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15 Mar2015

Consternant !

Ecrit par 15 mars 2015. Tarick Dali. Publié dans Actualité

On le sait hélas, depuis des décennies, la prétendue droite française s'est lovée dans la dialectique de l'adversaire. Elle accepte sans discontinuer les diktats de la gauche dont elle a entériné le monopole du droit à décider de ce qui était bien ou mal. Sans vouloir montrer particulièrement du doigt Daniel Fasquelle, maire du Touquet, député du Pas-de-Calais et qui semble faire un travail remarquable pour remettre de l'ordre dans les finances de l'UMP, pourquoi a-t-il bêtement acquiescé au dernier oukaze de Valls ? Avec un de ses coups de menton dont il est coutumier, dans le cadre de son tour de France pour faire monter le Front national, le Premier ministre s'en est pris à Robert Ménard, maire de Béziers qui n'est même pas au Front national. De quoi Ménard s'est il donc rendu coupable ? il a donné à la rue du 19-mars 1962, date des accords d'Evian qui ont donné le signal du massacre des pieds-noirs et des harkis et qui marquaient surtout une défaite politique de la France, le nom du Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc dont il faut rappeler qu'il a été fait Grand Croix de la Légion d'Honneur par Nicolas Sarkozy.

Et Fasquelle à qui on posait la question sur Europe 1, a jugé "irresponsable" la décision de Ménard. Rappelons lui seulement que la quasi-totalité des élus RPR, UDF ou divers droite, qui avaient chassé la gauche, notamment aux municipales de 1983 et 1989, avaient débaptisé les rues du 19-mars. Aurait-on idée d'appeler des rues, Waterloo, Sigmaringen, etc. ? Non seulement, la droite se couche devant la gauche, mais ça s'aggrave. En outre, cette décision faisait partie du programme électoral de Robert Ménard. Mais il faut croire que la gauche a également décidé qu'il était très mal de respecter ses engagements de campagne.

Valls s'est engagé dans un tour de France pour le transfert des électeurs de l'UMP vers le FN, Fasquelle vient de lui donner un coup de main. Un conseil : qu'il lise, ainsi que tous les responsables de l'UMP et de l'UDI, l'excellente interview de Denis Tillinac au Figaro du 14 mars ! Le titre en est : "si la droite est une version libérale de la gauche, elle mourra !" Elle mourra d'autant plus vite qu'elle n'est même pas libérale. 

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14 Mar2015

Déni de réalité

Ecrit par 14 mars 2015. Admin. Publié dans Actualité, France, Politique

Gérald PANDELON, avocat, professeur de droit et politologue, est membre du Bureau Politique de la Droite Libre.

Dans un article sur Atlantico intitulé:

6 défis majeurs pour la France largement délaissés par les partis traditionnels (et qui ne leur laissent que leurs yeux pour pleurer sur la hausse du FN), il donne une analyse aiguisée de la réaction des politiques faces aux problèmes majeurs de notre pays, principalement concernant la politique pénale.

François Hollande, lorsqu'il déclare dans Le Parisien vouloir "arracher" les électeurs au Front National, se comporte comme l'ensemble de la classe politique française depuis plus de 30 ans : incapable de s'attaquer à la réalité, celle-ci se contente de mettre en garde contre la "menace FN".

Politique pénale : quand les débats idéologiques masquent la réalité

Gérald PANDELON : Par essence, c'est même ce que l'on appelle vaguement aujourd'hui son "logiciel" et que le philosophe Heidegger aurait nommé l'ontologie, la gauche française, davantage que la droite qui le refuse volontairement par stratégie politique, éprouve des difficultés dans l’appréhension du réel. 

