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07 Mar2014

Iphigénie en Tauride

Ecrit par 7 mars 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, International

Il y a un quart de siècle, lorsque le rideau de fer s’ouvrit, d’abord entre l’Autriche et la Hongrie, le président français, François Mitterrand, avait laissé passer le train de l’Histoire, privilégiant l’acharnement thérapeutique sur la dictature fantoche est-allemande pendant que le chancelier Helmut Kohl, lui, négociait avec Gorbatchev, la réunification de l’Allemagne.

25 ans plus tard, l’héritière directe de Kohl, Angela Merkel, poursuit le dialogue avec Vladimir Poutine pour éviter le pire au cœur de l’Europe. Euripide nous contait jadis dans Iphigénie en Tauride, que tout étranger s’y aventurant, devait être mis à mort. La Tauride s’appelle aujourd’hui Crimée ; elle n’a pas, naguère, porté chance à Napoléon III. Elle ne portera pas chance à Hollande, héritier de Mitterrand, qui poursuit une diplomatie tout aussi lamentable que celle de son aîné pour n’avoir pas davantage compris l’Europe centrale.

Il en est à suivre les moutons de panurge qui décrivent Vladimir Poutine en effroyable dictateur. Auto-érigés en grands démocrates, les troskos, les stals, les maos, toute la racaille de la guerre froide qui s’est toujours trompée sur tout et n’avait jamais manqué de mansuétude envers la dictature, la vraie, celle de l’Union soviétique, refusent l’autodétermination à la Crimée. C’est vrai que s’étant trompés sur tout, ces gens-là ne font que persévérer dans l’erreur.

Le problème est qu’à l’époque, les méchants bourgeois capitalistes ne partageaient pas cet aveuglement et dénonçaient l’empire du mal. Rien de tel aujourd’hui ! dans sa grande majorité, l’UMP, véhicule politique inutilitaire, s’aligne sur le catastrophique Hollande. Lequel s’aligne sur les ineffables donneurs de leçons BHL et Cohn-Bendit, pour mettre le feu à l’Ukraine et provoquer une guerre civile en Europe centrale. Il a ainsi été décidé une fois pour toutes que Vladimir Poutine, élu pour six ans au suffrage universel depuis 2012, et dont la cote de popularité auprès du peuple russe est à peu près le quadruple de celle de Hollande, était un personnage épouvantable qu’il fallait isoler et humilier. Moyennant quoi, on refuse les réalités.

La Crimée a été rattachée à l’Ukraine en 1954 par Nikita Khrouchtchev, grand maître du Parti communiste de l’Union soviétique, sans qu’il ne demande l’avis de personne et surtout pas des Ukrainiens ni des Tatars que Staline avait déportés. Ce qui n’avait rigoureusement aucune importance, puisque la Crimée restait un territoire du même État, l’Urss.

Lors de la dislocation de la dictature soviétique, la Crimée est restée dans une Ukraine devenue indépendante. Est-ce une raison suffisante pour qu’à Paris ou à Bruxelles, on décide que les habitants n’ont pas le droit à l’autodétermination ? qu’en pense, par exemple, Taubira qui exige de la France qu'elle se repente de l'époque coloniale ? Elle a oublié que l’Union soviétique était le dernier empire colonial au monde. Donc, selon Taubira, Hollande, BHL et consorts, non seulement l’Union soviétique colonialiste, contrairement à la France, n’a rien à se faire pardonner, mais les frontières qu’elle a dessinées doivent être immuables bien après sa disparition et, surtout, les peuples n’ont pas le droit de choisir.

Abandonnant Hollande et la fantomatique Catherine Ashton à la minuscule place qui est la leur, Angela Merkel et Vladimir Poutine peuvent s’entendre pour, qu’à l’exemple de la Tchécoslovaquie scindée en douceur en 1993, on en arrive à détacher la Crimée de là où Khrouchtchev l’avait arrimée de force. Il faut l’espérer. Sinon, les Russes ne sont pas étrangers en Crimée, ce qui signifie que les Ukrainiens le sont. Et là, c’est Euripide qui a donné la réponse…

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19 Fév2014

NE PEUT-ON APPELER UN CHAT UN CHAT ?

Ecrit par 19 février 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, Société

                         Que signifie l’hommage rendu par M. Hollande aux « soldats musulmans morts pour la France lors des deux guerres mondiales » ? Etait-ce si difficile d’honorer les soldats de nos « ex colonies » ? « Mal nommer les choses…», faut-il citer Camus?          

