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29 Jan2014

France, pays totalitaire

Ecrit par 29 janvier 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, France

Le recul des libertés publiques, patent depuis plusieurs années, vient encore de franchir un pas. En première lecture vient d’être adopté par l’Assemblée nationale, un texte présenté comme devant améliorer l’égalité hommes-femmes. Un fourre-tout effroyable d’obligations, de contraintes, de menaces.

L’Assemblée se mêle désormais de dicter aux écoles de journalisme un programme « de lutte contre les préjugés sexistes » et autres billevesées du même acabit. Entre autres votes, elles somme l’Institut de France, c’est-à-dire les cinq Académies, d’élire des femmes. Les parlementaires en arrivent ainsi à confondre et amalgamer l’élite de la nation aux politicards incompétents, prétentieux, couards et arrivistes dont la France est aujourd’hui affligée.

Le pire ne réside même pas là. Nous sommes hélas habitués à cette inflation législative qui finira bien, un jour ou l’autre, à faire comprendre que la démocratie représentative ne permet pas aux parlementaires de voter tout et n’importe quoi. Et surtout pas de légiférer sur et contre les fondations mêmes de toute une civilisation. La démocratie recule chaque jour un peu plus au profit de la dictature des lobbies et des bien-pensants.

Mais il y a pire que la dictature : le totalitarisme. Le totalitarisme est avéré lorsqu’on n’ose même plus s’exprimer. Les intellectuels de gauche, aujourd’hui aux abonnés absents, appelaient ça l’autocensure. Désormais, ce sont même les représentants du peuple qui se font oublier parce que leur peur du qu’en dira-t-on est plus forte que le respect du mandat que leurs électeurs leur ont confié.

C’est très exactement ce qui vient de se passer : ce texte abominable, une injure à la démocratie, à la libre expression, et tout simplement en contradiction avec la déclaration universelle des droits de l’homme, a été approuvé par 359 voix contre seulement… 24. Cela signifie que, sur les 237 députés d’opposition, il n’y en a eu qu’un sur dix pour oser dire non. Ne parlons même pas des 21 élus de l’UMP, dont évidemment, Nathalie Kosciusko-Morizet – les électeurs parisiens apprécieront – qui ont approuvé cette horreur. L’UMP s’est abstenue en masse parce qu’elle n’a, évidemment, pas osé s’opposer à un texte présenté comme un progrès dans l’égalité.

Nous en sommes à un tel point de formatage de la pensée par une infime minorité de directeurs de conscience abrités à l’intérieur du boulevard périphérique de Paris que, même ceux qui sont mandatés par le peuple pour les représenter, se taisent. On leur présente un texte prétendant à l’égalité entre hommes et femmes ; évidemment nous y sommes tous favorables. C’est ainsi que les députés ne prennent pas la peine d’en lire le contenu pour constater que sous ce prétexte, on y instaure de nouveaux ferments de dictature.

De Robespierre à Lénine, les pires dictatures, les dictatures totalitaires, à ne pas confondre avec les régimes autoritaires sous la coupe d’un homme à poigne qui, en général, s’effondrent en même temps que le bonhomme, ont toujours été bâties sous prétexte de bonheur et d’égalité.


 

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26 Jan2014

Non !

Ecrit par 26 janvier 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, Politique

L’UMP, à en croire les media, serait embarrassée par le tournant social-démocrate prétendument emprunté par Hollande. Ce genre de commentaires est surtout destiné à mettre en valeur les talents de manipulateur du premier secrétaire à vie du parti socialiste. Naturellement, quelques bons esprits à l’intérieur de notre formation politique, plus soucieux de complaire aux commentateurs de Canal + que de préparer l’avenir de la France, jugeront que Hollande a emprunté un chemin qu’il serait dommage de ne pas suivre.

Non ! il ne s’agit pas ici de vanter les mérites d’une opposition bornée incapable de tenir compte des réalités. Il s’agit, bien au contraire, de regarder les réalités en face et de réagir de la seule façon qui vaille : Hollande se moque de nous parce que la France et son avenir sont les derniers de ses soucis, seule importe la consolidation de son parti par ses alliances avec les extrêmes-gauches.