En premier lieu, le réel, surtout s'il ne vient pas corroborer la version officielle ou la ligne du parti, est systématiquement révoqué en doute, ce qui constitue, à l'exception notable de M. Manuel VALLS, un a priori mental, et ce, même si ledit réflexe idéologique conduit le gouvernement à une crise importante de légitimité. Il en va ainsi de la perception du phénomène frontiste. Plutôt que de dire tout simplement la vérité, à savoir qu'il y a un lien évident entre la montée de l'insécurité et celle d'une immigration extra-communautaire qui n'est plus contrôlée, il apparaît préférable d'indiquer que les électeurs de Marine Le Pen seraient des "brebis égarées" ou des personnes sans doute exclusivement exclues socialement, même si la vérité est bien évidemment ailleurs. 

Pour les thuriféraires de cette posture mentale, lorsque le réel (l’observation objective des faits) contredit l'idéologie (leur interprétation du monde) alors le réel a soudainement tort. En effet, non seulement le FN compte autant d'élites surdiplômés non seulement parmi ses rangs mais également parmi celles et ceux qui, encore aujourd'hui, votent secrètement pour ce mouvement ; mais, au surplus, l'électorat frontiste n'est pas davantage en rupture sociale que d'autres électorats ; il constitue majoritairement aujourd'hui une classe moyenne, au même titre que les électeurs du parti socialiste ou de l'UMP. 

  • dernierA ce titre, la disqualification systématique des cadres frontistes demeure la dernière arme pour  les partis institutionnels pour tenter d'arrimer à leurs programmes des électeurs qui pourtant sont définitivement las des promesses non tenues.

Cette disqualification aveugle n'est d'ailleurs que la marque de la faiblesse grandissante de ces deux partis qui, tantôt par réflexe idéologique, tantôt par stratégie volontaire, brandissent le spectre du FN par crainte tout simplement de perdre uniquement leur fonds de commerce puisqu'ils ne pensent plus mais ne font que panser les plaies de leurs mouvements en décomposition. 

C'est ce que ressentent une part croissante de français qui s'aperçoivent massivement (certains l'avouent d'autres non) que la plupart des sujets importants (chômage, insécurité, terrorisme, immigration, fiscalité écrasante, question de l'indépendance de la France dans l'Union Européenne, etc), les partis institutionnels n'ont cessé et ne cessent de leur mentir.

Ce sont, disent-ils, les mêmes qui nous expliquent qu'il faut lutter contre "Daesh" (et non l'Etat islamique…) qui, par exemple, financent le parti islamique turc dans le cadre de l'aide de pré-adhésion à cet Etat octroyé par l'Union Européenne ; ce sont les mêmes qui considèrent que les impôts et charges sont écrasants et même confiscatoires qui, en réalité, ne font rien pour les baisser ; ce sont les mêmes qui nous expliquent "être à l'écoute du peuple" qui, dans les faits, in fine, le méprise, etc. 

C'est ce décalage abyssal entre les mots et les actes qui a créé et fait prospérer le Front national. 

En second lieu, et surtout pour le parti socialiste, il s’agit constamment de sacrifier la vérité à la théorie, fût-elle fumeuse, plutôt que d’accepter, même au prix d’un toilettage idéologique, et un peu d’honnêteté intellectuelle, qu'ils seraient dans l’erreur d’analyse et qu'ils auraient très largement sous-estimés les difficultés auxquelles notre pays est confronté.

Il faut travestir la vérité car on ne peut pas reconnaître son impuissance structurelle à agir. Prenons l'exemple du sempiternel mensonge pénal que constituent les discours concernant la délinquance. Sur ce sujet, l’analyse se heurte à une forme de discours-écran, qui s'inscrit à l’interface entre la réalité observée et les conclusions toujours édulcorées qui en sont tirées au nom d’un impératif idéologique. Il en va ainsi de l’idéologie fallacieuse du sentiment d’insécurité.

En effet, plutôt que de reconnaître que la réalité en Île-de-France et en PACA est celle d’une ultraviolence que l’on ne peut plus maîtriser, et dont les auteurs sont majoritairement issus d'une immigration extra-européenne (ce que reconnaissent curieusement en secret d'ailleurs tous les partis), par conséquent que la situation s'aggrave dramatiquement (encore deux assassinats dans les bouches-du-Rhône en quelques jours), il est désormais urgent et de bon ton prioritairement de manipuler les chiffres, donc les esprits, pour expliquer que, peu ou prou, la violence baisse, que les chiffres sont moins désastreux qu’il y a quelques années ; bref, in fine, que tout va bien.

