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11 Nov2014

LES CONTRIBUABLES FRANÇAIS DEVRONT-ILS PAYER ENCORE LONGTEMPS POUR LA TURQUIE ?

Ecrit par 11 novembre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

Chronique de l’association des contribuables de l’intercommunalité d’Aubagne

Il n’y a pire sourd qui ne veut entendre. Les dirigeants français, de droite comme de gauche, persistent à avoir des yeux enamourés pour la Turquie alors qu’une majorité de Français refusent d’accueillir ce pays dans l’Europe.


Il y a peu nous écrivions : « nous persistons à ne pas comprendre, à ne pas admettre, comme 64 % des Français, ce qui nous pousse à sceller notre sort à ce pays.  La pré-adhésion de la Turquie a coûté 4,9 milliards d’euros pour la période de 2007 à 2013. La part contributive de la France est de 18,2 %, soit 892 millions d’euros ».


Le rejet de nos concitoyens est ancien et tenace, mais il s’oppose en vain à nos dirigeants. Pour ces derniers l’intégration de la Turquie à l’UE est chose acquise, définitive et les « incartades » actuelles de ce pays ne mettront pas en cause la doxa établie, d’autant que l’obligation d’un référendum pour toute nouvelle adhésion ne figure plus dans le traité de Lisbonne.


Dans son édition du 7 novembre 2014, Newsweek « publie le témoignage d’un jihadiste de l’Émirat islamique qui atteste d’un accord permettant aux combattants de l’ÉI de franchir la frontière. Il indique également que les commandants de l’ÉI parlent le turc et discutent en permanence par radio avec les autorités turques. Enfin, il souligne que l’armée turque aide l’ÉI à combattre les kurdes ».


Dans le Figaro du 10 novembre, comme dans de précédentes éditions, le reporteur Georges Malbruno ne dit pas autre chose sous le titre « l’hydre financière de Daech ». La Turquie est effectivement la plaque tournante du commerce de contrebande avec l’Etat Islamique.


Nous avons souhaité savoir si la question de la préadhésion de la Turquie à l’Union Européenne était aussi prégnante pour les députés qu’elle l’est pour les contribuables français, en raison de son coût et de son inutilité. Depuis l’été, et la création de l’Etat Islamique, une cinquantaine de questions écrites ont été posées aux ministres. Sauf erreur de notre part, aucune n’a trait à la poursuite ou non des négociations de préadhésion avec la Turquie. La plupart de ces questions associe les « évènements » actuels à des considérations relatives : « au sort des opposants kurdes, à Chypre, aux passages aux frontières, au numéro vert pour les familles », ceci pour les quatre dernières questions en ligne. La cinquième est la seule qui n’élude pas la question de la prolongation de l’aide française à la Turquie. Elle est posée par Madame Marion Maréchal-Le-Pen le 7 octobre 2014 QE 65803) et reproduite partiellement ci-dessous.


«…. Compte tenu de l'importance des prébendes de la rente pétrolière avec laquelle les terroristes achètent des armes et rémunèrent des milliers de jihadistes, elle demande si la France entend appeler la Turquie, partenaire industriel avec qui notre pays a établi une coopération contre les filières jihadistes, à fournir une clarification nécessaire pour ne pas engendrer des suspicions nuisibles aux relations entre nos deux États. Par ailleurs elle lui demande si le Gouvernement proposerait à l'Union européenne la clôture de toutes les négociations entamées avec la Turquie si cette dernière n'apporte pas les preuves suffisantes de l'authenticité de sa collaboration à l'alliance internationale contre le terrorisme islamiste ».


Que la Turquie soit un allié peu fiable est évidemment une question gênante. Mais pour nous, contribuables, il est surtout inadmissible que nos dirigeants persistent à arroser l’Anatolie pour en faire un jardin digne de nos régions, qu’ils aident à former une administration turque aussi éloignée de nos principes de laïcité… alors qu’il y a tant à faire chez nous.

 

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06 Nov2014

LE DESAMOUR DES PRESIDENTS DE LA REPUBLIQUE

Ecrit par 6 novembre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

~~LE DESAMOUR DES PRESIDENTS DE LA REPUBLIQUE
Chronique de l’association des contribuables de l’intercommunalité d’Aubagne
Gabriel Lévy
6 novembre 2014


Des Français détestent le président actuel, comme ils ont détesté le précédent, et comme ils ont détesté l’antépénultième. Se multiplient ainsi pamphlets et caricatures car  « s’il est dur de haïr tout seul, à plusieurs c’est un vrai plaisir ».


Les conditions de leur élection sont-elles la cause d’un désamour précoce ?


