• Accueil
  • Actualité
  • Nos Publications
    • Ligne Editoriale
    • Evénements
    • Paroles de Militants
  • Dans La Presse
  • Thématique
    • Culture
    • Ecologie
    • Economie
    • Europe
    • France
    • International
    • Politique
    • Société
  • Agenda
  • Accueil
30 Jan2015

« STOP-DJIHADISME », LA PLATE-FORME DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS.

Ecrit par 30 janvier 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

Le gouvernement français vient de mettre en ligne une plateforme web intitulée « stop-djihadisme ». Le site propose plusieurs rubriques : comprendre, agir, décrypter, se mobiliser.

Cette décision fait suite à la déclaration de M. Vals du 23 décembre 2014, selon laquelle «Les jeunes Français doivent s'habituer à vivre durablement avec la menace d'attentats. Votre génération, votre classe d'âge, doit s'habituer à vivre avec ce danger pendant un certain nombre d'années».


Certains revivront donc l’atmosphère des années 1954-1962 en Algérie. Quelques-uns se rappelleront les « années de plomb » en Italie et en Allemagne. D’autres évoqueront ce que vivent les Israéliens, quotidiennement, depuis 50 ans : l’angoisse ordinaire.


Mais – enfin ! – le gouvernement a accepté de donner leur sens aux mots puisque le site propose de « comprendre », de « décrypter », pour enfin « agir ».


Finies (peut-être) les pudeurs pour éviter d’appeler un terroriste par son nom. Finies (peut-être) les jérémiades au sujet des difficultés sociales de ceux qui s’engagent dans ces tueries.


«Les faits (étant) têtus, il est plus facile de s'arranger avec les statistiques». Oui, ces terroristes ne représentent qu’une minorité de nos concitoyens ! Toutefois, comme le faisait observer une conférencière américaine répondant à une intervenante qui lui en faisait la remarque, un petit nombre a suffi à détruire les tours jumelles à New-York, à massacrer des millions de personnes sous Hitler, Staline, Pol Pot, même si la majorité des Allemands, des Soviétiques, des Cambodgiens ne le souhaitaient pas.

  
Le raisonnement s’impose alors, mais pas encore à nos gouvernants : à proportion identique, plus la population allogène augmente, plus le nombre de récalcitrants croît. La perspective de « vivre durablement avec la menace d'attentats » n’étant pas réjouissante, il est temps de mettre un terme à l’immigration afin de permettre à cette population de prendre des racines françaises. D’autres démocraties que la nôtre en tentent actuellement l’expérience. Une fois de plus, il ne faut pas avoir peur des mots. Une telle décision ne peut se prendre en catimini, elle doit être expliquée, et justifiée aussi par les innombrables raisons liées à l’état actuel de l’économie du pays d’accueil.


Allez M. Vals, détrompez Jaurès : vous ne serez pas de ceux qui « n'ayant pas la force d'agir, dissertent »

 

 

 

Partagez avec vos amis

Lire la suite Aucun commentaire

20 Jan2015

HOUELLEBECQ : UNE FICTION VAUT MIEUX QU’UN LONG DISCOURS

Ecrit par 20 janvier 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

Et pourtant, après ces drames, nous aurions aimé entendre de la part de ceux qui prétendent être l’opposition, un discours solennel, le discours fondateur d’une nouvelle ère, un souffle puissant. Nous avons été gratifiés de pipi de chat (1), ou, pour être plus délicats, du « bruit d’un écoulement d’eau de pluie à travers une canalisation vétuste ».

Nous attendions les mots suivants, car s’il y a une repentance à faire, c’est celle due aux Français :

Chers concitoyens, ou mieux chers compatriotes, nous devons vous avouer que nous nous sommes trompés, comme se trompent, aujourd’hui encore, ceux qui nous gouvernent… mais ceci n’est pas une excuse.

Pour ne prendre aucun risque électoral, pour assurer la pérennité d’un pouvoir dérisoire, pour justifier notre inertie, nous avons « inventé toute sorte d’alibis : l’universalisme de nos valeurs, l’exception culturelle » et, sans craindre de nous contredire, « l’immigration une chance pour la France », la « société multiculturelle ». Nous avons détourné le sens des mots, nous avons utilisé des métaphores, nous nous sommes livrés à tous les dénis. Aveugles, nous avons conduit des aveugles, dans le silence et la déformation des faits par la presse écrite et parlée.

Certes, nous ne le souhaitions pas, mais par lâcheté, nous avons laissé les familles se déliter, les éducateurs insultés, les pouvoirs de la république bafoués, les insultes se multiplier dans des raps orduriers…

Nous avons cru, et nous vous avons laissé croire, que la crise économique, pourtant contingente, était le principal danger pour le pays, alors que notre civilisation était en train de s’affadir et de disparaître définitivement, la politique étrangère sinueuse faite par nos excellences depuis 50 ans y contribuant pour une large part.