Or, la réalité vécue par une part croissante de la population c'est précisément le contraire : ça ne va pas ou mieux ça ne va plus.

Sourds aux cris de désespoir de son électorat, il convient toujours de pacifier l’ordre social et politique par le prononcé de sempiternels discours lénifiants qui, pourtant, se heurtent à la réalité vécue au quotidien par une population croissante, en région PACA ou en Île-de-France.  

Autrement dit, à rebours de ce que nous expliquent les sociologues et psychologues médiatisés, l’insécurité n’est pas un sentiment mais une réalité ; une réalité bien souvent cruelle ; celle vécue par des bijoutiers l'année dernière à Nice, celle subie par la moitié de la population marseillaise prise en otage par une multiplication d’actes d’incivilités qui leur pollue l’existence.  C'est pourtant davantage le tabou sur des sujets sensibles qui a suscité et suscite un intérêt croissant pour les idées véhiculées par le front national qu'un quelconque penchant pour le racisme d'un électorat qui, très majoritairement, n'a rien de raciste mais qui érige tout simplement la réalité vécue et visible en réaction non pas condamnable mais parfaitement compréhensive et légitime.

D'ailleurs, il n'y a, d'une certaine manière, plus que le FN qui fasse encore de la politique puisque seul son discours repose sur une idéologie alors les autres partis, ayant abandonné le combat des idées, n'usent que d'arrangements institutionnels (utilisation, par exemple, récente de l'article 49-3 de la Constitution, dans le cadre du projet de loi Macron, pour une majorité fragilisée).

Enfin, peut-on considérer sérieusement que le chiffre de 33 % d'intentions de vote en faveur du parti de Marine Le Pen serait essentiellement le fait de personnes dépourvus d'humanité et d’empathie pour l'Autre ? A l'évidence, non.

La vérité c'est qu'il s'agit principalement d'excellents citoyens écœurés par le mensonge structurel et la lâcheté de nos gouvernants institutionnels. 

 Ce qui fait défaut, de façon dramatique, à mon sens, c'est une réelle légitimation du pouvoir majoritaire.

Gérald PANDELON, avocat, professeur de droit et politologue


 


 

 

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14 Mar2015

La droite na plus d’idées, elle n’a que des souvenirs

Ecrit par 14 mars 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

Des souvenirs, parfois enthousiasmants comme celui d’une campagne réussie en 2007. Mais que sont ensuite ses projets devenus ? Abandonnés dès le premier mois. Abandonnés sans même l’obligation « de retirer pour subsister, ce qu’elle promettait pour exister ». Bref, une soumission sans gloire, pourtant en plein triomphe.
Cette retraite sans nécessité était la preuve de ses convictions fragiles, ou peut-être de l’absence de toute autre conviction que celle la conquête du pouvoir.
Si, selon Nietzsche « Les convictions sont des prisons », la droite – quand elle en est pourvue – n’éprouve aucune difficulté à s’en échapper. Or, l’électeur a lui aussi des souvenirs.
Par exemple celui du 6 mai 2007, marqué par le triomphe du candidat de droite, mais qui douze jours plus tard nommait des ministres socialistes, ce qui ne l’empêchait pas, en toute incohérence, de demander lors des élections législatives de juin de combattre les candidats se réclamant précisément du parti socialiste.
C’était en 2007. Aujourd’hui, les deux candidats à l’élection présidentielle, M. Sarkozy et M. Juppé, ont le même comportement, celui qui consiste à organiser, de fait, le succès des candidats de gauche. Nous pourrions admettre avec Edgar Faure, que ce n’est pas la girouette qui tourne, mais le vent. Sentez-vous pour autant le moindre souffle qui justifierait la poursuite de l’expérience socialiste ?
En définitive, nous devons nous interroger sur la pensée politique réelle de ces deux candidats. Sont-ils la droite ?  Comme leurs adversaires, ils invoquent inlassablement des « valeurs républicaines » qu’ils se gardent de préciser, et dont il n’y a pas lieu de se féliciter quand elles sont exportées pour chasser les tyrans.


