« L’ambition dont on a pas les talents est un crime » a écrit Chateaubriand. La politique est de plus en plus encombrée par ce type de criminels. Comme ils sont élus par le peuple, c’est à celui-ci de mesurer l’épaisseur ou la carrure de ceux qu’il choisit pour qu’ils le dirigent face aux difficultés de l’époque. Celles-ci sont de deux ordres : les premières sont internes et naissent le plus souvent des intérêts divergents que suscitent les appartenances à des groupes sociaux, économiques, idéologiques, les secondes sont inséparables du choc des nations. Les premières demandent de l’expérience et de la souplesse, non sans une certaine fermeté dans la poursuite des objectifs destinés à servir le bien commun. C’est l’image de la main de fer dans un gant de velours. Le redressement économique et financier de la France exigera ces qualités. La réduction des déficits, la diminution de la dette, l’allègement du poids de la sphère publique sont des impératifs qui ne pourront être respectés qu’à la condition d’éviter le blocage de la société en raison des privilèges que leurs détenteurs estimeront lésés. Dans cette passe ardue, le choix
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