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13 Avr2015

Le Clin d’oeil de Ligne Droite à l’actualité

Ecrit par 13 avril 2015. Ligne Droite. Publié dans Actualité

Le gouvernement veut faire du redémarrage de l’investissement une priorité nationale. Cela tombe bien, en cette période chahutée pour la majorité après la défaite aux élections départementales, cet objectif salutaire est partagé par la plupart des acteurs politiques – y compris les « frondeurs » du PS -, les entreprises et les collectivités locales. Entouré de 7 membres du gouvernement, le premier ministre a détaillé mercredi toute une batterie de mesures, pour un montant de 2,5 milliards d’ici à 2017, dont 500 millions cette année. Elles seront compensées par des économies supplémentaires dans les ministères. Ainsi, les entreprises qui se lanceront dans des achats de matériels industriels entre les 15 avril 2015 et 2016 bénéficieront d’une économie d’impôt sur les sociétés (IS) de 13 % du montant de l’investissement, en cumulé sur la durée de l’amortissement. Ce dispositif, qui coûtera environ 1,5 milliard sur 3 ans (2,5 milliards sur 5 à 10 ans), s’ajoutera aux 40 milliards de baisse de prélèvements du pacte de responsabilité entre 2014 et 2017. Il est limité dans le temps pour que les chefs d’entreprise aient une « vraie incitation à investir », explique-t-on à Matignon. Mais, comme toujours en France, il y a un gouffre entre un objectif et sa mise en œuvre. Notons tout d’abord que les entreprises qui ne paient pas ou peu d’impôt sur les sociétés seront laissées à l’écart de cette mesure alors que ce serait souvent elles qui en auraient le plus besoin. Ajoutons que les décrets d’application qui viendront confirmer cette loi vont devoir définir ce que Bercy entendra par « matériels industriels ». Leur définition risquera de ne pas coïncider avec celle des entreprises qui s’en croiront bénéficiaires. Enfin, un investissement en matériel de production ne crée pas nécessairement d’emplois à court terme mais permet de mieux utiliser et de promouvoir le personnel existant. Dans le meilleur des cas, il ouvrira de nouveaux marchés mais, si cette mesure ne s’accompagne pas d’un hypothétique assouplissement des règles de licenciement, les entreprises attendront que les commandes affluent avant de prendre le risque d’embaucher. Rien n’est simple dans le paysage industriel de notre pays. Du bout des lèvres, la Commission européenne a accepté les chiffres présentés par Michel Sapin, soulignant que Paris rejoint une« responsabilité budgétaire » partagée par la plupart des capitales de l’euro. Mais pour se prononcer sur le fond, l’équipe Juncker attend d’en savoir beaucoup plus. « La Commission ne pourra évaluer la situation qu’après que la France lui aura officiellement transmis deux documents : son plan de stabilité et le programme national de réformes », a fait savoir la porte-parole européenne Annika Breidthardt. On croirait entendre Angela Merkel parler de la Grèce ! Si le Front National n’avait pas réalisé un score plus qu’honorable aux dernières élections départementale, la nouvelle sortie de son fondateur, Jean-Marie Le Pen, serait passée inaperçue. Il était coutumier du fait. Mais alors même que sa fille Marine met son énergie et son talent au service de la normalisation du parti nationaliste, son père, en exprimant un point de vue personnel opposé à la direction et à la stratégie du Front National, ne lui rend pas service. Faire ce type de déclaration, en dehors des instances internes de décision et de débat, qui plus est dans un hebdomadaire notoirement anti sémite, constitue une faute de la part de Jean-Marie Le Pen. Ceci dit, nos médias en font des tonnes et cet accident de parcours ne devrait pas arrêter la montée du Front National qui va trouver dans le mode de scrutin des élections régionales l’occasion de concrétiser son ascension. Pour répondre à cela, l’UMP sera donc contrainte de durcir le ton, sur le plan du discours comme sur le plan de la tactique. Sarkozy va devoir s’adresser plus nettement aux électeurs en attente de plus de fermeté sur les questions d’immigration, d’assistanat, de rapport à l’islam, d’autorité et de sécurité. Il devra se montrer d’autant plus convainquant que beaucoup de promesses de son premier quinquennat n’ont pas été tenues. Et son problème principal reste que certains membres éminents de l’UMP – tels Alain Juppé – sont farouchement opposés à cette fermeté et que, pour aller plus loin dans cette direction, il devra s’affranchir du soutien centriste. Ce n’est pas gagné d’avance ! A Bruxelles, le malaise a fait place à un certain soulagement : le voyage de M. Tsipras à Moscou se termine sans trop de dégâts pour le camp européen. Pas d’aide financière directe de Moscou, pas d’indications précises quant à la possible participation de la Grèce dans les projets énergétiques russes mais un simple souhait de participation dans la construction du gazoduc Turkish Stream, destiné à contourner l’Ukraine et un assouplissement partiel de l’embargo sur les produits grecs. En même temps, la Grèce a payé les 460 millions d’euros de l’échéance du mois d’avril de son plan de remboursement. Une goutte d’eau dans l’océan des obligations financières du pays envers la défunte « troïka »; ce qui n’empêche pas Tsipras de quémander depuis août un versement de 7,2 milliards d’euros, dernière tranche d’aide européenne, dans le cadre des plans UE-FMI lancés en 2010, dont le montant total de 240 milliards d’euros, en échange de réformes drastiques du pays. Ces réformes ont été rejetées par le vote populaire grec mais les obligations restent : en mai, la Grèce doit rembourser 760 millions d’euros au FMI, plus 320 millions d’euros d’intérêts et renouveler 2,8 milliards d’euros de bons du Trésor. En aura-t-elle la capacité ? Castro (le frère) a rencontré Obama. Le rapprochement amorcé en décembre se précise. Mais, malgré la joie des fumeurs de cigare américains, la route reste longue. Les deux chambres, dominées par les Républicains sont très réticentes, sous la pression notamment de la minorité cubaine américaine. La bonne nouvelle de la semaine nous vient, une fois de plus, de l’avion Rafale dont 36 exemplaires entièrement fabriqués en France ont été vendus à l’Inde.