                        Ces soldats africains, et a fortiori asiatiques, n’étaient probablement pas tous musulmans. Il est consternant de devoir rappeler à notre président qu’il a engagé la France dans un conflit précisément africain entre catholiques et musulmans. Alors, tous musulmans les soldats venus de Centre Afrique, du Sénégal, du Mali ? Toujours réductrice cette gauche française, quand cela peut s’inscrire dans son idéologie ou dans ses calculs. Elle maquille tout, et le fait stupidement. Quand honorerons-nous nos soldats catholiques orthodoxes, juifs, bouddhistes, morts pour la France ? Ils sont certainement aussi nombreux.

                      Pourquoi cette discrimination sinon pour un recrutement, cette fois-ci non militaire, mais électoral sachant que 86 % des électeurs de confession musulmane avaient déjà voté pour lui ? Hélas, ce n’est pas l’apanage de l’actuel président. Déjà M. Sarkozy, en campagne électorale, avait décidé de se rendre à la Grande Mosquée pour inaugurer un « mémorial aux soldats musulmans ». Résumons-nous : Que les religions soient honorées, respectées par la République laïque, soit ! Que chacune de ces religions honore ses propres soldats dans ses lieux confessionnels, soit ! Mais que la République, par la parole de son président, se livre à une sélection, à un clivage, en fonction de la religion de ceux qui ont servi sous son uniforme et sont morts pour elle, est une aberration, une faute. Que le soldat, surtout s’il est mort, le soit comme Français ou comme allié de la France, sa croyance religieuse n’y étant pour rien. Ce n’étaient pas des « Croisades » ! N’avons-nous pas entendu à cette époque que « le prix du sang était le même pour tous » ?

                    Décidemment la gauche « quand elle veut faire l’ange, fait la bête ». Au prétexte d’effacer les inégalités de sexe, elle se complait dans une discrimination systématiquement positive qui engendre le plus d’erreurs de « casting » et elle crée un maximum de remous quand elle veut l’imposer à l’école. Elle va faire de même avec sa feuille de route de l’intégration.

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17 Fév2014

Où est passée l’UMP ?

Ecrit par 17 février 2014. Tarick Dali. Publié dans Actualité, Agenda, Politique

Nos amis de Riposte Laïque et de Résistance Républicaine appellent à manifester le 9 mars prochain en faveur d’un referendum sur l’immigration. Il est, naturellement, indispensable qu’un maximum de Français, ou tout au moins de Franciliens, se joignent à cet événement [http://ripostelaique.com ou http://resistancerepublicaine.eu].

La France connaît des manifestations de rue pratiquement sans interruption depuis l’automne 2012. La nouveauté est qu’elles se répètent en pleine période électorale, ce qui ne s’était jamais vu sous la Ve République. Ce n’est pas un détail. Dans toute vraie démocratie, les opposants au pouvoir en place, quels qu’ils soient, s’en remettent au prochain verdict des urnes, quitte, et la gauche s’en est fait une spécialité, à en appeler à un “troisième tour social” quand elle n’est pas satisfaite du résultat.

L’explication est, elle aussi, limpide : les opposants au gouvernement actuel ne s’estiment pas représentés par l’opposition parlementaire en qui ils n’ont nulle confiance. On ne saurait, hélas, les en blâmer.

Depuis bientôt deux ans, une secte d’extrême-gauche s’est approprié tous les leviers de l’État pour imposer sa façon de concevoir la société française. Et lorsque les Français se font entendre, on use de la menace et de la contrainte. Il est stupéfiant que le ministre de l’Intérieur en exercice ait affirmé textuellement : « une droite conservatrice et réactionnaire s’est libérée (…) la droite républicaine a donc la responsabilité de se démarquer clairement des mouvements qui n’acceptent pas la démocratie » [i] En clair, Henry Ford laissait le client libre du choix de la couleur de sa Ford T pourvu qu’elle fût noire ; Manuel Valls, lui, exige que l’électeur vote à droite s’il le souhaite à condition que la droite soit de gauche. La seule réaction à ce coup de menton fut celle de Pierre Lellouche : avisant l’apprenti dictateur dans les couloirs de l’Assemblée qu’il « était allé un peu fort dans son interview », le député audacieux s’est simplement entendu répondre : « je t’emmerde ».

