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13 Oct2014

LES PARADOXES DE L’UNION EUROPEENNE

Ecrit par 13 octobre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, International

Ce matin encore, les télévisions rappelaient que l’Union Européenne recommandera, ou exigera, de corriger le budget 2015 de la France. Trop dépensière ! Pourquoi alors ne pas examiner ce que le budget français fournit au budget européen ? Adopté en mars 2014, il prévoit que la France contribuera pour 21,9 milliards d’euros, soit 17,6 % des contributions nationales. Pour mémoire : le produit net de l’impôt sur le revenu est de 74 milliards. Contrairement à Jean Jacques Rousseau, nous préférons le préjugé au paradoxe. Ainsi, depuis de nombreuses années manifestons-nous, sans être entendus, notre désapprobation de la politique étrangère à l’égard de la Turquie. Récemment, nous vous avons signalé le rejet d’un amendement à la loi de finances visant à réduire « la participation de la France au budget de l’Union Européenne d’un montant représentant la part de la France dans l’aide européenne à la préadhésion attribuée à la Turquie (163 millions d’euros) ». Nous avons sollicité notre député, M. Deflesselles, pour interroger le gouvernement au sujet des sommes mises à la charge des contribuables pour la préadhésion de la Turquie à l’Europe. Pour nous, il s’agit de cadeaux, seulement de cadeaux, car nos dirigeants avouent que la Turquie n’entrera jamais dans l’Europe. D’autant que l’Union Européenne (UE) engagée dans une guerre au Moyen Orient ne trouve pas dans la Turquie un allié efficace et elle le dit. En outre, nous apprenons aujourd’hui que l’UE a décidé de fournir 450 millions d’euros en 2015 pour la reconstruction de Gaza, soit 80 millions d’euros (17,7 %) à la charge des contribuables français. Ceci nous conduit à trois remarques et à un vœu: 1°) Il est paradoxal de demander à ces contribuables des sacrifices, et d’utiliser le produit de leurs sacrifices à réparer les erreurs ou les fautes de ceux qui ont pris l’initiative et la responsabilité d’engager un nième conflit armé. 2°) Nos députés seraient bien inspirés d’interroger le Quai d’Orsay au sujet de ce qu’ont coûté, les dix dernières années, à la France et à l’Europe l’autorité Palestinienne et le Liban et quel en était le résultat. 3°) L’Europe est une « grande impotente ». Elle est vouée aux rodomontades : Bachard Al Assad, ne tardera pas à être notre allié… elle a échoué dans le conflit ukrainien… Son rôle se limite souvent à être le tiroir-caisse d’actions inefficaces. Elle n’épargne pas, hélas, à notre pays le doublement de ses erreurs. Le vœu ? En matière de politique étrangère, les deniers des Français doivent être utilisés avec parcimonie. L’expérience prouve que, comme un miroir aux alouettes, ce domaine n’apporte de prestige, encore est-il éphémère, qu’aux hommes d’état, et suscite ensuite la désapprobation (la campagne de Libye). Puisse l’évocation de nos erreurs en la matière, avoir des vertus préventives !

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03 Oct2014

NESTOR JUPPE, LE VIEUX SAGE ?