Délivrons d’abord les plus naïfs d’un contresens. Ils affublent la notion de social-démocratie d’une acception fausse : la social-démocratie est d’essence marxiste et s’appuie sur une classe ouvrière organisée, ce qui explique la relation consubstantielle entre les syndicats et les partis sociaux-démocrates en Allemagne et en Scandinavie. Les révolutionnaires russes de 1917, mencheviks puis bolcheviks, étaient issus du Parti social-démocrate. L’erreur provient de ce que le SPD, le Parti social-démocrate allemand, a décidé, lors de son congrès tenu à Bad-Godesberg en 1959, d’abjurer la référence marxiste. Tout en gardant son nom.

Rien de tel en Suède où la social-démocratie s’est appuyée, jusque dans les années 1990, sur une dépense publique atteignant 70 % du PIB, financée par des prélèvements obligatoires faramineux, le tout dans le cadre d’une société extrêmement normée, à la limite du totalitarisme. Lorsque les pontes du Parti socialiste affirment haut et fort qu’il n’y a pas de tournant, je leur en donne acte volontiers : Hollande et ses sbires qui ruinent le contribuable tout en s’évertuant à museler ceux qui ne pensent pas comme eux, à interdire à peu près tout ce qui fait l’agrément de notre société, des voitures aux téléphones mobiles, tout en niant la différence entre hommes et femmes et en détruisant les fondements de notre civilisation, s’inscrivent dans la démarche social-démocrate, si ce n’est traditionnelle, à tout le moins originelle.

Que Hollande se proclame social-démocrate, grand bien lui fasse, ce n’est pas le souci de La Droite Libre et ne devrait pas être celui de l’UMP. La totalité des propos de Hollande depuis le 31 décembre s’inscrit dans ce qui fait sa marque de fabrique, la plus totale hypocrisie.

Il évoque un niveau insupportable d’impôts, la nécessité de réaliser des économies budgétaires, l’impératif de simplifier l’organisation administrative de la France. L’UMP et La Droite Libre seront entièrement d’accord pour la simple et bonne raison qu’elles tiennent ce discours depuis des années. Mais elles n’en donneront pas quitus pour autant à celui qui s’est évertué à faire point par point le contraire, avec une rare constance.

Inutile de s’étendre sur le matraquage fiscal. Hollande rétorque qu’il nous prend notre argent tout de suite, et pas qu’un peu, pour nous le rendre dans des proportions qui restent à déterminer dans deux, trois, quatre ans… ben voyons !

Réaliser des économies budgétaires. Les exemples fourmillent : l’instauration d’un jour de carence en cas d’arrêt de travail pour les fonctionnaires, mesure modeste prise par le gouvernement Fillon qui n’avait pas osé en instaurer trois comme c’est le cas pour les salariés du privé, avait entraîné une chute de l’absentéisme de 43 %. Supprimé ! Hollande va peut-être venir nous expliquer que ce n’était pas ainsi qu’il fallait procéder et qu’il va instaurer, lui, une demi-journée de quart de carence.

Hollande et ses affidés avaient manifesté pour empêcher l’instauration de la retraire à 62 ans. Il l’a rétablie à 60 ans sous prétexte de carrières longues. Il va lui falloir maintenant expliquer qu’il va instaurer la retraite à 60 ans plus 24 mois.

Il n’a pas eu plus urgent à faire, à part de nous imposer le mariage pour tous sauf pour lui, que d’abroger la hausse de la TVA programmée pour le 1er octobre 2012. Il a été contraint de la rétablir pour le 1er janvier 2014.

Pour écoper les dégâts qu’il a lui-même provoqués, Hollande nous fait miroiter des baisses de dépenses de 50 milliards d’euros sur trois ans. Il faut d’abord reconsidérer ce montant parce qu’il avait déjà parlé de 15 milliards d’euros d’économies en 2014. Ces 15 milliards sont donc intégrés dans les 50 qu’il prétend réaliser ; il n’en annonce, en réalité, que 35. Le problème avec les chiffres, c’est que comme disaient Henri Poincaré, puis Albert Einstein, « tout est relatif ». Qu’on parle de 35 milliards d’euros ou de 50, cela représente le total hallucinant de 0,6 ou 0,8 du PIB de la France sur trois ans. Et si l’on rapporte les substantielles économies promises par notre Normal national au gouffre abyssal de la dépense publique française, on arrive à 1 % de celle-ci ou, si l’on est généreux et qu’on prend aussi en compte les 15 milliards déjà annoncés, on arrive royalement à 1,47 %, toujours sur la période considérée. Et l’UMP devrait être embarrassée pour renvoyer Hollande dans les cordes ! Sacrebleu !

