours convenus selon lesquels les attentats n’avaient à voir ni avec l’islam, ni avec l’immigration, exact contraire de ce que pensaient les manifestants. Ils ont voulu dire combien ils étaient excédés de ces billevesées ânonnées sur les ondes. Qu’ils ne croient pas un instant que l’individu qui entre dans un commissariat pour tuer au cri d’allah akhbar, ou que celui qui fonce sur un marché de Noël dans un fourgon soient des déséquilibrés.

Aujourd’hui, les autorités de l’État font mine d’intervenir et de réaliser une prétendue unité de la nation qu’elles ont amplement contribué à diviser. Les pompiers pyromanes, à l’instar de tous les manipulateurs, sachant se faire entendre, Hollande et Valls progressent dans les sondages. Mais qu’on se rassure, ça ne durera pas ! pour la simple raison qu’aucune des décisions qui s’imposent ne sera prise. Quelles sont-elles ? il y en a quatre, dont trois peuvent être votées rapidement si le gouvernement est de bonne foi lorsqu’il prétend unir la nation ; la quatrième consiste en un ensemble de dispositions du simple ressort du ministère de l’Intérieur :

Nicolas Sarkozy a évoqué le rétablissement de la peine d’indignité nationale. Une excellente proposition de nature à mettre au ban de la nation ceux qui la rejettent tout en en étant les citoyens.

Mais il faut naturellement aller plus loin. Nicolas Sarkozy a émis cette idée car il n’y a pas d’autre façon de régler leurs comptes à ces sinistres Français de papier qui n’ont de français ni la langue, ni la culture, ni les traditions, ni les croyances, mais la carte d’identité parce qu’ils sont nés sur le territoire. Il faut donc revoir le code de la nationalité pour abroger l’absurde droit du sol, restreindre les possibilités de naturalisation et surtout assortir celle-ci de la renonciation à la nationalité d’origine. La France n’a rien à gagner à accueillir des doubles nationaux dont la vraie patrie reste celles de leurs ancêtres.

Troisième texte à voter, l’abrogation de la loi sur le regroupement familial, à l’origine du désastre que la France vit aujourd’hui.

Ces trois mesures simples sont d’ordre législatif. Voilà une excellente occasion de réaliser l’unité nationale. Même si le doute est permis, on peut en laisser le bénéfice à Manuel Valls. Il pourra se révéler apte à autre chose qu’aux coups de menton, en demandant aux députés de sa majorité au contact des réalités, plus nombreux qu’on ne le croit, de se mettre en accord avec leur discours en privé.

Ils trouveront une majorité d’élus de l’opposition pour les soutenir. Cela devra probablement passer par l’exclusion du gouvernement d’un certain nombre d’extrémistes qui détiennent des maroquins régaliens ou essentiels, comme Taubira, Belkacem, Rossignol, etc. Mais sur ce point, le Premier ministre a déjà démontré un certain savoir-faire. Et Hollande, quoi qu’on en dise, est aujourd’hui trop faible pour lui mettre des bâtons dans les roues.

La dernière série de mesures mettra à l’épreuve le ministre de l’Intérieur. S’il est de bonne foi, il lui suffit de fermer réellement les frontières à l’immigration non choisie. Il devra faire exécuter les décisions de reconduite de clandestins à la frontière en faisant fi des manœuvres dilatoires orchestrées par des officines d’extrême gauche sous des prétextes prétendument humanitaires. Il devra empêcher les doubles nationaux de revenir de Syrie ou d’autres lieux de djihad.

Parler d’unité nationale c’est bien dans une période difficile pour notre pays, faire les efforts nécessaires pour la réaliser, c’est mieux.

Pour le dire, nos amis de Résistance Républicaine et de Riposte laïque invitent aussi bien les Français qui se sont mobilisés dimanche dernier que ceux qui ne l’ont pas fait, à se joindre à une manifestation dimanche 18 janvier à 14 h 30, place de la Bourse à Paris [http://resistancerepublicaine.eu/2014/18-janvier-2015-rassemblement-a-paris-pour-exiger-lexpulsion-de-tous-les-islamistes-de-france/]. N’en déplaise à Cazeneuve qui a voulu l’interdire, le tribunal l’a autorisée en référé. Ce qui nous laisse à penser qu’à la suite des ministres gauchistes, Valls devra aussi s’en débarrasser s’il veut réaliser l’union nationale. Hélas, ce rassemblement a de nouveau été interdit ! Liberté d'expression dites-vous ? Sans commentaire …….!!!

 

 

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13 Jan2015

IL FAUT TUER LES JUIFS ET LES COIFFEURS

Ecrit par 13 janvier 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

Mais pourquoi les coiffeurs ? La bonne question que voilà !

Pourquoi donc les dessinateurs de Charlie Hebdo ? La question s’est posée à l’occasion de la mort de 17 personnes, dont parmi elles des « victimes innocentes ». Mais n’en est-il pas de moins innocentes que d’autres, selon un ancien premier ministre ?

Pour ce qui est des journalistes de Charlie Hebdo, à la différence des coiffeurs, on en connait au moins la raison proclamée par leurs assassins : ils ont blasphémé Mahomet…. Des millions de Français ont manifesté hier pour défendre la liberté, la liberté sous toutes ses formes… même celle de blasphémer, et ils avaient (peut-être) raison. Mais après la confusion des mots, celle des idées et des postures.

A voir les pancartes (beaucoup de « je suis Charlie », peu de « non au terrorisme » et de rares de « je suis juif »), peu auraient manifesté au nom du droit à la vie et à la condamnation du terrorisme. Sans aucun doute, ils le pensaient tous et ils le croyaient tous. Mais depuis si longtemps nos élites nous imposent une doxa qui nie que le terrorisme actuel est unique, que tous leurs actes commis dans le monde ont un dénominateur commun (même si cela ne concerne qu’une minorité), que c’est la plaie du moment pour notre civilisation, et surtout une doxa qui nie la nécessité d’être aux côtés de tous ceux qui s’en défendent.

Depuis des lustres, partis politiques, médias, intellectuels (la « trahison des clercs »), s’organisaient pour cacher cette évidence au point d’annihiler et de déformer la conscience de nos concitoyens. Quelques juifs torturés, violés, assassinés, c’étaient des faits divers qui n’étaient annonciateurs de rien. Les recensions des médias n’accordaient pas la même importance à la mort d’un enfant israélien et à celle d’un enfant palestinien. Nos ministres des affaires étrangères saluaient les accords qui échangeaient un prisonnier contre 1000, ou 100 autres contre deux cadavres, car « cela présentait l’avantage de repartir sur de nouvelles bases ».

« L'assassinat de journalistes a, certes, une résonance symbolique forte, très forte, mais l'assassinat du jeune Ilan Halimi avec une barbarie inouïe, ou celui d'enfants juifs (par Merah) pour la seule raison qu'ils étaient juifs, et de plus, dans le pays qui a osé rafler et déporter ses citoyens juifs pour le seul fait qu'ils étaient Juifs, n'était-ce pas là aussi une symbolique forte, peut-être encore plus forte ?" (Richard C Abitbol).

Admettons qu’il y aura un "après" 11 janvier, et dans cet espoir, citons le communiqué, M. Jacques Myard, député : «Mais soyons lucide tout est à reconstruire, ces attentats révèlent une rupture dramatique de notre vouloir vivre ensemble, ce n'est pas un accident c'est une cassure structurelle de notre société qui conduit à la guerre civile si elle n'est pas immédiatement cicatrisée, cautérisée au fer rouge ! »

 

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