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26 Avr2014

Les hommes de l’ombre par Raoul Lombard (Ligne Droite)

Ecrit par 26 avril 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

A la descente des otages de l'hélicoptère qui les ramenait sur Villacoublay, le chef des hommes de l'ombre qui ont réussi à les faire libérer est apparu en pleine lumière et a même pris la parole !  Cela a bien dû surprendre ceux qui ont œuvré sous le règne du comte Alexandre de Marenches qui dirigea le Renseignement extérieur de 1970 jusqu’à l’élection de Mitterrand. Son nom était certes connu, mais il ne s'affichait jamais en public devant les médias : autre temps, autres mœurs.

 

Mais les hommes de l'ombre, eux, n'ont certainement pas dû changer de comportement. Car la seule condition de la réussite de leurs opérations est le respect de leur incognito. Leurs méthodes non plus : certes nous l'avons vu au travers de l'augmentation constante du budget alloué à la DGSE, de l'affectation à ce service de nouveaux moyens, ceux-ci disposent certainement  maintenant d'une récolte toujours plus importante de « petites informations » qui, mises bout à bout, leur permettent d'obtenir ce qu'ils cherchent partout où c'est nécessaire : le bon renseignement.

S'agissant d'otages, toute la gamme de ces moyens leur permet probablement de situer plus facilement que naguère  la zone  dans laquelle ils se trouvent et où ils sont déplacés.  Mais rien ne pourrait aboutir sans les actions menées sur le terrain même et son environnement, par tout un réseau préexistant ou organisé au fil des mois par des agents secrets capables d'évoluer très discrètement dans tous les pays où nous avons à intervenir.

 

L'affaire du Rainbow Warrior, avec les faux époux Turange, a dévoilé au monde l'une des techniques employées pour avoir des yeux, des oreilles  et  parfois des bras partout où cela est nécessaire. On peut imaginer, sans risque de se tromper, que dans ce monde en ébullition révolutionnaire que sont actuellement le Proche et le Moyen Orient, des multitudes d'agents recrutés par les hommes de l'ombre forment un filet qui peut capter la position de tel ou tel personnage, tel ou tel otage !

 

En réfléchissant  au problème on ne peut pas ne pas imaginer que ces  succès  sont dus, non à ce que nous sommes maintenant, mais à ce que nous avons été lorsque l'Empire français faisait de la France la très grande puissance que nous étions encore jusqu'en 1962, lorsque l'empire colonial  s'est effondré avec l'accession à l'indépendance des derniers pays d'Afrique qui ne l'avaient pas encore obtenue.

 

Mais pour autant, par diverses voies, nous, la France, mais aussi nos diplomates et nos services, n'ont évidemment pas dû perdre le contact avec nos « amis » et même, nous en avoir créé de nouveaux.

Parmi  eux, comment ne pas penser que les hommes de l'ombre n'auraient pas pu se constituer un vaste filet couvrant les zones à risques susceptibles de transmettre les vibrations des preneurs d'un otage englué capturé par des organisations qui vivent de ce type de rapt en revendant leur « marchandise » à des mouvement qui les utiliseront comme arme contre leurs compétiteurs politiques ou contre l'Occident.

 

Nous avons eu, quoi qu'en disent les descendants actuels des habitants de nos anciennes colonies et protectorats, une politique qui n'avait  rien à voir avec celle des Anglais : notre tempérament latin nous a toujours amené à tenter de nous faire aimer. Pour avoir beaucoup voyagé, j'ai pu voir que nos amis anglais s'organisaient au contraire pour recréer des morceaux d'Angleterre partout ou ils régnaient en maîtres.

L'histoire leur donne raison : qui a été aimé est souvent haï; il n'y a pas de Commonwealth à la française. Eux voient toujours la Reine d'Angleterre s'y mouvoir en y étant respectée. Mais nos contacts avec ces peuples, où nous avons toujours des amis, sont probablement meilleurs que les leurs et que ceux d'autres pays.