La désillusion pour M. Sarkozy, élu comme un messie (« Ah, je l’ai trop aimé pour ne le point haïr »), l’erreur pour M. Hollande, élu uniquement pour punir son prédécesseur (mais « Peut-on haïr sans cesse et punit on toujours ? »), « La méprise » pour M. Chirac, élu par défaut, expliquent et justifient assurément les « intermittences du cœur » des électeurs.


Francis Bacon (1561-1626) écrivait : "Il y a trois sortes d'ambition : la première, c'est de gouverner un peuple et d'en faire l'instrument de ses desseins; la seconde, c'est d'élever son pays et de lui assurer la suprématie sur tous les autres; la troisième, c'est d'élever l'humanité tout entière, en augmentant le trésor de ses connaissances". C’est surtout à la première que répondent les candidats à la présidence de la république, parfois, mais à peine, à la seconde. Quant à la troisième elle est réservée aux hommes d’exception : un par siècle !


Les élections sont devenues un spectacle, évidemment télévisé, comme un match de boxe quand il s’agit de la présidentielle, de football quand il s’agit des législatives. Nous sommes bon public et le « look » l’emportant sur le raisonnement, inutile de nous plaindre ensuite d’hériter de ludions.


Animés d’un « désir immodéré de gloire », couronnement de leur très longue carrière et de  « l’épopée de soi », ces candidats pensent-ils sincèrement : « être utile aux hommes ! Est-il bien sûr qu'on fasse autre chose que les amuser, et qu'il y ait grande différence entre le philosophe (l’homme politique) et le joueur de flûte ? Ils écoutent l'un et l'autre avec plaisir ou dédain, et demeurent ce qu'ils sont. ." (Lettre de Diderot à Voltaire, 19 février 1758).


Le désamour, le ressentiment, parfois l’agressivité visent aussi les élus du second rang qui accusent alors leurs contestateurs de « populisme », de « poujadisme », oubliant la cause (avantages anormaux ou négligences fiscales) pour s’indigner de la conséquence (l’exigence de transparence pour les élus (1) et l’exaspération que les révélations suscitent).


La caricature leur est intolérable, sachant cependant qu’elle est depuis toujours l’expression inépuisable des déçus. On rit aujourd’hui encore – à la représentation d’une pièce jouée au théâtre Montparnasse et intitulée la colère du tigre – d’une boutade attribuée à Clemenceau selon laquelle « La moitié des politiciens n'est capable de rien, l'autre moitié est capable de tout ».
Boutade seulement, car la France ne manque pas d’hommes politiques aux qualités incontestables, et sans doute à la morale et à l’éthique irréprochables. Nombreux sont ceux qui font un diagnostic exact de la situation du pays et peu ignorent les solutions au marasme économique, mais « en général, les gens intelligents ne sont pas courageux et les gens courageux ne sont pas intelligents » (De Gaulle).

(1) Un président de groupe et le président de la prestigieuse commission des finances demandent à l’assemblée nationale de porter plainte contre la « violation du secret fiscal » dont ce dernier a été la « victime ».

 

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31 Oct2014

QUE DIABLE ALLONS-NOUS FAIRE DANS CETTE GALERE TURQUE ?

Ecrit par 31 octobre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

L’Europe a-t-elle  besoin d’un allié aussi peu fiable ?


La Turquie s’est enfin décidée à intervenir dans le conflit opposant l’Europe et les Etats-Unis à l’Etat Islamique pour sauver une ville assiégée. Elle le fait avec parcimonie, puisqu’il s’agit de ne laisser passer que 150 soldats kurdes.

Nous persistons à ne pas comprendre, à ne pas admettre, comme 64 % des Français, ce qui nous pousse à sceller notre sort à ce pays.  La pré-adhésion de la Turquie a coûté 4,9 milliards d’euros pour la période de 2007 à 2013. La part contributive de la France est de 18,2 %, soit 892 millions d’euros. Nous avons demandé à notre député, M. Deflesselles, d’interroger le gouvernement pour confirmer ces chiffres. Nous attendons sa réponse. Mais nous savons d’ores et déjà, selon un rapport de 2009 de la Cour des Comptes Européenne, que cette somme a été octroyée malgré « des retards excessifs » des «difficultés de mise en œuvre », «une évaluation et un contrôle inadéquats ».


A quoi servent ces sommes ? En théorie : « Aide à la transition et renforcement des institutions, coopération transfrontalière et régionale (avons-nous à nous en féliciter aujourd’hui ?), développement régional, développement des ressources humaines, développement rural ». Nos euros ont-ils servi aussi à construire le palais de M. Erdogan (200.000 mètres carrés, 1.000 chambres) qui sera inauguré bientôt ?