Ainsi, des milliers de harkis ont été humiliés, sacrifiés en 1962 (comment voudrions-nous ensuite que leurs enfants se sentent Français ?) ; 5.000 de nos nationaux assassinés à Oran le 5 juillet 1962, notre armée gardant l’arme au pied, afin d’inaugurer notre nouvelle politique algérienne (comment croire aux garanties des traités signés par la France ?) ; le discours de Phnom Penh de septembre 1966 pour célébrer le « modèle d'unité et d'indépendance » du Cambodge et s’accorder de fait au parti communiste français (était-ce là, la clairvoyance de nos icones politiques ?) ; le discours provocateur visant le « peuple dominateur et sûr de lui-même », annonciateur d’une renaissance de l’antisémitisme et des assassinats d’aujourd’hui… et « toutes les choses que nous ne nous sommes pas dites ».

La « soumission » raisonnée, n’est-elle que le songe prémonitoire d‘un romancier ? Il en va différemment de la réalité de ces trois jours de drame qui auraient pu inspirer un grand souffle à l’opposition. Mais elle préfère ménager le confort de ses dirigeants et croit préserver leurs chances de retour. « A jouir sans péril, on s’essouffle sans gloire ». Tant pis pour l’opposition… mais tant pis pour nous !

1- Selon le Point du 16 janvier 2015, à M. Roger Karouchi, sénateur qui menaçait de quitter l’UMP, « ce parti de pleutres », le président du parti, Nicolas Sarkozy, a répondu : « N’attends pas que je sois un petit politicien. Notre premier devoir est de nous taire »

Partagez avec vos amis

Lire la suite Aucun commentaire

13 Jan2015

IL FAUT TUER LES JUIFS ET LES COIFFEURS

Ecrit par 13 janvier 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

Mais pourquoi les coiffeurs ? La bonne question que voilà !

Pourquoi donc les dessinateurs de Charlie Hebdo ? La question s’est posée à l’occasion de la mort de 17 personnes, dont parmi elles des « victimes innocentes ». Mais n’en est-il pas de moins innocentes que d’autres, selon un ancien premier ministre ?

Pour ce qui est des journalistes de Charlie Hebdo, à la différence des coiffeurs, on en connait au moins la raison proclamée par leurs assassins : ils ont blasphémé Mahomet…. Des millions de Français ont manifesté hier pour défendre la liberté, la liberté sous toutes ses formes… même celle de blasphémer, et ils avaient (peut-être) raison. Mais après la confusion des mots, celle des idées et des postures.

A voir les pancartes (beaucoup de « je suis Charlie », peu de « non au terrorisme » et de rares de « je suis juif »), peu auraient manifesté au nom du droit à la vie et à la condamnation du terrorisme. Sans aucun doute, ils le pensaient tous et ils le croyaient tous. Mais depuis si longtemps nos élites nous imposent une doxa qui nie que le terrorisme actuel est unique, que tous leurs actes commis dans le monde ont un dénominateur commun (même si cela ne concerne qu’une minorité), que c’est la plaie du moment pour notre civilisation, et surtout une doxa qui nie la nécessité d’être aux côtés de tous ceux qui s’en défendent.

Depuis des lustres, partis politiques, médias, intellectuels (la « trahison des clercs »), s’organisaient pour cacher cette évidence au point d’annihiler et de déformer la conscience de nos concitoyens. Quelques juifs torturés, violés, assassinés, c’étaient des faits divers qui n’étaient annonciateurs de rien. Les recensions des médias n’accordaient pas la même importance à la mort d’un enfant israélien et à celle d’un enfant palestinien. Nos ministres des affaires étrangères saluaient les accords qui échangeaient un prisonnier contre 1000, ou 100 autres contre deux cadavres, car « cela présentait l’avantage de repartir sur de nouvelles bases ».

« L'assassinat de journalistes a, certes, une résonance symbolique forte, très forte, mais l'assassinat du jeune Ilan Halimi avec une barbarie inouïe, ou celui d'enfants juifs (par Merah) pour la seule raison qu'ils étaient juifs, et de plus, dans le pays qui a osé rafler et déporter ses citoyens juifs pour le seul fait qu'ils étaient Juifs, n'était-ce pas là aussi une symbolique forte, peut-être encore plus forte ?" (Richard C Abitbol).