Ecrit par 3 octobre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

D’accord, son prénom est Alain, mais que de ressemblances lui prête-t-on avec le Nestor de la mythologie : « le plus sage des héros de la guerre de Troie », « vieillard encore vaillant sur le champ de bataille, écouté avec respect par tous, surtout pour ses avis, son expérience » (Wikipedia). Si l’on en croit les sondages, et il y croit lui-même certainement, il présenterait toutes ces qualités. « Le meilleur d’entre nous », nous répète-t-on depuis 40 ans. Son âge Il admet « ne pas être un poulet de l’année » (in : « des paroles et des actes » du 02/10/2014). Certes, il est âgé sans être un « vieillard ». Il sera candidat à 72 ans quand De Gaulle, qui n’en avait que 68, croyait toutefois devoir rassurer les Français en rappelant que « ce n’est pas à cet âge qu’on devient dictateur ». En la circonstance, accordons-le à M. Juppé, si à cet âge les dirigeants des sociétés du CAC 40 sont écartés, il ne s’agit pour lui que d’une présidence éphémère de la République Française. Un seul mandat. « Il en a (tant) rêvé » dit-il (ibid). Ses avis Ses électeurs n’ont pas eu à s’en réjouir lors de la dissolution de l’assemblée nationale quand il était premier ministre. Un avis sur le sujet, au demeurant changeant, puisqu’en 2014, il affirmait : « Je ne crois pas à la dissolution car je ne crois pas aux vertiges suicidaires des députés socialistes ». A l’époque, il aurait pu s’abandonner seul à ce vertige suicidaire en démissionnant, sans entrainer ses amis députés dans l’explosion. Les contribuables lui doivent l’aggravation de l’ISF en 1996 – qu’il veut supprimer aujourd’hui – en inventant le plafonnement du plafonnement des patrimoines supérieurs à 1,5 millions de Francs. Pierre Dac rappelait que « les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir ». Les récents évènements montrent que la clairvoyance de l’ex-ministre des affaires étrangères, n’était pas la première de ses qualités quand il déclarait dans l’Egypte de M. Mohamed Morsi : “Plusieurs de ces jeunes (Frères musulmans) m’ont fait part de leur vision d’un islam libéral et respectueux des règles démocratiques”. Il est vrai, que selon M. Ivan Rioufol (Le Figaro du 12 mai 2014) : « Juppé reconnaît : «Jamais, tout au long de mon parcours scolaire et universitaire, on ne m'a proposé d'ouvrir le Coran, dont j'ignore à peu près tout ». Cette ignorance ne l’empêchait pas d’affirmer : « la présentation qui est parfois faite de ce mouvement mérite sans doute d’être révisée», et d’ajouter : «nous nous sommes peut-être laissés intoxiquer quand on nous disait ces dernières années : “Les régimes autoritaires sont le seul rempart contre l’extrémisme.» ? La stratégie qu’il avait proposée et fait adopter se finit en désastre en Libye et en Syrie Abrupt dans ses jugements comme dans ses avis, il scotomise une partie des faits. Il néglige par exemple la préservation des populations israéliennes frontalières, quand il s’interroge sur : « ce qu'Israël peut espérer de son offensive actuelle contre la bien dénommée bande de Gaza (…) où il cherche à détruire les bases du Hamas, mais où l'on voit surtout des familles terrorisées prises au piège sous les bombardements de Tsahal". Ce n’est pas seulement en politique étrangère qu’il « choisit la voie molle et centriste », « l’apaisement »… ou les méandres, rançon de son ancienneté politique. « En 2002, selon I.Rioufol (ibid), celui qui était alors président de l'UMP se disait prêt à suivre l'air du temps qui était à l'altermondialisme, mouvement aujourd'hui disparu. Le multiculturalisme qu'il caresse aujourd'hui avec une semblable légèreté lui réservera la même déconvenue». Son expérience L’expérience, c’est « le nom que chacun donne à ses erreurs ». Ni en ses erreurs, ni en ses fautes, il n’a manqué d’expérience : un gouvernement conduit au désastre en 1997, ses échecs à la députation (2007), le secrétariat général d’un parti politique qui pourvoyait à des emplois fictifs …et… une expérience, en théorie inattendue, des prétoires du tribunal correctionnel de Nanterre et de la cour d’appel (2004), des appartements « familiaux » dans des HLM que l’on est obligé d’abandonner… Le soutien aujourd’hui de M. Chirac est mal venu. Leur action conjointe dans la mise en place des emplois fictifs de la mairie de Paris, reconnue par la justice, a coûté 2 ans de prison avec sursis à un ancien président de la République, et 14 mois avec sursis, à son protégé. En revanche, la condamnation (trop) exemplaire, à 4 ans de prison, dont un an ferme, d’une (obscure) députée socialiste, provoque en ce moment une campagne de signatures en faveur de l’inéligibilité à vie pour les hommes politiques condamnés. Quel est le candidat qui l’inscrira dans son programme ?

