Avocat au barreau de Paris, Gérald Pandelon est docteur en droit privé-sciences criminelles et docteur en science politique, diplômé de Science-Po. Chargé d’enseignement, auteur de plusieurs ouvrages, il est également membre du Bureau Politique de La Droite Libre. Il répond ici à un interview récent d’Atlantico sur les réactions curieuses de la justice face à des affaires récentes.
L’échelle des poursuites et des peines a-t-elle encore un sens en France ?
Atlantico : Que cela dans le cas du journaliste Gaspard Glanz, convoqué par la justice pour outrage (alors qu’il paraît peu probable que de tels faits aient pu entraîner une même procédure sur certains territoires) ou dans le cas de François et Pénélope Fillon, renvoyés devant le tribunal correctionnel, certains cas d’espèce peuvent donner le sentiment aux Français qu’une différence existe entre les justiciables, aussi bien concernant l’opportunité de poursuivre, que concernant les peines prononcées. Comment mesurer ces différences globalement ?
Gérald pandelon : Oui, il est exact de considérer qu’il existe des différences de traitement ; d’ailleurs, c’est ce que peuvent constater au quotidien tous les avocats pénalistes et, du côté des magistrats, ce qui
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