Quelles que soient les conclusions que tirera le gouvernement de la raclée qu'il a essuyée aux élections municipales, la France entière sait qu'elle ne sera pas celle qu'elle attend : la démission de Hollande que les Français ne supportent plus à leur tête. Un désordre institutionnel grave a été institué par la réforme du quinquennat et l'inversion du calendrier électoral. La France est, depuis 2002, la seule démocratie au monde où les élections législatives sont devenues un scrutin mineur, le président élu désignant des parlementaires à sa botte.
La conséquence en est que les électeurs votent hors sujet à chaque élection intermédiaire. Faute de pouvoir élire des députés, on sanctionne le président de la République plutôt qu'on élit des maires, des députés au Parlement européen, des conseillers régionaux, etc. L'UMP en profite aujourd'hui mais, sur le long terme, c'est une situation institutionnelle extrêmement malsaine.
La Droite Libre prend donc l'initiative de lancer le débat là où il doit se tenir. Hollande n'est pas un président de la République à la hauteur de sa fonction, il doit partir. Il faut le harceler sans cesse jusqu'à ce qu'il provoque des élections législatives anticipées à la suite desquelles il sera, naturellement, hors de question de cohabiter. Il devra en tirer la seule conséquence qui tienne.
Avec humour, nous invitons donc tous nos lecteurs à alimenter cette rubrique qui consiste à désigner celui qui doit partir. Exemple : lorsque Jean-Marc Ayrault ne trouve rien d'autre à dire au soir d'une défaite, qu'il faut s'allier pour empêcher le Front national de gagner une mairie, mérite de figurer dans la rubrique Du balai !. Idem, lorsque Duflot se met en tête de désigner elle-même le Premier ministre, etc.
Toutes les contributions, 2000 signes maximum, seront les bienvenues. Il suffit de nous les adresser à ladroitelibre@yahoo.fr
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