 

Le djihad entrepris par les islamistes d'El Qaïda et le choc du 11 septembre, dont les membres sont soutenus sous diverses formes  par des états qui se concurrencent pour élargir leur zone d'influence – notamment l'Arabie saoudite, le Qatar et l'Iran – ont dû aussi  permettre la collecte  de « bons renseignements » par une plus étroite collaboration des services américains et européens en la matière. Mais ils ne serviraient à rien, j'imagine, sans que des hommes ou des femmes français, au risque de leur vie, n'étaient pas capables d'évoluer sur le terrain même, pour rencontrer ceux qui permettent de nouer le dialogue avec les détenteurs d'otages. Et les faire libérer selon des modalités qu'ont rapportées les journalistes présents à Villacoublay.

 

Contre quelle contrepartie ? Le Président a dit que nous n'avons rien payé. Croyons le. Et pensons ce que nous voulons.

Seuls ceux qui savent le savent et c'est très bien ainsi.

 

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06 Avr2014

Le Clin d’oeil de « Ligne Droite » à l’actualité

Ecrit par 6 avril 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

La « vague bleue » des municipales obligeait François Hollande à réagir. Trois options s’offraient à lui : démissionner, dissoudre l’assemblée et provoquer de nouvelles élections législatives ou bien nommer un Président-bis à la tête d’un gouvernement resserré. Avec Manuel Valls comme premier ministre, il a choisi cette troisième voie, au risque de voir sa majorité, déjà fortement traumatisée, se déliter. Déjà EELV a refusé de faire partie du gouvernement Valls.

Le « pacte de responsabilité » qui reste la pierre angulaire du « virage socio-libéral » de François Hollande est plus que jamais le test ultime de sa capacité à finir son mandat. Il a en effet promis de demander un vote de confiance à l’assemblée nationale et, dans l’état actuel de sa majorité, cette confiance n’est pas acquise.

Comme toujours en cas d’élections perdues pendant un mandat présidentiel, l’interprétation des résultats donne lieu à de nombreuses controverses. La droite et le centre voient dans cette défaite une condamnation de la politique du président. Une analyse justifiée par la hausse des impôts qui n’a pas atteint son but, les objectifs de déficit et de baisse du chômage n’ayant pas été atteints faute de croissance. Trop d’impôt a tué l’impôt, suivant l’adage. De son coté, la gauche de la gauche et son alter ego vert-rouge, ont vu dans ce reniement populaire une demande pour plus de « justice sociale » et d’assistance étatique, bref plus encore de tout ce qui nous a amené au fond du gouffre où nous sommes aujourd’hui. François Hollande, en nommant Valls à Matignon, semble avoir opté pour la première option. Un quitte ou double qui, pour avoir la moindre chance de tourner en sa faveur, exigera qu’il oublie les compromis et les synthèses dont il est coutumier, et n’hésite plus à trancher dans le vif chaque fois que son Premier Ministre sera contesté par sa majorité. Mais attention ! Car Valls est un fieffé communicant qui n’hésitera pas à rendre son patron responsable des échecs et à se glorifier des succès éventuels.

Manuel Valls reste pour nous le ministre qui, en bon maçon, a sévèrement réprimé les manifestations pacifistes contre le « mariage pour tous ». Il est aussi celui qui prétend, contre toute vraisemblance, ne pas avoir été informé de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy pendant un an. Un mensonge partagé par Christiane Taubira qui va essayer de continuer, comme Garde des Sceaux, le travail de destruction de notre système pénitentiaire qu’elle a engagé. Enfin, un portefeuille élargi est offert à Arnaud Montebourg, l’homme à la marinière et à l’irréalisme chronique, qui risque de laisser se propager à la France entière le fiasco de Florange. Nous ne regretterons pas Vincent Peillon mais nommer à la tête d’un grand ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Benoît Hamon, l’animateur de l’aile la plus à gauche du PS ne nous rassure pas.

Notons enfin le retour en grâce de Ségolène qui, pendant ces deux ans d’un gouvernement digne d’un royaume d’aveugles, a parfois fait preuve d’un soupçon de royale lucidité.Avec un déficit de 4,3 % du produit intérieur brut en 2013, la possibilité de passer sous la limite européenne de 3 % fin 2015, comme la France s'est engagée à le faire, s'est éloignée. François Hollande a lui-même laissé entendre que la France pourrait négocier un nouveau délai, alors que nous avons déjà obtenu deux ans de plus en 2013. Il n'est pas question de changer ce cap, a affirmé Michel Sapin. Sans doute mais, la définition d’un horizon est qu’il recule au fur et à mesure que nous avançons !