Admettons qu’il y aura un "après" 11 janvier, et dans cet espoir, citons le communiqué, M. Jacques Myard, député : «Mais soyons lucide tout est à reconstruire, ces attentats révèlent une rupture dramatique de notre vouloir vivre ensemble, ce n'est pas un accident c'est une cassure structurelle de notre société qui conduit à la guerre civile si elle n'est pas immédiatement cicatrisée, cautérisée au fer rouge ! »

 

Partagez avec vos amis

Lire la suite Aucun commentaire

10 Jan2015

REDONNER LEUR SENS AUX MOTS.

Ecrit par 10 janvier 2015. Gabriel Levy. Publié dans Actualité

Grave question pour M. Vals et Madame Rachida Dati : affrontons-nous une guerre de civilisation ?


Le président de l'UMP a invité «les gens civilisés à s'unir face à cette barbarie fanatique». «C'est une guerre déclarée à la civilisation. La civilisation a une responsabilité de se défendre. C'est ce que nous sommes décidés à faire», a lancé Nicolas Sarkozy après son entretien à l'Élysée.


« Ce n'est pas une guerre de civilisation», répond Madame Dati. «De quelle civilisation parle-t-on? Daech, c'est une civilisation? Le nazisme était une civilisation? Non! ».


Daech, encore une dénomination incompréhensible pour des Français ! Maléfice des mots ? « C’est toi qui l’a nommé » nous aurait dit Phèdre : Daech, est la traduction arabe de « l’Etat Islamique d’Irak et du Levant ».


Toutefois, un point sur lequel tous s’accordent : il s’agit bien de terrorisme.
Mais aucun « responsable » ne prend la mesure de sa signification : « Le terrorisme est l'emploi de la terreur à des fins politiques, religieuses ou idéologiques ». Le terrorisme n’est pas l’anarchisme. Le premier a pour but de se substituer au pouvoir en place, le second d’abattre tout pouvoir.


On a parfois admis que le terrorisme était la seule arme à la disposition des victimes, qu’il pouvait s’agir d’actes de résistance. Mais tel n’est pas le cas en France ou en Europe aujourd’hui. L’objectif. « ici et maintenant », est celui d’obtenir la reconnaissance d’une religion, avec tout ce que cela comporte en matière d’organisation de la vie sociale, puis … après… après ? "Grâce à vos lois démocratiques, nous vous envahirons. Grâce à nos lois religieuses, nous vous dominerons". 


Les démocraties peuvent-elles se défendre contre le terrorisme ?


Certainement pas au moyen de manifestations de rue, dites d’unité nationale, ni par des imprécations sur le thème éculé du  « plus jamais ça ». Pas forcément non plus, en cessant (provisoirement ?) d’être des « états de droit ». Nous possédons un arsenal juridique presque suffisant et pourtant nos « suspects » ne pouvaient pas être surveillés 24 heures sur 24 par des équipes de 5 à 6 policiers. Devons-nous ajouter aux condamnations pour faits en relation avec le terrorisme, l’extension des mesures de rétention administrative ? De l’interview bouleversant de Madame Jeannette Bougraf, nous retenons « les mesures législatives sont insuffisantes » et surtout, nous confortant ainsi, « il faut arrêter la langue de bois ».


Bien nommer les choses.


Oui le terrorisme a un but. Oui nous devons défendre tous les jours notre civilisation. Depuis des lustres, l’Etat n’a pas été cohérent et les médias ont minimisé le danger – quand ils ne s’en sont pas rendus complices – lorsque les attentats visaient des juifs, seulement des Juifs. C’est pourtant le « canari de la mine qui annonce le futur coup de grisou ». Faut-il leur rappeler le texte de Martin Niemüller : « quand  ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis  pas Juif… Et  lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester » ?

 

Partagez avec vos amis

Lire la suite Aucun commentaire

  • 1
  • ...
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • ...
  • 14

Articles Récents

  • Guerre des gangs : mais pourquoi personne ne sait-il stopper la Marseillisation de la France ? 18 août 2024
  • Garde à vue de militantes anti-migrants délinquants : une rupture d’équité entre citoyens français ? 11 avril 2024
  • Attaques au couteau, narcovilles, home jackings & refuges contre le harcèlement de rue : comment expliquer la résignation française face à la sudamericanisation du pays ? 10 mars 2024

Commentaires Récents

  • Libre journal de géopolitique profonde du 12 octobre 2024 : "La démocratie à l épreuve de la mondialisation" - Radio Courtoisie

    12 octobre 2024 | #

    […] Oskar Freysinger, personnalité politique suisse, membre de l’Union démocratique du centre, fondateur de l’UDC Valais, ancien député du canton du Valais au Conseil national, ancien conseiller d’État valaisan • Christian Vanneste, homme politique, essayiste français, ancien membre du RPR puis de l’UMP, ancien député de la dixième circonscription du Nord, ancien président du RPF, président du think tank la Droite libre […]

Error: You are not connected to Twitter.