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Commentaires (2)

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    GRECO Antonio

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    LE DECLIN FRANCAIS N’EST PAS IRREVERSIBLE…
    Antonio Greco*

    L’économie française n’est pas, dans les circonstances actuelles, capable d’atteindre son potentiel maximum de croissance pour restaurer la confiance dans une population devenue très pessimiste. Et il semblerait illusoire de s’en tenir aux déficiences des seules technologies et structures économiques pour expliquer cet état de fait. En effet certaines entraves sociales sont au centre des difficultés d’adaptation de la France pour renouer avec la prospérité et le plein emploi. En recourant à l’analyse comparative au sein de l’Union Européenne (U.E.) on décèle que la France n’a pas réussi à rompre avec des traditions anciennes et des pratiques sociétales et institutionnelles qui pénalisent son développement.

    Au cœur des problèmes que la France doit surmonter se situe la réforme en profondeur de son système éducatif comme nous allons le montrer dans la suite. Dans le cadre d’une économie de la connaissance la qualité de l’école joue un rôle essentiel pour préparer les jeunes générations à s’adapter et à promouvoir des mutations de l’appareil productif. Or l’Education Nationale (E.N.) demeure très conservatrice dans bien des domaines : une pédagogie réfractaire au dialogue et à l’initiative, des méthodes d’enseignement autoritaires, des dérives idéologiques coupant les élèves du monde actuel… Un refus de s’ouvrir sur la société civile et une peur de l’intrusion des parents d’élèves dans le discours éducatif n’ont fait qu’aggraver les défauts majeurs précédents. Le tout couronné par un encyclopédisme inadéquat pour élever le niveau de maîtrise des élèves. Il semble impératif de se rappeler la formule de Montaigne : « Mieux vaut des têtes bien faîtes que bien pleines ». En somme l’école française demeure un monde à part (revendiqué comme sanctuaire par ceux qui s’en satisfont …), fermé, protégé et de fait quasi « autiste ». Mais aujourd’hui l’ensemble des faiblesses de l’E.N. et son conservatisme à l’allure de forteresse ont des répercussions directes et très dommageables sur l’efficacité et la compétitivité de l’économie française.

    L’impact des mauvais résultats de l’Education Nationale sur l’économie doit et peut être éliminé. Le CNPF avait indiqué en 1995 la nécessité pour l’Education Nationale de s’efforcer de faire une place au « développement personnel » (dans Notes et documents du CNPF). Ce point est très important, car actuellement l’épanouissement personnel et le développement des dons naturels semblent entravés par l’approche pédagogique de l’Education Nationale.

    Ainsi de nombreux analystes et responsables politiques, en France et à l’étranger, mettent l’accent sur les blocages de la société française et sur leurs conséquences prévisibles .Pour Jacques Attali dans « Urgences françaises » le déclin français devient un réel souci, et il l’attribue aussi bien aux dirigeants de la France qu’à la complicité de sa population. Pascal Lamy, ex-directeur de l’O.M.C., pointe la contradiction désormais patente entre la croissance quasi nulle et le maintien d’un haut niveau de protection sociale. Aussi préconise-t-il des réformes structurelles pour se rapprocher du taux de croissance potentiel de l’économie française, condition sine qua non pour sauver l’Etat – Providence. Enfin Karl Lamers, ancien député allemand ami de la France, affirme que « La question est de savoir si Hollande peut trouver en lui-même assez de force et de « leadership » afin d’opter pour les réformes structurelles car il n’y a pas d’alternative. Sinon le déclin… ». Reste à surmonter les réticences et les blocages corporatistes des Français pour aller de l’avant !

    De fait ces difficultés existent depuis la fin des « trente glorieuses » (C.F. Jean Fourastié) comme l’a mentionné Alain Peyrefitte : en 1995 il écrivait dans « La Société de Confiance » que « Il n’y a pas tout simplement le développement et le non – développement. Il y a des mécanismes mentaux libérateurs ou inhibiteurs du développement, inégalement présents dans chaque société ». Et dans « Le mal français » (1976) il affirmait  » Combien de fois, observant de près nos difficultés, ne m’a – t – il semblé qu’elles étaient d’ordre psychique ou sociologique. Ou si l’on préfère qu’elles relevaient des mentalités ». Par ailleurs il confessait qu’autrefois le Docteur Albert Schweitzer lui faisait part « qu’en dépit de faits patents et récurrents des faiblesses françaises cela n’empêche pas les Français d’être sûrs d’avoir raison ». Enfin, pour sa part, Alain Peyrefitte fait remonter l’origine du déclin relatif français au dix-septième siècle, soit après la Réforme qui aurait donné un avantage comparatif considérable pour les siècles futurs aux pays protestants du Nord du continent, au détriment des pays catholiques latins du Sud de l’Europe.