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12 Avr2015

SAUVER LES CHRETIENS D’ORIENT

Ecrit par 12 avril 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

~~Il est arrivé aux chrétiens d’orient ce qui est arrivé pendant des siècles aux juifs. « Dans la première phase, le message était : «Vous ne pouvez pas vivre parmi nous en tant que (chrétiens)». Dans la seconde, c'est : «Vous ne pouvez pas vivre parmi nous». Dans la troisième, c'est : «Vous ne pouvez pas vivre». La première phase était celle de la conversion forcée ; la seconde, celle de l'expulsion ; la troisième, celle de la destruction. »

L’élimination des chrétiens d’Orient serait-elle un « détail de l’histoire » universelle ? Un ancien premier ministre français n’avait-il pas admis que l’Etat d’Israël n’était qu’une « parenthèse de l’histoire » ? Il aurait été mieux inspiré de citer l’image du canari dans la mine dont la mort alertait les mineurs du danger de grisou.

Comment notre civilisation peut-elle se condamner à toujours subir et jamais combattre ? L’aveuglement, alors que le conflit de civilisations était patent, le refus d’employer les mots justes pour le définir, l’absence de clairvoyance et l’angélisme de nos dirigeants, la tête emplie des fadaises des révolutions du printemps arabe, ceux comme Juppé qui ne voulaient pas admettre que seuls les pouvoirs autoritaires pouvaient (encore) contenir les vagues de l’islamisme.
Aujourd’hui les chrétiens d’Orient, et ceux de l’Afrique, ne sont pas seulement persécutés, ils sont assassinés et leur destin ne donne lieu qu’à des imprécations inefficaces, quand elles ne sont pas censurées au nom de la neutralité de la laïcité. 

La « communauté internationale », et cette grande impotente de l’ONU, se joignent au chœur des implorants sans obtenir la moindre trêve dans les massacres. Il ne viendra rien de bon de ces instances, cessons de l’espérer. Dans son livre, « La grande sultane », Barbara Chase-Riboud écrivait avec lucidité : « On peut se mettre d’accord pour détruire l’humanité, jamais pour la sauver ».

A cet égard, rappelons la conférence d’Evian en juin 1938 qui réunissait 32 nations, tandis que des milliers de juifs d’Europe cherchaient un refuge. Elle s’acheva sans rien décider. 1938 des mois avant l’holocauste prévu ! Une proposition minimale d’accueillir …25 000 Juifs fut rejetée.

Que faire ? La guerre, dont même le pape a prononcé le mot. Rompre, rompre vraiment, avec tous les pays qui soutiennent le terrorisme ou qui s’en protège si mal. Manifester notre étonnement devant le déluge de bombes déversées sur l’Etat Islamique qui n’atteignent jamais leurs puits de pétrole, c’est-à-dire leur seul moyen de survivre, de prospérer et de financer le terrorisme mondial. Doit-on protéger les intérêts futurs des pétroliers, veut-on éviter un désastre écologique régional ? Saddam Hussein ne s’en était pas privé quand il fut obligé d’abandonner ses conquêtes. Croit-on que l’embargo sur le pétrole produit par DAESH a le moindre succès ? Il suffit de rappeler les compromissions françaises, faites à leur plus haut rang, dans l’affaire pétrole contre nourriture pour mesurer la vanité de la mesure.