L’utilisation de ces sommes est-elle pertinente ? « Sur les 11 projets contrôlés, deux seulement définissaient réellement leurs besoins spécifiques, en matière d'équipements, installations, activités à mettre en place nécessaires à la mise en œuvre du projet. Ainsi, en ne définissant pas leur besoins et leurs objectifs, les gestionnaires de projets ne se donnaient pas d'obligation de réussite. Ainsi, nous pouvons donc estimer que 18% des 132 projets ont été menés à bien ».


Allons-nous  continuer à distraire ces sommes du budget de la France, alors que personne ne croit plus au succès de cette entreprise ? En 2010, puis en 2013, des députés courageux ont proposé, par des amendements au projet de budget, de supprimer la part contributive de la France. En vain !


Le régime de la Turquie étant devenu ce qu’il est, ce pays ne sera jamais un allié fiable. M. Erdogan (et son « peuple », puisqu’il a été brillamment élu par lui) rêvent d’un califat. Aucune chance de le trouver à nos côtés pour combattre des califats ; un pays du Proche Orient en a déjà fait l’expérience après 50 ans d’amitié.


Sage conseil de Molière à nos députés « Si n'être point cocu vous semble un si grand bien/ Ne vous point marier en est le vrai moyen. » (Les Femmes savantes)
 

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25 Oct2014

APRES EUX, LE DELUGE

Ecrit par 25 octobre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, Politique

~~APRES EUX, LE DELUGE.

Chronique de l’association des contribuables de l’intercommunalité d’Aubagne

Gabriel Lévy
25 octobre 2014


« Le triomphe des démagogies est passager ». Quelques semaines seulement pour les dirigeants socialistes. Etait-ce un triomphe ? Même pas. Seulement un trophée décroché par hasard. Et Charles Péguy de conclure : « mais les ruines sont éternelles ».

Nous sommes en 2014, mais nous pouvons vous confier la suite des évènements. M. Hollande restera président, M. Vals conservera (peut-être) son poste, mais ce qui est certain est que les déficits vont s’amplifier, car il n’y a aucune possibilité de faire autrement. Les dirigeants socialistes savent qu’ils perdront le pouvoir. Pourquoi engager des réformes fondamentales au risque de gérer la faillite attendue, de remplir les rues de manifestants, de provoquer la paralysie du pays, voire d’être obligés de réprimer ? Le cauchemar !

En 1986, une « bavure policière », si tant est que cela en fût une, provoqua le décès d’un jeune étudiant et entraina des conséquences multiples et durables : la démission du ministre Devaquet, l’abandon d’une réforme, la dissolution du bataillon des voltigeurs de la police, quelques plaques commémoratives ou des noms de rue dans les villes socialo-communistes à la mémoire de l’étudiant, et le recul définitif du « pouvoir » devant toute manifestation à risques.  La droite, quelques années plus tard (Jupé 1995), crut pouvoir assumer ce risque pendant quelques jours avec le succès que l’on connait. Même résultat sous le gouvernement de M. Villepin. Depuis 30 ans, un « rideau de fer » est tombé sur toute velléité de réforme  et il est probable, que quel que soit le résultat de 2017, il ne se lèvera pas de sitôt.

Peut-on imaginer que la « nouvelle » gauche au pouvoir aujourd’hui ne soit pas instruite de la vanité de ses  tentatives ? Même si elle en manifeste le courage, deux ans pour faire des réformes régulièrement abandonnées depuis des lustres, une gageure !

Alors ? Elle fera semblant de s’activer, mais elle ronronnera, elle vaticinera sur des sujets de société (« quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots »). La gauche n’est ni sourde ni aveugle, elle sait que pour elle tout est perdu.  Elle sait que si la dette de la France dépasse aujourd’hui les 2.030 milliards d’euros, elle pourra critiquer la droite avec véhémence et organiser des rébellions, dès que la dette sera de 2.300 milliards sous le nouveau règne. Elle vivotera jusqu’à l’échéance, sans toutefois faire perdre à ses chefs le moindre avantage, ni immédiat ni futur. Elle recasera ses affidés, et la droite, toujours stupide, se gardera de disperser les dépouilles opimes de ses adversaires.

Telle est l’alternance gauche-droite faite en Grèce dans la douleur. Cependant,  il est difficile d’admettre aujourd’hui que les autres pays de  l’Europe, et la zone euro, puissent relever des dominos qui tombent les uns après les autres.

A ce « pessimisme d’humeur » pouvons-nous répondre par un « optimisme de volonté » (Alain) ? Les leaders politiques de droite et quelques leaders de gauche semblent vouloir abandonner leur langage convenu. Ainsi, sont clairement mis en cause les 35 heures, le code du travail, l’ISF, l’immigration, mais ce sont des mots et « le temps n’attend pas » (Lénine).

 

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