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10 Sep2014

« Les partis vont mourir… et ils ne le savent pas ».

Ecrit par 10 septembre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, Politique, Société

Imaginions-nous un jour que Monsieur Robert Hue, ex-secrétaire général du parti communiste français, serait porteur de cette prophétie. D’un évangile à l’autre ! De l’évangile sectaire dans lequel les adeptes « ne voient qu’une seule étoile (rouge) dans le ciel », à l’évangile au sens grec (euangélion), l’annonce de la « bonne nouvelle ». La bonne nouvelle ! D’abord parce que les contribuables cesseront d’entretenir des partis politiques dont la seule fonction est de fournir 620.000 élus, soit un élu pour 100 habitants… 620 000 élus et au moins 10 fois plus de candidats ! Pour ce faire, ils reçoivent 100 millions d’euros par an de subventions publiques. Comme cela ne suffit pas, on tripatouille allègrement grâce à la distribution d’emplois fictifs, dont l’illégalité a fait l’objet de la condamnation de deux chefs de parti pour le PS et de deux pour le RPR. Tous prétendaient « qu’il n’y avait pas eu d’enrichissement personnel », comme si le parti n’était pour rien dans l’accession aux carrières brillantes et lucratives : la députation, le poste de premier ministre, ou celui de président de la république. Notre constitution stipule que « les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage ». Mais pour M. Hue, « c’est tout simplement un constat lucide : les partis ne remplissent pas leurs fonctions démocratiques » et il n’hésite pas à affronter « les cris d’orfraie de « professionnels » consternés … qui n’ont jamais connu d’autre univers que celui des « appareils », de la technostructure et des « antichambres du pouvoir » ». Lucide, aucun doute. Sont-ils des organes de réflexion choisissant la meilleure stratégie pour le salut du pays ? Sont-ils seulement capables de respecter les promesses contenues dans les programmes qu’ils ont élaborés, quand l’un d’eux avoue, en connaisseur, « on fait les cadeaux avant les élections et on décide les impôts tout de suite après » ? Les petites phrases prononcées par nos présidents ne sont pas que des bons mots. Si les « élections sont devenues des pièges à cons » (selon les frondeurs de mai 1968), c’est bien parce que les partis politiques les ont polluées par l’ambition sans frein de leurs leaders, qui se préoccupent plus de leur réussite que de celle du pays. Ainsi, M. Hue a fait un rêve. Il invoque Pablo Néruda, André Marty, Jacques Derrida… et son exergue emprunte à Aimé Césaire le conseil selon lequel : « devant l’histoire, il faut rester humble, avoir du courage, se remettre en cause ». Combien de leaders politiques l’accepteront-ils ? Un moment, nous nous sommes abandonnés à l’utopie du titre de son livre, aussi saugrenue que le programme d’Alphonse Allais qui proposait de « demander plus à l’impôt et moins aux contribuables » pour permettre entre autres « l’extinction du paupérisme après 10 heures du soir ». Nous ne sommes pas stupides, il existera toujours des partis ou des groupements politiques, et il existera toujours des malandrins parmi ces derniers. Il ne peut en être autrement dans une démocratie dite représentative. C’est la raison pour laquelle il faut rendre définitivement inéligible tout élu condamné par la justice. C’est bien le moins.

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02 Sep2014

« Tout acte manqué est un discours réussi » (Lacan)

Ecrit par 2 septembre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

Devons-nous accorder une implication psychanalytique au discours incontestablement réussi de Monsieur Vals devant ses camarades socialistes ? S’il s’agit effectivement d’un acte manqué, nous nous garderons bien de rechercher la distinction entre acte symptomatique, acte perturbé, acte inhibé. Mais il serait grave pour le pays que ce discours, un temps perturbé, soit définitivement inhibé. Car avec 30 ans de retard, les socialistes français consentent à réviser leurs utopies centenaires. Il ne nous a pas échappé que, ce faisant, le discours est voisin de celui de la droite lors des élections présidentielles de 2007 ; il ne nous a pas échappé non plus que, comme en 2007, il y a loin de la coupe aux lèvres. Le premier ministre connaissait probablement l’adage selon lequel : « il ne faut pas laisser sa volonté gronder, quand son pouvoir ne peut que murmurer ». Nous verrons vite s’il a eu raison de gronder, en venant à bout des « frondeurs », pour lesquels la perspective de la dissolution est le début de la sagesse. Tel est le pronostic de M. Alain Juppé, estimant, en connaisseur, que ces quelques députés ne sont pas assez « fous » pour la souhaiter. Avec ce discours réussi, Monsieur Vals pourra méditer, s’agissant de ses amis politiques, la réflexion de Kierkegaard : « le tragique, c’est quand deux personnes qui s’aiment ne se comprennent pas », et s’agissant de l’opposition, « le comique, c’est quand deux personnes qui ne s’aiment pas se comprennent ». Les « frondeurs », entrés dans le rang, il lui faudra affronter ses ayatollahs, ceux qui, par des lois sociétales, divisent la nation au moment où elle a le plus besoin d’être unie, ceux qui estiment que la prison n’est pas une solution à la délinquance, mais qui la juge pertinente quand elle censure précisément les impertinents à l’égard du pouvoir. Ainsi en est-il du dessinateur Miège, récemment mis en examen pour un dessin, ce qui est aussi inquiétant que la prétention d’un magistrat du XVII ° siècle qui s’exclamait : « donnez moi six lignes de l’écriture d’un homme et je me charge de le faire pendre ». M. Vals devra se rappeler qu’on est responsable de ses amis, surtout lorsqu’ils ont balayé les sentiers de sa gloire. Mais surtout, il faudra affronter la rue, parce qu’elle sera envahie par tous ceux qui sont mécontents de tout : de la retraite à 62 ans, des cadeaux aux entreprises, de l’insuffisance de logements, des difficultés de la scolarisation, des discriminations, peut-être de la guerre à Gaza, en se consolant toutefois du fait que celles plus fréquentes, en Syrie, en Irak, en Libye, en Ukraine, ne donnent pas lieu aux mêmes manifestations. . Des travaux d’Hercule pour lesquels tant d’hommes politiques se préparent à succéder à M. Hollande (seul M. Juppé l’avoue pour le moment). Evidemment, « pourquoi nous retirer et abandonner la partie quand il nous reste tant d’êtres à décevoir ? » (in Syllogismes de l’amertume. Emil Cioran).

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24 Août2014

ALAIN JUPPE : UN PROGRAMME A LA GUIMAUVE

Ecrit par 24 août 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

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14 Août2014

LA POSTURE

Ecrit par 14 août 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

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