La gauche au pouvoir aux États-Unis n’a pas les mêmes soucis immédiats. Les prochaines élections n’auront lieu que le premier mardi de novembre et, si la croissance reste faible, elle est quand même au rendez-vous, malgré la décision de la Banque fédérale de ralentir l’activité de la planche à billets. Lundi soir à minuit était la date limite pour souscrire une couverture maladie dans le cadre de la réforme de la santé de Barack Obama, une révolution qui n'a pas été la catastrophe annoncée par certains mais qui divise toujours le pays. La Maison Blanche annonce déjà un bilan positif mais il faudra quand même attendre plusieurs mois avant de tirer des enseignements clairs de cette réforme baptisée « Obamacare », qui devait permettre à des millions d'Américains privés d'assurance maladie jusque-là d'être couverts.

L’Afghanistan va-t-il tourner la page ? Le bon taux de participation aux élections présidentielles le laisserait supposer. Mais nous restons sceptiques, les Talibans se moquent des élections comme de leur première babouche.

Le départ du contingent tchadien, 850 soldats sur les 6000 hommes que compte la Misca, n'est pas de nature à faciliter la mission de nos soldats en Centrafrique. Redoutables guerriers du désert, les Tchadiens ont montré au Mali leur remarquable efficacité pour traquer les islamistes. Mais à Bangui, la donne est différente. Mettre fin aux massacres entre les musulmans et les milices chrétiennes anti Séléka est une mission pratiquement impossible pour des contingents africains, sur un continent où les rivalités ethniques prennent systématiquement le pas sur toute autre considération. Les soldats tchadiens musulmans ne pouvaient qu'entraîner la suspicion des populations locales, chrétiennes à 80%. Les observateurs de l'ONU, qui accablent les Tchadiens, n'ont certainement pas tous les éléments en main pour être aussi catégoriques. Alors que la France réclame des renforts, c'est un élément majeur de la Misca qui s'en va. Et ce ne sont pas les 800 soldats que l'Europe a péniblement rassemblés, qui suffiront à combler le vide laissé par les Tchadiens.

La bonne nouvelle de la semaine, c’est bien évidemment la déroute de la gauche aux municipales. Dommage que Hollande n’en ait pas tiré toutes les conséquences !

 

 

 

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24 Mar2014

Le Clin d’oeil de Ligne Droite à l »actualité de la semaine

Ecrit par 24 mars 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

Semaine 14.12

On peut reprocher beaucoup de choses à Vladimir Poutine mais pas d’avoir caché ses intentions. Dès le début des discussions sur le rapprochement de l’Ukraine avec l’Union Européenne, le président russe a exprimé son désaccord, allant même jusqu’à offrir d’aider les Ukrainiens pour leur éviter la faillite. Il a ensuite dénoncé les émeutes de Kiev et logiquement refusé de reconnaître le nouveau gouvernement. Abandonner la Crimée aux mains d’un nouveau pouvoir qui lui était hostile ne lui semblait pas possible, pour des raisons géopolitiques que nous avons longuement expliquées. Les Criméens, en majorité russophones, ont approuvé leur rattachement à la Fédération de Russie au cours d’un référendum certes contestable, mais qui a le mérite de donner un semblant de légitimité à ce qui est une annexion pure et simple. Lors de la confirmation par les deux chambres du Parlement russe de ce rattachement, Poutine a déclaré : « nous ne voulons pas la division de l'Ukraine, ne croyez pas ceux qui vous disent qu'il y aura d'autres annexions », faisant allusion notamment à l'est de l'Ukraine, forte de nombreux russophones.

S’il s’en tient là, il est probable que les gesticulations occidentales – essentiellement gel d’avoirs de personnalités proches de Poutine – ne déboucheront sur rien. Les sanctions économiques que brandissent les USA, l’Allemagne ou la Grande Bretagne coûteraient plus cher à ces pays qu’à la Russie. Quant à la France, ce serait elle qui en souffrirait sans doute le plus. A commencer par l’annulation de l’achat des deux navires Mistral prêts à être livrés à la Russie et surtout la recherche d’une nouvelle source d’approvisionnement en gaz. Il serait paradoxal que notre gouvernement rose-vert fasse appel au gaz de schiste américain alors que nous venons de refuser aux yankees tout forage sur notre sol.