Alors agissons vite. "Nous ne sommes pas obligés d’achever l’ouvrage (car il s’agit d’un combat de longue haleine), mais nous ne sommes pas libres de nous y soustraire".

 

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25 Mar2015

LES CONSIGNES DE VOTE DONNEES PAR LES PARTIS POLITIQUES

Ecrit par 25 mars 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

~~Sous le titre « commande qui peut et obéit qui veut », nous analysions hier les consignes de vote données par les partis politiques de droite. Analyse sans intérêt puisqu’un sondage du Figaro nous apprend que pour 18 549 avis exprimés, 4% prétendent suivre les consignes données et 96 % n’en tiennent aucun compte.

La belle audience que voilà ! Est-ce comme le prétend le titre du livre de Robert Hue que « les partis vont mourir et ils ne le savent pas » ? Que leur reproche-t-on ?

Le reproche persistant est celui de ne pas écouter ceux qu’ils sont censés représenter. Nos concitoyens grondent, peut-être sont-ils au bord de la révolution, tandis qu’ils assistent aux joutes des partis entre eux, et à l’intérieur même de ces derniers, pour la prise ou la conservation du pouvoir. Anathèmes peu justifiées, excommunications sans portée. Pourtant, ils savent que ce n’est pas ce que le peuple souhaite, mais leur seul souci est le maintien d’une hégémonie sur le pays et la préservation des avantages que cette hégémonie confère aux dirigeants. 

Certes, ils proposeront des programmes en sachant qu’ils ne seront pas, ou ne pourront pas être menés à bien. Ils ne supprimeront aucune scorie du passage de la gauche au pouvoir estimant que l’on ne peut pas défaire les lois « sociétales », pas plus que réduire les avantages acquis.

Il y a bien longtemps que le parti socialiste, prétendument moralisateur, dicte sa conduite à une droite terrorisée dont les dirigeants, comme Guy Mollet le disait de Mitterrand  « ont appris à parler socialiste ». Ainsi, s’en est-il fallu de peu de voir inscrit en 2008 le multiculturalisme dans le préambule de la constitution française (abandonné grâce à l’opposition de Madame Veil) et, ne mesurant pas le poids de l’immigration, ni ne prévoyant cette vague incessante, le droit de vote des étrangers (admis imprudemment en 2006 par un candidat à la présidence de la république). En revanche, le principe de précaution, cher aux écologistes, est devenu la loi dont on commence à mesurer la nocivité.

Si la droite dite classique ne veut pas mourir, il lui faut cesser d’avoir peur de son ombre, écouter la sagesse du peuple (vox populi…), et enfin gouverner avec détermination sans méandre en faisant éventuellement « le sacrifice de ses préférences, mais pas de ses convictions »

 

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24 Mar2015

Deuxième tour : « commande qui peut et obéit qui veut ».

Ecrit par 24 mars 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

 

Les sondages – mais peut-on leur accorder un crédit ? – prouvent que les consignes de vote données par les états-majors de droite ne seront que partiellement suivies. A l’inverse, ceux donnés par les partis de gauche le seront davantage et point n’est besoin de longues explications pour en comprendre la raison. Il s’agit pour eux de leur mise en hibernation dans les meilleures conditions possibles.

Pour l’UMP, le ni-ni est l’attitude la plus logique, mais pas forcément la plus morale. « Fuir, c’est bon pour les robinets ». Quant aux états-majors de l’UDI ou du MODEM, ils ont choisi la poursuite du socialisme (ou du communisme) départemental, et le clin d’œil à la gauche pour de futures élections, considérant cette dernière comme « leur meilleur ennemi ».

Oublient-ils au plan du département, la gabegie effrénée, le clientélisme entretenu par nos impôts, le soutien ou la promotion du multiculturalisme ? Oublient-ils au plan national, la course aux déficits, les avantages sociaux non financés, l’immigration, l’insécurité, la justice impuissante, l’école stérilisée, les « avancées » sociétales… ? Est-ce bien de cela que ce centre « droit » préfère être complice, plutôt que de s’abstenir ?

Sans le paravent de l’UMP, il est probable que ces mini-partis ne seraient pas suivis par l’électorat.

Après trois ans d’expérience socialiste, il n’existe pas de « meilleur ennemi ». « L’ennemi n’a jamais tort ni raison, il est vainqueur ou vaincu, point final ».

 

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