    Il en résulte un modèle de relations sociales, illustré en premier lieu par l’école, et bien visible pour un européen qui scolarise ses enfants à l’école française: la pédagogie mise en œuvre conduit à la passivité de l’élève, au développement d’un stress manifeste lors des épreuves écrites et orales, et lors des examens, au refus de tout dialogue aussi bien avec les élèves qu’avec leurs parents. Il en ressort beaucoup trop d’autoritarisme (Plutarque déjà notait « que les élèves ne sont pas des vases à remplir mais des âmes à embraser »), de dogmatisme, ainsi que par là même la promotion des valeurs de hiérarchie, de concurrence annihilant toute coopération entre collègues et pairs, et débouchant finalement sur une société de défiance… Dans ces conditions l’école, par son rôle non négligeable dans la socialisation des jeunes, diffuse les valeurs d’une société conservatrice et rétive à l’innovation dans la diffusion des savoirs. Ce qui contribue à l’exception de petites minorités contestataires ou marginales prenant le contre-pied de la société englobante, à engendrer des comportements passifs, dogmatiques, et à donner l’ascendant sur les luttes de pouvoir au sein des institutions, notamment dans la Fonction Publique au détriment de l’efficacité du service public.

    Comment en est-on arrivé là ?

    De nombreuse enquêtes et études depuis les années 1990 mentionnent les insuffisances françaises : »Le pays avait été jugé trop élitiste et en manque de flexibilité, de créativité et de sens du commerce », à la fin du siècle dernier, par le Conseil Economique et Social. Une enquête de la SOFRES considérait préoccupante la situation du potentiel productif (notamment en Mécanique) et dans le secteur bancaire et financier. L’entrepreneur Robert Maxwell vendait sa participation dans TF1 en dénonçant une » Société d’abondance de contrôles et d’insuffisance de créativité ». Et l’on peut encore remarquer que dans le conseil d’administration de La Banque Publique d’Investissement il y a onze énarques sur treize membres ! Si l’on synthétise l’ensemble de ces travaux, enquêtes et analyses sur la situation de l’économie française il apparaît des retards accumulés dans des secteurs stratégiques, trop de lourdeurs bureaucratiques et un excès de règlements pénalisant la créativité et la flexibilité des structures productives, auxquels il faut ajouter des élites formées toutes sur le même modèle dont la quintessence aujourd’hui est l’ « énarchie ».

    Les Français ont-ils confiance en eux-mêmes ?

    Bernard Dugué (docteur en philosophie et en pharmacologie) écrit en 2012 que « la France est un pays singulier : c’est celui qui consomme le plus de neuroleptiques et qui est le plus pessimiste face à l’avenir. Au pays de Descartes, celui qui a scindé l’homme en une pensée et un corps, la scission est profondément ancrée et si le Français déprime c’est parce que le monde tel qu’il est ne satisfait pas son désir intellectuel d’un monde idéalisé» Les Français refusent la dérive actuelle de la globalisation avec la remise en cause des « acquis » et l’effritement des protections sociales. Ils ont simultanément conscience que le marasme actuel, sur les plans économique et social, révèle le déclin de leur modèle de société. Mais ils ne font pas confiance aux politiques pour résoudre leurs problèmes, et d’autant moins qu’il n’existe pas de majorité « solide » pour réformer le pays. Toutes les réformes se trouvent confrontées à un refus, de la part des corporatismes et des parties prenantes (parents, élèves), suffisamment élevé pour qu’elles n’aboutissent pas.