Mais s’il est peu probable de voir les troupes russes envahir l’est ukrainien, Moscou attise les inquiétudes sincères d’une partie de la population orientale et prône la « fédéralisation, seule solution pour surmonter les divisions du pays ». Déjà, le conseil régional de Lougansk, dans l'est de l’Ukraine, réclame un référendum sur l’autonomie. En réalité, il s’agit d’empêcher Kiev d’engager toute politique ne convenant pas aux intérêts du Kremlin.

 

La France n’est pas la Russie. Mais la popularité de Poutine, qui a dû céder son siège pendant quatre ans avant de revenir aux affaires, doit donner des idées à Sarkozy pour 2017. Cela donne également des idées à ses adversaires qui font feu de tout bois pour lui barrer la route. La presse hostile à l’ancien président et nombre de juges prêts à tout pour le discréditer ont mis en œuvre tous les moyens à leur disposition pour éviter son retour. Ce sont des enregistrements de conversations privées avec ses avocats qui, au cas probable où ces écoutes seraient déclarées illégales, sont transmis à la presse pour s’assurer de la plus large diffusion possible. Le mal est fait, il chemine, il s’avance, et rien ne pourra désormais le réparer, même si Nicolas Sarkozy est sorti de son mutisme pour s’indigner des méthodes employées pour empêcher son retour sur la scène politique; retour qu’il continue pourtant à dire ne pas souhaiter.

 

La France a accusé en janvier un déficit courant de 3,9 milliards d'euros en raison d'échanges de biens lourdement déficitaires, a annoncé lundi la Banque de France, indiquant que l'adoption d'une nouvelle méthodologie internationale empêchait les comparaisons avec les mois précédents.

Le déficit des échanges de biens en janvier, plus couramment appelé le déficit commercial, a atteint 5,1 milliards, alors qu'il se serait monté à 5,9 milliards selon l'ancienne méthode, a précisé la Banque de France. Plus encore que les déficits du budget, de la Sécurité Sociale ou du régime des retraites, ce déficit commercial souligne à quel point la France a perdu toute compétitivité. Le pacte dit « de responsabilité », même s’il voit le jour, ne devrait pas y changer grand-chose : trop peu, trop tard !

 

Malgré les manœuvres de diversion mises en place par le pouvoir afin de cacher son incompétence, le premier tour des élections municipales a vu un taux de participation à peine un peu plus faible qu’en 2008. Sans surprise, ce premier tour a vu une poussée du Front National. Les médias y voient le rejet des deux partis principaux. Pour le PS, ce rejet reflète bien évidemment l’opinion générale de nos citoyens envers la politique menée par le gouvernement, comme les cotes de popularité de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault ne cessent de nous le rappeler. Il est clair toutefois que les suffrages exprimés perdus par la gauche ne se sont pas tous retrouvés sur les listes de l’UMP et de l’UDI. Les « affaires » montées contre Sarkozy et les dissensions au sommet de l’UMP n’en sont pas les seules causes. Il est clair qu’un grand nombre d’électeurs n’ont pas oublié leurs griefs envers le quinquennat précédent.

Le deuxième tour verra sans doute quelques triangulaires dont sortiront plusieurs maires frontistes. L’occasion pour le FN de montrer ce qu’il sait faire. Mais surtout, le FN aura de nombreux Conseillers municipaux dont le rôle risque de se montrer délicat. Nous y reviendrons.

 

La bonne nouvelle de la semaine nous vient des chantiers STX France. L'armateur italo-suisse MSC Croisières les a choisis pour faire construire ses deux prochains paquebots géants, avec une option pour deux paquebots supplémentaires. Une commande qui atteint 1,5 milliard d'euros et qui atteindrait 3 milliards si l’option était levée. Seule ombre au tableau : les syndicats regrettent les sacrifices consentis par les employés des chantiers afin de présenter une offre compétitive. Mais, en même temps, une démonstration de ce qu’il faut faire pour gagner des marchés.

 

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16 Mar2014

La Lettre Hebdomadaire de Ligne Droite N° 14.11

Ecrit par 16 mars 2014. Ligne Droite. Publié dans Actualité

Semaine 14.11 Lien vers la Lettre Hebdo de Ligne Droite publiée le 15.3.2014

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