À part quoi, pas la moindre réaction ni de l’UMP ni de l’UDI. Pas de réaction non plus alors que, depuis bientôt huit mois, un jeune homme croupit en prison après une bagarre qui a mal tourné et contre qui aucun élément de culpabilité n’est retenu. Pas davantage de réaction alors que, plusieurs semaines durant, le même ministre de l’Intérieur a fait une promotion inespérée à un saltimbanque en le faisant taire, au mépris de la plus élémentaire des libertés, celle de s’exprimer.

Naturellement, il faudra le plus massivement possible voter aux Européennes comme aux Municipales, pour toutes les composantes de la droite en fonction des considérations locales et de la qualité des candidats. Un certain nombre de dirigeants de l’UMP ne le méritent probablement pas. Mais un effondrement total et partout du Parti socialiste et de ses alliés, notamment les verts, est la seule façon de tenter de freiner la gauche au pouvoir dans sa politique de destruction de la France, de son peuple et de ses familles. Un score seulement médiocre du PS lui laisserait toute sa capacité de nuisance. Le PS, en substituant Terra Nova à Jaurès, Blum, Mendes France, voire Mitterrand, a fait de notre pays, selon l’excellente expression d’Alain Finkielkraut, l’Usac, l’Union soviétique de l’antiracisme sans cervelle. Il doit sortir anéanti des prochaines élections.

Et avant, comme après celles-ci, il faut maintenir la pression et poursuivre le combat dans la rue. À force, l’UMP finira peut-être par se réveiller.

 

 

 

 


[i] Interview de Manuel Valls au Journal du Dimanche du 2 février 2014.

 

 

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12 Fév2014

LES HABITS NEUFS DU PRESIDENT HOLLANDE

Ecrit par 12 février 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, France, Société

     Ce titre n’est pas original. Il a été utilisé de nombreuses fois en référence au conte de Hans Andersen. Le président revêt depuis quelques jours de nouveaux habits, mais nous n’avons pas attendu la réflexion d’un enfant pour savoir que « le roi est nu », et que sa « boite à outils » est vide. Mais c’est toujours le roi.

Et, – feuille de vigne pour cacher cette nudité – il va nous imposer, ou tenter de le faire, des modifications fondamentales de notre société portant sur notre identité nationale, notre passé, notre histoire avec sa grandeur et ses vicissitudes, notre culture, notre langage jusqu’au ridicule (on ne gèrera plus « en père de famille »), l’organisation de la famille, et cette ineptie de l’égalité forcée Homme-Femme, ou Femme-Homme, qui conduit à oublier le mérite au profit du sexe. Madame Françoise Giroud avait raison en prédisant que « la femme sera l'égale de l'homme le jour où à un poste important, on désignera une femme incompétente ». Bingo ! Voici désormais la République des contingents. Qu’importe le talent, puisqu’il faut élire la moitié de femmes à l’Académie Française.

Electeurs, nous avons perdu notre libre arbitre puisque nous ne pouvons pas nous déterminer en fonction des aptitudes, mais nous devons subir la loi du sexe. La promotion de l’inégalité, par ceux qui proposent justement son effacement ! Ainsi ses ministres s’ingénient-ils à imposer une « théorie du genre », censée lutter contre quelques stéréotypes de notre organisation ancestrale. Nous avions rappelé, dans un article intitulé « la théorie du genre versus la « société bourgeoise », que le but était tout autre, qu’elle mimait les tentatives, dans les années 50, des partis communistes soviétique et français pour faire admettre la mystification selon laquelle « l’hérédité dépend à 90 % de l’environnement et qu’elle est donc modifiable » (Mitchourine et Lyssenko).

« Modifier » la société, c’est bien le souhait de celui que les Français ont élu. En aura-t-il le temps ? Son successeur pourra-t-il se vanter, au terme de son mandat, comme l’empereur Auguste « d’avoir hérité d’une ville en ruine et de laisser un palais en marbre » ? Probablement pas car, tout conjure à nous intoxiquer : la pression d’un peuple blotti dans un confort provisoire, une fraction importante de ce dernier nourrie au breuvage marxiste et entretenue depuis 50 ans par des clercs à l’esprit fumeux, une immigration qui modifie de façon considérable la composition de la nation grâce au droit de vote acquis par le droit du sol, et des faux prophètes, dits de droite, qui s’engagent à réformer le pays mais qui se gardent bien d’en prendre le risque. La crise économique en France est surtout secondaire à la fragilité de notre société et à la perte de nos repères. Il faut donc refuser ce que l’on cherche à nous imposer (une société sans classe, sans sexe, sans passé ou au passé déformé, une « ville ouverte ») et espérer trouver rapidement des dirigeants lucides et oublieux de leur carrière.

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