Nombreux sont ceux qui répètent à cette droite que ses diatribes obsessionnelles contre les socialistes et le FN la détournent de l’essentiel ; que ce ne sont pas ces incantations-là que leurs électeurs souhaitent entendre ; que la droite, ce n’est pas seulement un catalogue de mesures, parfois incertaines, visant au bien-être économique, mais avant tout le respect de l’identité française, de son histoire, de sa culture, le rejet du communautarisme, la pause de l’immigration, l’aspiration à la sécurité, à l’autorité et à l’ordre à l’école, le choix de la promotion au mérite ; que c’est aussi le respect de l’autre, le tact dans les écrits et dans les dessins.


Nombreux sont ceux qui espèrent toujours lui faire entendre raison, mais si « la droite française est la plus bête du monde » (Guy Mollet), c’est « que parfois les (politiques) s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, néglige de s’en servir » (Charles De Gaulle).

 

 

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09 Mar2015

De Berthold Brecht à Pierre Dac

Ecrit par 9 mars 2015. Tarick Dali. Publié dans Actualité

Sectarisme, fourberie, incompétence ont engendré l’épouvante qui s’est emparé de Valls. Il essaie de la dissimuler derrière ce qu’il maîtrise le mieux, la hâblerie. Face au désastre qui fera regretter au PS son résultat des municipales de 2014, le Premier ministre déploie l’énergie du désespoir dans un tour de France anti-FN qui prend de plus en plus la tournure envisagée en 1953 par Berthold Brecht : le peuple vote mal, il faut dissoudre le peuple. C’est son seul programme.

Demande-t-on à un candidat aux cantonales, ou plutôt à un binôme, comment il entend exercer son mandat futur, il est incapable de parler d’autre chose que du Front national. Le pire est que, contrairement à Valls, le malheureux a des circonstances plus qu’atténuantes.

Car Hollande a tout fait pour qu’on en arrive là !

Nicolas Sarkozy avait fait voter la loi instaurant le conseiller territorial. Un texte, peut-être imparfait, mais qui avait le mérite de réduire le nombre d’élus locaux et engageait une étape décisive dans la simplification des structures administratives du pays. Selon un calendrier parfaitement maîtrisé et cohérent.

Les conseillers régionaux de 2010 avaient été élus pour quatre ans jusqu’en 2014. Avant la réforme, la moitié des conseillers généraux, ceux élus en 2008, devaient achever normalement leur mandat de six ans également en 2014. Quant à l’autre moitié des conseillers généraux, ceux de 2011, ils avaient été élus pour trois ans seulement, toujours jusqu’en 2014.

Il y a un an, les Français devaient voter, comme ils le faisaient traditionnellement depuis les années 1980, simultanément pour les conseils municipaux et… le nouveau conseiller territorial. Celui-ci devait être élu dans les cantons au scrutin uninominal à deux tours pour siéger à la fois au conseil général et au conseil régional. Les élections régionales, disparaissaient, emportant avec elles près de 1 800 élus. Le défaut de cette réforme était qu’elle n’abrogeait pas d’échelon administratif. Mais elle devait s’approfondir, la suppression des conseillers spécifiques à chaque assemblée étant un pas vers la disparition de l’une des deux.

Par sectarisme, sitôt arrivé au pouvoir, Hollande a tout cassé. Par fourberie, il a prétendu proposer une vraie simplification. Par incompétence, il a redessiné une carte des régions au mépris de toute l’histoire de France. On n’est pas loin de la forfaiture. Le résultat en est que les 1 800 conseillers régionaux sont toujours là et que les conseillers généraux, rebaptisés départementaux, sont une bonne centaine de plus. Le tout sous prétexte de simplification.

