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25 Oct2014

APRES EUX, LE DELUGE

Ecrit par 25 octobre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, Politique

~~APRES EUX, LE DELUGE.

Chronique de l’association des contribuables de l’intercommunalité d’Aubagne

Gabriel Lévy
25 octobre 2014


« Le triomphe des démagogies est passager ». Quelques semaines seulement pour les dirigeants socialistes. Etait-ce un triomphe ? Même pas. Seulement un trophée décroché par hasard. Et Charles Péguy de conclure : « mais les ruines sont éternelles ».

Nous sommes en 2014, mais nous pouvons vous confier la suite des évènements. M. Hollande restera président, M. Vals conservera (peut-être) son poste, mais ce qui est certain est que les déficits vont s’amplifier, car il n’y a aucune possibilité de faire autrement. Les dirigeants socialistes savent qu’ils perdront le pouvoir. Pourquoi engager des réformes fondamentales au risque de gérer la faillite attendue, de remplir les rues de manifestants, de provoquer la paralysie du pays, voire d’être obligés de réprimer ? Le cauchemar !

En 1986, une « bavure policière », si tant est que cela en fût une, provoqua le décès d’un jeune étudiant et entraina des conséquences multiples et durables : la démission du ministre Devaquet, l’abandon d’une réforme, la dissolution du bataillon des voltigeurs de la police, quelques plaques commémoratives ou des noms de rue dans les villes socialo-communistes à la mémoire de l’étudiant, et le recul définitif du « pouvoir » devant toute manifestation à risques.  La droite, quelques années plus tard (Jupé 1995), crut pouvoir assumer ce risque pendant quelques jours avec le succès que l’on connait. Même résultat sous le gouvernement de M. Villepin. Depuis 30 ans, un « rideau de fer » est tombé sur toute velléité de réforme  et il est probable, que quel que soit le résultat de 2017, il ne se lèvera pas de sitôt.

Peut-on imaginer que la « nouvelle » gauche au pouvoir aujourd’hui ne soit pas instruite de la vanité de ses  tentatives ? Même si elle en manifeste le courage, deux ans pour faire des réformes régulièrement abandonnées depuis des lustres, une gageure !

Alors ? Elle fera semblant de s’activer, mais elle ronronnera, elle vaticinera sur des sujets de société (« quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots »). La gauche n’est ni sourde ni aveugle, elle sait que pour elle tout est perdu.  Elle sait que si la dette de la France dépasse aujourd’hui les 2.030 milliards d’euros, elle pourra critiquer la droite avec véhémence et organiser des rébellions, dès que la dette sera de 2.300 milliards sous le nouveau règne. Elle vivotera jusqu’à l’échéance, sans toutefois faire perdre à ses chefs le moindre avantage, ni immédiat ni futur. Elle recasera ses affidés, et la droite, toujours stupide, se gardera de disperser les dépouilles opimes de ses adversaires.

Telle est l’alternance gauche-droite faite en Grèce dans la douleur. Cependant,  il est difficile d’admettre aujourd’hui que les autres pays de  l’Europe, et la zone euro, puissent relever des dominos qui tombent les uns après les autres.

A ce « pessimisme d’humeur » pouvons-nous répondre par un « optimisme de volonté » (Alain) ? Les leaders politiques de droite et quelques leaders de gauche semblent vouloir abandonner leur langage convenu. Ainsi, sont clairement mis en cause les 35 heures, le code du travail, l’ISF, l’immigration, mais ce sont des mots et « le temps n’attend pas » (Lénine).

 

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10 Sep2014

« Les partis vont mourir… et ils ne le savent pas ».

Ecrit par 10 septembre 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, Politique, Société

Imaginions-nous un jour que Monsieur Robert Hue, ex-secrétaire général du parti communiste français, serait porteur de cette prophétie. D’un évangile à l’autre ! De l’évangile sectaire dans lequel les adeptes « ne voient qu’une seule étoile (rouge) dans le ciel », à l’évangile au sens grec (euangélion), l’annonce de la « bonne nouvelle ». La bonne nouvelle ! D’abord parce que les contribuables cesseront d’entretenir des partis politiques dont la seule fonction est de fournir 620.000 élus, soit un élu pour 100 habitants… 620 000 élus et au moins 10 fois plus de candidats ! Pour ce faire, ils reçoivent 100 millions d’euros par an de subventions publiques. Comme cela ne suffit pas, on tripatouille allègrement grâce à la distribution d’emplois fictifs, dont l’illégalité a fait l’objet de la condamnation de deux chefs de parti pour le PS et de deux pour le RPR. Tous prétendaient « qu’il n’y avait pas eu d’enrichissement personnel », comme si le parti n’était pour rien dans l’accession aux carrières brillantes et lucratives : la députation, le poste de premier ministre, ou celui de président de la république. Notre constitution stipule que « les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage ». Mais pour M. Hue, « c’est tout simplement un constat lucide : les partis ne remplissent pas leurs fonctions démocratiques » et il n’hésite pas à affronter « les cris d’orfraie de « professionnels » consternés … qui n’ont jamais connu d’autre univers que celui des « appareils », de la technostructure et des « antichambres du pouvoir » ». Lucide, aucun doute. Sont-ils des organes de réflexion choisissant la meilleure stratégie pour le salut du pays ? Sont-ils seulement capables de respecter les promesses contenues dans les programmes qu’ils ont élaborés, quand l’un d’eux avoue, en connaisseur, « on fait les cadeaux avant les élections et on décide les impôts tout de suite après » ? Les petites phrases prononcées par nos présidents ne sont pas que des bons mots. Si les « élections sont devenues des pièges à cons » (selon les frondeurs de mai 1968), c’est bien parce que les partis politiques les ont polluées par l’ambition sans frein de leurs leaders, qui se préoccupent plus de leur réussite que de celle du pays. Ainsi, M. Hue a fait un rêve. Il invoque Pablo Néruda, André Marty, Jacques Derrida… et son exergue emprunte à Aimé Césaire le conseil selon lequel : « devant l’histoire, il faut rester humble, avoir du courage, se remettre en cause ». Combien de leaders politiques l’accepteront-ils ? Un moment, nous nous sommes abandonnés à l’utopie du titre de son livre, aussi saugrenue que le programme d’Alphonse Allais qui proposait de « demander plus à l’impôt et moins aux contribuables » pour permettre entre autres « l’extinction du paupérisme après 10 heures du soir ». Nous ne sommes pas stupides, il existera toujours des partis ou des groupements politiques, et il existera toujours des malandrins parmi ces derniers. Il ne peut en être autrement dans une démocratie dite représentative. C’est la raison pour laquelle il faut rendre définitivement inéligible tout élu condamné par la justice. C’est bien le moins.