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28 Sep2014

LA TAQIYA… A LA FRANCAISE

Ecrit par 28 septembre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, International

On ne dit plus « Etat islamique du Levant», mais quelque chose de moins compréhensible. La peur d’accorder à la guerre que nous menons la moindre connotation d’une guerre de religions ! Or, il ne s’agit pas d’une guerre de religions, mais d’un « choc de civilisations ». Mais nos « élites » ont toujours nié la pertinence de cette théorie, à l’évidence par pusillanimité, car il est impensable qu’elles aient été stupides, mal informées, imprévoyantes. Le concepteur de cette théorie, Samuel Huntington (1993) recense 9 civilisations différentes : occidentale, latino-américaine, africaine, islamique, chinoise, hindoue, orthodoxe, bouddhiste et japonaise. Il semble aujourd’hui que la civilisation islamique, ou une fraction plus ou moins importante de celle-ci, soit en conflit avec toutes les autres et dans tous les continents. L’auteur se fonde sur une conception géopolitique simple. Depuis l’effondrement de l’URSS, les conflits ne sont pas causés par des clivages politiques (par exemple capitalisme versus collectivisme), mais par des oppositions culturelles qu’il appelle « civilisationnelles », dont la religion occupe (parfois) l’essentiel. Il écrit : « Dans le monde multipolaire, les oppositions ne sont plus idéologiques, économiques et politiques, mais culturelles. « Les civilisations, en cherchant à répondre à la question « qui sommes-nous ? », se définissent en termes de religion, de langue, d'histoire, de valeurs, d'habitudes et d'institutions». « Des groupes culturels se forment aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale, modifiant considérablement la nature des relations internationales ». A l’origine de sa théorie, il remarquait qu’en 1994 des musulmans de Bosnie défilaient à Sarajevo en brandissant des drapeaux de l’Arabie saoudite et de la Turquie, alors que c’était l’occident qui leur venait en aide. Actuellement, nous sommes en guerre contre des califats. Certains d’entre eux disposent déjà d’un territoire étendu (s’affranchissant des frontières existantes), de ressources, de soldats et de matériel ; d’autres se limitent à des razzias ou des actes terroristes en Afrique en Asie en Australie. Tous se réclament de l’Islam. On peut ergoter sur le bon et le mauvais Islam, on peut même oublier la nature religieuse d’un califat. Il reste cependant qu’il s’agit bien d’une civilisation, dont il est inutile de décrire les aspects, qui s’oppose en tous points à la nôtre, qui n’offre d’autre choix à la dhimmitude que la conversion ou la mort, qui est totalitaire et conquérante, et qui pour cela n’hésite à aucune cruauté. Or, « elle a pour elle le temps, l’espace et bientôt le nombre ». Sans un sursaut de notre part, elle pourrait s’imposer. Qu’il soit dit toutefois qu’un grand nombre de musulmans osent maintenant prendre partie contre le Léviathan. « Osent », car en 2005 un site musulman (melanieyakhou.skyrock.com) publiait une analyse exhaustive des « rapports entre l'Occident et le monde musulman » (30 pages, 106 références), faite par des universitaires, mais l’on cherchait en vain le nom des auteurs. Chacun savait combien il était dangereux pour eux de formuler la moindre critique à l’égard de la religion. Qu’il soit dit alors que l’absence de courage de nos « clercs » aura été responsable de leur réserve, voire de leur crainte. Ces auteurs, pour qui « il n'y a pas de dialogue sans franchise » citaient Aristote qui écrivait : “l'amitié est une belle chose, mais la vérité est plus belle encore”. La « vérité » souhaitée, c’était de ne pas avoir peur des mots, c’était de bien nommer les choses et nos « clercs » n’ont pas crié assez fort que toutes les religions étaient admises à l’intérieur des espaces privés, mais que nous étions attachés à notre civilisation, et que, dès lors que l’on vivait hic et nunc, on en admettait les règles. Nos dirigeants en n’acceptant, pas plus aujourd’hui qu’hier, la pertinence de la théorie du conflit de civilisations, en se payant de mots (la taqiya), finissent par perdre toute lucidité. Ainsi, ils ne paraissent pas persuadés de la permanence d’une guerre sur tous les fronts et ils se demandent encore ce qu’il faut faire, s’il ne faut pas en faire trop (intervenir en Syrie ou seulement en Irak) et quels sont nos alliés objectifs. Personne ne proclame qu’il faut combattre une religion. Il faut seulement se préserver de la civilisation que certains pourraient nous imposer.

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21 Sep2014

« Tout m’afflige et me nuit, et conspire à me nuire » (Phèdre)

Ecrit par 21 septembre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

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