Le pire est à venir. Et c’est là que les candidats qui ne savent pas répondre autre chose que la lutte contre le Front national ont des circonstances atténuantes. Parce que, comme Christophe Colomb qui ne savait pas où il allait ni où il était arrivé, les malheureux ne savent pas ce qu’ils vont faire. Parce qu’il eût été trop simple d’abroger la loi précédente. Toujours par fourberie, on a fait semblant de modifier les compétences des conseils départementaux et régionaux. Sauf que les élections arrivent sans que ces compétences ne soient délimitées. Pourquoi ? Parce que, toujours par fourberie, Hollande, Valls et consorts qui avaient déjà reporté les élections d’un an pour casser le travail de Sarkozy, ne pouvaient plus les reporter encore une fois, le temps d’achever leur entreprise de démolition.

Mais comme, entretemps, ils voulaient casser la carte de France pour l’adapter aux impératifs immédiats de leurs grands féodaux qui avaient peur pour leur mandat, ils ne pouvaient plus organiser les élections régionales en même temps que les cantonales de ce mois-ci. Grand seigneur, le Conseil constitutionnel a condescendu à les laisser tripoter encore une fois le calendrier électoral mais, de neuf mois seulement.

Résumons : on casse une réforme cohérente qui supprimait 1 800 élus ; on redécoupe des cantons dont les limites remontent à Louis XVI ; on invente un mode de scrutin abracadabrant pour satisfaire au principe aussi ridicule que nuisible de la parité ; on augmente le nombre d’élus parce que lorsqu’on divise les cantons par deux, ça ne tombe pas toujours juste ; on reporte les élections parce qu’il faut le temps de réaliser toutes ces manipulations ; comme on est obligé de trouver un alibi à toute cette tambouille, on fait semblant de simplifier. En quoi faisant ? en regroupant des régions qui n’ont rien à voir les unes avec les autres. C’est ainsi que, sitôt franchies les limites orientales de l’Île-de-France, on se trouve en Alsace. Beau résultat !

Le plus magnifique sera le grand éclat de rire qui saisira tous les Français de bon sens au soir du 22 mars. Parce que ce sera encore plus drôle que la campagne présidentielle de 1965, lorsque Pierre Dac, fondateur du Mouvement ondulatoire unifié (MOU), faisait campagne sur le thème « Les temps sont durs, votez mou ! » et affirmait qu’en aucun cas l’Assemblée nationale ne pouvait être dissoute dans l’acide sulfurique. D’abord parce que c’est uniquement par leurs combines que les socialistes vont engranger trois gamelles monumentales en vingt-et-un mois là où ils étaient destinés à n’en prendre qu’une seule il y a un an. Ensuite, parce que Valls qui, lui, n’a rigoureusement aucune circonstance atténuante, va devoir rendre des comptes aux militants et aux élus qui lui reprocheront le score faramineux du Front national.

Ils comprendront très bien, en effet, l’objectif poursuivi par le Premier ministre. À coups d’intimidations, d’enflure verbale, d’injures, il exaspère les électeurs dans l’unique dessein de les faire migrer dès le premier tour de l’UMP vers le Front national. Le seul moyen qu’il a trouvé de sauver ce qui peut l’être est de jouer la deuxième place qualificative au détriment de l’UMP dans le maximum de cantons possibles. Son raisonnement est simple : peu lui importe que le FN soit à 35 ou à 40 %. À un PS à 20 % et une UMP à 25, il préférera un PS à 15 ou 16 pourvu que l’UMP soit à 14. La politique de la terre brûlée pour tenter de corriger la dernière crapulerie socialiste avant ces élections : c’est le PS qui avait relevé le seuil qualificatif pour le second tour de 10 à 12,5 % des inscrits… pour éliminer le FN, évidemment. C’est vraiment plus rigolo que Pierre Dac.

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