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10 Sep2014

Quand la gauche finit par représenter un danger pour les libertés individuelles

Ecrit par 10 septembre 2014. Admin. Publié dans France, Politique, Société

Avocat au Barreau de Paris, Philippe de Veulle est Docteur en droit, diplômé du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS) – filière Collège interarmées de défense –, titulaire d'un Master (DEA) en économie et développement de l'Université Paris Descartes et auditeur de la 20ème session de l'Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ). Il est vice-président de La Droite Libre.

Il a contribué à l'article suivant, paru dans Atalntico le 19 Juillet 2014.

La Gauche est souvent présentée comme étant le premier défenseur des libertés individuelles, et aussi de ses extensions. Pourtant, au regard du gouvernement en place, et notamment les écoutes téléphoniques, la loi de programmation militaire, son manque de conviction contre la CIA et les révélations de la NSA… Tout cela contribue à montrer une gauche qui à l'oeuvre est en deçà de ses principes.
Continuez à lire:
http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-gauche-finit-representer-danger-pour-libertes-individuelles-charriere-bournazel-fabrice-epelboin-poivey-leclerc-jean-1669774.html

 

http://www.atlantico.fr/fiche/philippe-veulle-1506835


 

 

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24 Juin2014

LE PREMIER DANS UN CONCOURS… DE CIRCONSTANCE

Ecrit par 24 juin 2014. Gabriel Levy. Publié dans Actualité, Politique

Paul Claudel, qui s’interrogeait au sujet de « celui qui sortira premier dans un concours de circonstance », aurait dû savoir que c’était sémantiquement le plus opportuniste. Le dernier sondage nous apprend que M. Alain Juppé est classé devant M. Nicolas Sarkozy. Toutefois, par définition, le propre des circonstances est de varier, et elles auront peut-être changé d’ici 2017. Changer ? Devons-nous rappeler, comme nous l’avons fait il y a peu, que « tout change pour que rien ne change » et que ce mot usé a cependant la faveur de tous les candidats aux postes suprêmes. Un analyste du Figaro (24 juin 2014) a la cruauté de rappeler que pour M. Giscard d’Estaing, « le changement était dans la continuité », que M. Mitterrand voulait « changer la vie », que M. Sarkozy avouait avoir « changé » en 2007, ou plus tard, qui le sait ?, et M. Hollande annonçait « le changement c’est maintenant ». Comme il a eu raison de le faire, car les « Français ont la mémoire courte ». Et pourtant, des Français se sont souvenus de leurs vieilles gloires pour en faire les trois piliers de la sagesse d’un parti politique. Comme l’avait prédit Clemenceau « il faut un nombre impair pour diriger et trois c’est trop », il n’en restera bientôt plus qu’un, ne démentant pas un député, UMP évidemment, souvent primé pour son humour, M. André Santini, qui disait « dans une formation à trois il faut être l'un des deux » La présidentielle ? Bingo ! Nous avons notre champion pour cette occurrence et gardons-nous de barguigner sur le fait qu’il n’est plus très jeune pour « faire l’affaire » jusqu’en 2022 ; qu’il y a 20 ans – 20 ans déjà ! – le pays était dans la rue, les trains ne roulaient plus, mais l’on s’habitue à cela désormais ; que « droit dans ses bottes », il ne devait rien céder (un humoriste observera quelques jours plus tard qu’il avait obtenu fort heureusement que le papier hygiénique restât rose dans les toilettes des wagons) ; que parfois il ne manque pas d’une indulgence étonnante quand il estime que « la présentation qui est parfois faite de ce mouvement (les frères musulmans) mérite sans doute d’être révisée» ; que la justice lui a fait quelques reproches, à cela aussi on s’habitue ; que ce sont les partis qui assurent les carrières, et donc en pratique « l’enrichissement personnel », mais cela peu l’admettent.

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