Les médias français, pas encore débarrassés des mythes égalitaires qui furent il n’y a guère  ceux des communistes et des trotskystes chez nous, ne cessent de vouer aux gémonies le nouveau Président des USA Donald Trump en qui ils voient un homme se laissant emporter par ses impulsions dans les différents domaines politiques ou sociaux qui concernent son pays et le monde.  

Ou supposent  derrière son élection la main de Moscou. Ils négligent le fait qu’un homme qui a fait la fortune qui est la sienne et où la concurrence est rude au niveau national et international ne peut avoir tous les défauts qu’ils lui prêtent. Sans compter qu’il a été élu démocratiquement par les Américains qui ne sont pas des idiots et ont trouvé bonnes ses prestations !

La question de « l’Islamisme militant » agite le monde et ce n’est pas un hasard si ceux qui s’en inquiètent sont souvent moins critiques envers le Président américain que la plupart des médias.

Il suffit de lire leurs analyses sur Google ou de lire les nombreux ouvrages récents qui sont consacrés à ce brulant sujet.

Leur pensée se trouve être aussi la mienne. Elle considère que l’arme la plus efficace pour lutter contre le djihadisme est de les priver par tous les moyens des ressources financières qu’ils utilisent pour motiver les exécutants potentiels de l’injonction du Coran imposant le djihadisme guerrier contre ceux qui ne veulent pas se convertir. Injonction qui oblige tout musulman à obéir quand les conditions lui sont favorables, (comme le furent un temps celles de Mahomet lui-même),  à combattre, y compris par les armes dans certaines circonstances, tout non musulman qui ne veut pas se soumettre inconditionnellement à Allah. Pour ceux qui ne connaissent pas l’arabe : la chahada signifie le témoignage qu’il suffit de prononcer une fois pour être musulman et qui affirme qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que Mahomet est son Envoyé. « Allah akbar » signifiant par ailleurs : Allah est le plus grand et non Allah est grand comme on le dit généralement, akbar étant un superlatif.

Le monde entier est confronté à des menaces ou à des agressions ciblées émanant de cette dernière des trois religions dites « du Livre ». Née plus de quatre mille ans après celle des juifs et deux mille et six ans après celle des chrétiens, l’Islam se veut la seule qui réponde aux exigences de leur divinité, Allah, et à laquelle tous les croyants non encore musulmans doivent se soumettre, Islam signifiant « soumission ».

L’arme principale actuelle du djihadisme qui s’appuie sur certains versets du Coran de la période guerrière de la vie de  Mahomet, c’est depuis plusieurs  décennies l’argent et cet argent vient essentiellement du pétrole dont de nombreux pays musulmans possèdent les plus grandes réserves souterraines du monde. Les théologiens musulmans ne manquent pas d’ailleurs de voir dans leur importance la bénévolence d’Allah à leur égard pour leur choix de la seule vraie religion.

Depuis que l’Arabie saoudite à recouvré sa totale souveraineté dans l’exploitation de ses ressources naturelles, laquelle dépendait auparavant des occidentaux, l’argent du pétrole joue un très grand rôle dans le prosélytisme musulman dans les pays où il n’avait jamais été encore sévi. Il l’a fait  par la voie du wahhabisme – interprétation à la lettre des versets  du Coran – qui a donné naissance aux Frères musulmans, terreau des terroristes fondamentalistes. De là vient leur possibilité, donc leur « obligation », à poursuivre l’islamisation du monde entier où et quand les circonstances s’y prêtent. C’est les cas en ce moment dans toute l’Europe et cela a été tenté aux USA, un certain 11 septembre.

Les pays non musulmans ont lutté comme ils l’ont pu en recherchant partout et jusqu’en mer des gisements de ce combustible qui fait fonctionner la plupart des appareils de notre ère industrielle mais ne purent jusqu’il y a peu faire jeu égal avec les pays arabes. L’exploitation du gaz de schiste a rendu les USA auto-suffisants mais l’écologie a le dernier mot chez nous en ce domaine et en prive les autres pays. Entre deux maux, nous devrions choisir le moindre, n’en déplaise aux écologistes !

Pour avoir été  victime de l’attaque des Twin Towers qui laissera une trace indélébile dans la mémoire  des Américains, elle est pour la plupart d’entre eux toujours d’actualité et c’est pourquoi ils ont élu Donald Trump qui s’est fixé comme priorité de les protéger contre une récidive.  

Nous Européens, qui avons aussi été  victimes de ce type d’attentats aveugles, nous ne considérons pas le  problème du djihadisme avec la même acuité que les Américains et nous avons tort.

La politique extérieure de Trump me paraît aller dans le bon sens. Son dialogue musclé avec le jeune Président d’Arabie saoudite répond exactement à une excellente analyse de la situation internationale face à des pays musulmans qui utilisent le pétrole comme une arme contre laquelle on ne peut lutter qu’en en abaissant tellement son prix qu’il devienne un tigre de papier.

D’où, pour y parvenir, l’excellente décision de Trump de remettre en route les projets d’oléoducs Keystone XL et Dakota Access, destinés a acheminer du pétrole lourd et le pétrole de schiste du Dakota et celui du sable bitumineux du Texas qu’Obama avaient abandonnés; ce qui finira par rendre les Américains capables de peser sur son cours mondial et enlever peu à peu son pouvoir de nuisance à un prosélytisme religieux d’un autre âge.

Pour mon compte, et considérant que les terroristes détestent tout autant leurs coreligionnaires qui se disent chiites et réciproquement, le pragmatisme serait de ne pas nous en mêler. Comme disait Sun Tsu cinq siècles avant Jésus Christ, la meilleure façon de gagner une guerre est de n’avoir pas avoir à la livrer en laissant les adversaires se détruire mutuellement.

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