Quant à la nécessaire réforme du millefeuille territorial, la duplicité hollandiste mérite le Prix Nobel. Le rapport Attali, commandé par Nicolas Sarkozy dès les premiers jours de son quinquennat, avait fait des propositions solides et efficaces, parmi lesquelles la suppression des départements. La Droite Libre avait, à l’époque, regretté que sous la pression des élus locaux préoccupés de conserver leurs prébendes, le gouvernement renonçât à cette idée simple et efficace. Il n’en demeure pas moins que, dès 2010, le Parlement avait contourné une grande partie de l’obstacle et instauré un changement d’envergure qui devait prendre corps dans exactement deux mois.

Le conseiller territorial devait, concomitamment aux élections municipales de mars prochain, se substituer aux conseillers généraux élus en 2008 et 2011, conjointement aux conseillers régionaux élus en 2010. Tout à sa frénésie pathologique d’effacer le travail accompli au cours des cinq années qui ont précédé son élection, Hollande s’est empressé de tout abroger, de rétablir le nombre initial de conseillers généraux avec un mode de scrutin baroque, et de conseillers régionaux et de retarder les élections d’un an. Sarkozy avait, pour ainsi dire, supprimé les conseils généraux et lui vient nous dire aujourd’hui qu’il faut simplifier le millefeuille.

Il y a même plus grave : la loi de 2010, celle qui a créé le conseiller territorial, avait abrogé la clause de compétence générale par laquelle toutes les instances élues pouvaient travailler sur tous les dossiers qu’elles souhaitaient, redondances et gaspillages à l’appui. Elle a été rétablie par la majorité hollandiste en… décembre 2013. Et un mois après, l’autre nous fait son numéro. La malhonnêteté intellectuelle est forgée dans un culot en acier trempé.

À l’aune d’un tel désastre, il n’y a qu’une réponse à fournir. Non ! Hollande ne prend pas un virage par lequel il appliquerait une politique que ne renierait pas l’UMP. Il essaie, après avoir mis le pays à genou, de rafistoler ce qui peut l’être en rétablissant très partiellement quelques bonnes décisions qui avaient été prises avant lui.

Mais cela ne l’exonère de rien du tout, d’autant qu’il tente cet ultime bricolage en poursuivant une politique sans précédent de destruction des bases de notre société : qu’il s’agisse de la famille, de l’école, des libertés publiques, pas un jour ne se passe sans que le pilote de scooter casqué n’y porte atteinte. Une seule préoccupation pour lui : faire accepter par les ultra-gauchistes de sa majorité le contraire de ce qu’ils lui ont imposé depuis deux ans. L’ensemble en portant atteinte à l’image de la France en portant un costume de président beaucoup trop grand pour lui.

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23 Jan2014

ADORER CE QUE L’ON A BRULE. LA POLITIQUE EST UN ART BIEN SINUEUX

Ecrit par 23 janvier 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, Paroles de Militants, Politique

Notre président brise les idoles socialistes. Pendant 50 ans le pays a vécu sous la doxa socialiste, même quand il était censé être dirigé par la droite. Nationalisation et redistribution ont été les deux mamelles de notre société. Est-ce fini ? Peut-on croire que l’intoxication se dissipera avant de nombreuses années ? 

En définitive, peut-on croire les candidats aux fonctions suprêmes ? Hier M. Sarkozy, les bulletins en sa faveur étaient à peine décomptés, qu’il composait un gouvernement avec huit affidés de son adversaire. Certes, M. Hollande a pris le temps « d’essayer » pendant deux ans, mais ses amis n’en sont pas moins dupés aujourd’hui. 