    En somme la France souffre de plusieurs handicaps dans le monde actuel dont la solution passe par un traitement de choc : rompre avec l’idéalisme d’un monde conforme à ses propres « aspirations hexagonales », traiter la sclérose du système éducatif, restaurer la confiance dans les relations sociales par la transparence et s’inspirer des réformes structurelles effectuées dans les pays où elles ont réussi, pour transformer le modèle français qui semble à bout de souffle. Et cela suppose de convaincre des majorités « vertueuses » et solides pour mener à bien les réformes. Ce qui n’est pas le moins difficile et suppose de la part du pouvoir en place à la fois le sens de l’intérêt général, la volonté et l’autorité nécessaires.

    Comment renouer avec la croissance et diminuer le chômage.

    Il faut impérativement faire de la réforme de l’E.N. un objectif prioritaire, en s’inspirant des pédagogies de la réussite (comme en Finlande par ex.) pour former mieux tous les actifs de demain, et mettre le « paquet » sur une formation professionnelle plus efficace et d’abord destinée aux travailleurs moins ou peu qualifiés. En instaurant une pédagogie de qualité, il devrait en résulter davantage de créativité, de pragmatisme, de capacité d’initiative, de dialogue et d’esprit d’innovation dans l’ensemble de la société. Pour ce faire il faudrait tenir compte des témoignages de parents d’élèves, d’éducateurs ou d’observateurs concernant les pays étrangers où l’école produit moins d’échec scolaire, moins de rejet des élèves en difficulté (C.F. le fonctionnement des lycées allemands et américains en France). D’une manière générale l’école doit se concentrer aussi sur le Développement Personnel des élèves, faciliter l’épanouissement des dons naturels de chacun d’entre d’eux, plutôt qu’uniformiser le comportement des élèves.

    Si l’on pouvait se rapprocher de ces objectifs qui semblent ambitieux aujourd’hui, mais réalistes, non seulement l’école créerait un cadre propice à l’épanouissement individuel de tous les élèves, mais elle conditionnerait – par cette rupture – un changement profond des mentalités en phase avec la société de connaissance qu’il faut construire pour réaliser un choc de compétitivité économique, et ce faisant renouer avec la croissance et donc avec l’emploi.

    Une considération psychologique, qui mérite considération : ce n’est pas la pression continue et ennuyeuse que les dirigeants des sociétés peuvent exercer vers le bas (ceci paraît traditionnel dans certains contextes économiques) qui pourra maximiser l’efficacité du personnel dans les entreprises. Mais, en général, c’est plutôt le bon dialogue, une ambiance ouverte, le respect des collaborateurs, qui peuvent améliorer la responsabilité de tous et créer la bonne motivation du personnel et donc une meilleure efficacité.

    Aussi la compétition interpersonnelle dans l’entreprise, existante dans certains contextes économiques (stress qui a poussé parfois au suicide) doit être considérée pour ce qu’elle est : une grosse entrave, laquelle empêche la création de l’esprit d’équipe (pourtant nécessaire pour maximiser les résultats) et peut mettre en risque la santé des cadres….(voir France Télecom).

    ———————-

    *Antonio Greco, ingénieur, ancien fonctionnaire européen, ex prof, d’origine italienne, retraité,
    – a travaillé dans plusieurs pays européens pendant 25 ans (voyages, discussions, négociations) et ce faisant, a connu différentes cultures et façons de travailler en Europe.;
    – a suivi de près, en tant que parent, la pédagogie utilisée dans un collège et un lycée français pendant la dernière décennie du siècle dernier.

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    Greco Antonio

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    Essai
    QUEL LENDEMAIN POUR NOS SOCIÉTÉS EN FRANCE ET EN ITALIE ?
    De Antonio GRECO
    Editions l’Harmattan

    La croissance de l’économie nationale et l’occupation sont des objectifs primaires.

    Le but de cet essai, conçu dans un esprit social – européen, est de mettre en lumière les facteurs socio-économiques et culturels qui entravent un meilleur développement de l’économie française au cœur de la mondialisation (des facteurs différents entravent fortement le développement de l’économie italienne).

    L’analyse présentée par l’essai porte particulièrement sur les attitudes sociales qui ont un impact réel, dans le contexte de la compétition économique internationale. Elle fait également apparaître les forces et les faiblesses de la France et de l’Italie, mais aussi une certaine complémentarité dans certains domaines. Parmi les causes majeures des problèmes évoqués, celle de la pédagogie obsolète de l’Education Nationale est proéminente.

