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Gérald Pandelon, du bureau de La Droite Libre, avocat à Paris et à la Cour Pénale Internationale, était invité sur France Info.
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L’évolution de la politique vers un dilemme logique ou une impasse dans les faits est troublante. A la belle époque de la guerre froide, les idées étaient claires et confortablement simplistes : il y avait d’un côté des Etats totalitaires dont les plus puissants étaient souverains, mais où le droit des personnes n’existait pas, et de l’autre des démocraties libérales au sein d’Etats souverains respectueux des libertés individuelles. Bien sûr, il y avait des imperfections. Il n’était pas sûr que la souveraineté juridique de ces démocraties correspondît à une réelle capacité de la défendre militairement. Il y avait aussi des situations intermédiaires avec des Etats non totalitaires mais où la protection juridique des personnes était limitée soit par une dictature militaire, soit en raison de la pression culturelle, notamment religieuse. On pouvait aussi se poser la question de savoir qui était vraiment le souverain dans les Etats dits souverains : en droit, le Peuple si on se réfère au textes constitutionnels de nombre d’entre eux, mais en fait dans la plupart une oligarchie constituée par la classe politique soutenue par la classe dominante pour reprendre la distinction de Jules Monnerot. De la caste politique, le parti communiste, ou de la secte religieuse, le wahhabisme, jusqu’ à l’Etat profond américain ou au microcosme parisien, l’éventail était large avec un équilibre réalisé plus ou moins dans les démocraties libérales entre le pouvoir oligarchique et la puissance populaire par la régularité et la transparence des élections. Raymond Aron donnait alors une lecture éclairée du monde en opposant les régimes pluralistes aux régimes monopolistiques. La diversité des idéologies, la pluralité des partis permettent le choc des idées, exig
Par Christian Vanneste
Président de La Droite Libre
“Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d’une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction.”
Cette citation du Général de Gaulle prend toute sa vigueur un 18 juin. Ce jour-là, en 1940, de Gaulle était bien l’un des seuls à ne pas vouloir se coucher, et le seul à incarner la France debout. Certes, beaucoup refusaient la soumission à l’Allemagne nazie, mais sans avoir ni la vision, ni la position qui allaient transformer la volonté en réalité.
Bien sûr, cette résistance au cours de l’histoire n’est jamais absolue. Elle ressemble à la navigation quand elle utilisait le vent sans jamais l’affronter de face. De Gaulle a résisté à l’Allemagne nazie parce qu’il savait que ses forces n’étaient pas supérieures à celles du monde libre, parce que sa connaissance de l’histoire lui enseignait que l’Empire de la Mer l’emporte presque toujours sur celui de la Terre. Vingt ans plus tard, il ne résista pas à la marée descendante de la décolonisation parce que la France face au monde entier n’en avait pas les moyens. La manière dont il le fit, avec la brutalité qu’exigeait la brièveté du temps qu’il lui restait pour redresser le pays, a laissé des traces, donnant l’impression que la France pouvait se coucher, désespérant les plus patriotes, et délivrant toute une jeu