Ceci nous amène à une réflexion sur la fascination du pouvoir. Que désirent vraiment tous ceux qui prétendent vouloir sauver leur pays ? Malraux faisait dire à Gisors dans « La Condition humaine » : « Le pouvoir du roi, c’est de gouverner, Mais l’homme n’a pas envie de gouverner, il a envie de contraindre ». Observation inquiétante pour ceux qui sont nourris de la littérature des Encyclopédistes, mais observation partagée avec ceux qui répètent que le « pouvoir rend sot», ou « qu’il rend fou », « que le pouvoir d’ordonner provoque souvent l’incapacité de penser », « que le pouvoir absolu corrompt absolument»…
 
Evidemment, nous ne sommes pas en Corée du Nord et « nos systèmes peuvent survivre, lorsque les circonstances sont favorables, historiquement parlant, et lorsque le gâchis est amorti par des vastes ressources ». 

Parfois l’ardent désir de pouvoir confine au burlesque. C’est l’information du jour, donnée par le Monde, qui nous a incité à écrire ce billet : « Hariri se dit prêt à former un gouvernement avec le Hezbollah ». Cela nous rappelle le sonnet de Georges Fourest ou la parodie du Cid d’Edmond Brua : « Dieu ! Soupire à part soi la plaintive Chimène / Qu’il est joli garçon l’assassin de Papa ! ».

Et vous voulez croire encore aux sauveurs ? Nous avions déjà rappelé que « l’on se fait élire comme le messie, on s’installe comme un monarque, et on gouverne… n’importe comment ». Ce n’est pas M. Hollande qui a dérogé à la règle.

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16 Nov2013

Chronique d’une fin de régime annoncée

Ecrit par 16 novembre 2013. Philippe De Veulle. Publié dans France, Politique

Rien n'y fait.  (Par Philippe De Veulle, vice-président de La Droite Libre)

La crise politique, alimentée par la crise sociale, économique, financière et morale ne fait qu'accélérer le mécontentement populaire du pays. Mais au-delà de la catastrophe qui s'annonce, l'on s'aperçoit que c'est la Ve République, instituée en 1958 par le général de Gaulle, qui va s'effondrer.

En effet, hormis une classe politique plus que décevante, la cause remonte à la réforme constitutionnelle approuvée par le référendum de septembre 2000 instituant le quinquennat renouvelable une seule fois. Cette période s'alignant sur la durée du mandat législatif doit permettre d'éviter toute cohabitation. Ce verrou de sécurité institutionnel ne l'empêche en rien en

cas de vacances du poste du Président de la République ou en cas de dissolution permis par l'article 12 de la Constitution.

Cette période de cinq ans trop courte pour appliquer une véritable politique de grande ampleur et de réforme, est aujourd'hui devenue trop longue. Ce qui altère considérablement le principe même du suffrage universel, base de la légitimité même du président de la République.

Cette onction populaire, mise en place en 1962, est mis à mal aujourd'hui, car après un an et demi passé au pouvoir, le président de la République souffre de 85% d'opinion défavorable. Du jamais vu dans notre histoire politique contemporaine.

Maintenant, ce denier a le choix, soit de remanier le gouvernement ou bien de procéder à la dissolution, ce qui serait pour lui la parade constitutionnelle la plus protectrice pour son avenir politique.

Il n'en fera rien selon le cap qu'il s'est fixé jusqu'aux élections municipales et européennes et aussi en vertu du haut degré doctrinaire de l'équipe gouvernemental actuelle. Arrivera-t-il jusqu'à ce terme ? Que se passera-t-il donc? Si la colère populaire remonte chaque jour davantage et si l'esprit du bonnet rouge s'étend sur toute la France et de manière diffuse… Si les manifestations généralisées paralysent tout le pays…. Que fera, alors, François Hollande? Il ne pourra pas, certes, mettre tout le monde en garde à vue. Il devra offrir des options politiques qui seront dès lors trop tardives.

La chose qui est certaine, c'est qu'il sera le fossoyeur de la V République du général de Gaulle. L'histoire nous dira de quelle forme s'inspirera le prochain régime: Il sera, on l'espère citoyen et responsable… Il offrira une possibilité de voir aussi émerger une nouvelle classe politique pragmatique et responsable…

Philippe de Veulle

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