    L’actualité et l’importance de la matière, traité dans l’essai, résultent des évènements socio -économiques récents (par exemple le niveau de chômage, la crise européenne) qui se sont déroulés pendant ces dernières années en France et en Italie. L’originalité de l’essai est liée aux points suivants :

    – l’ouvrage recherche et analyse les causes de base qui engendrent certaines inefficacités dans l’économie française, engagée dans la compétition dure du village global ;
    – l’essai a comme objectif de suggérer des stratégies de modernisation sociale à moyen terme, qui permettraient à la France (mais aussi à l’Italie) de beaucoup mieux se placer au niveau compétitivité dans la compétition économique.

    L’essai a été publié en 2009. Les sujets qu’il aborde sont devenus actuels en 2013 et sont aussi connectés au terme « Mal Français » (terme proposé par Peyrefitte il y a longtemps).
    Voici un témoignage dont on espère qu’il pourra contribuer au dopage des économies de la France et de l’Italie, mais aussi à l’élimination de l’échec scolaire en France.

    L’AUTEUR :
    Antonio Greco, ingénieur, ancien fonctionnaire européen, ancien professeur, vit depuis trente-cinq ans en France. De par sa profession, il a été amené à travailler dans plusieurs pays d’Europe. En tant que négociateur et technicien, il a pu observer et comparer d’autres cultures et façons de travailler. Son activité professionnelle s’est déroulée dans les meilleures conditions pour apprécier et évaluer les qualités de vie de plusieurs pays européens.

    TABLE DES MATIERES

    *L’UNION EUROPEENNE, NOUVEAU DEFI DU VIEUX CONTINENT
    Tous en Europe ?
    France : des cadres vieillissants
    Italie : Une Renaissance refusée
    Rassembler de nombreuses nations
    *LE MARCHE COMMUN EUROPEEN, UNE AUBAINE POUR LES ECONOMIES D’EUROPE
    *APPORT DES FACTEURS HUMAINS A L’INTEGRATION DE CHAQUE ECONOMIE NATIONALE DANS L’UNION EUROPEENNE
    *RADIOSCOPIE DES IDENTITES NATIONALES EUROPEENNES
    L’Allemand et l’Europe
    Le Britannique et l’Europe
    La France et l’Europe
    L’Italie et l’Europe
    *LES COMPORTEMENTS FRANCAIS SONT-ILS COMPATIBLES AVEC L’EUROPE ?
    La formation des esprits en France
    Etudier en France
    Un Lycée français et un lycée européen type
    Formatage des héritiers de Montaigne
    Effet de vitrine pour Monsieur le Ministre
    La violence en milieu scolaire
    Inadaptation de l’EN à l’Europe du XXIe siècle
    *LES COMPORTEMENTS ITALIENS SONT-ILS EUROPEENS ?
    Les valeurs nationales
    Les connexions entre la politique et les intérêts
    personnels
    La Pieuvre
    Une seule nation, plusieurs principautés
    Expériences et aptitudes des hommes politiques
    Un état d’esprit très répandu
    Une Italie inopérante
    Aboulie morale
    La cuisine est authentique, pas les opinions… et les
    décisions attendent
    Une perestroïka pour l’Italie
    Les mutations en Italie à la fin du XXe siècle
    L’Amérique en Italie ?
    *COMMENT SE SYNCHRONISER SUR L’EUROPE ?
    Pour un acheminement de la Grande Bretagne vers
    l’Europe
    Pour une France plus européenne
    Pour une pédagogie constructive
    Comment qualifier l’Italie pour l’Europe ?
    Une collaboration France/Italie pour émerger en
    Europe
    *L’AFRIQUE, UN NOUVEAU DEFI POUR L’EUROPE
    Islam, Europe et “American way of life” Les années 2000 : progrès réels ou nouveau
    Moyen Age ?
    *APPENDICES
    Elites et réalités
    Vie sociale en Italie
    Une fable vraisemblable
    La visite médicale
    « Discours de la méthode » et performances sociales
    Une langue pour l’Europe
    Les clefs du discernement
    Conclusion
    Où va le Système Italie ?
    Une proposition de bon sens pour la société italienne

    http://www.editions-harmattan.fr

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