François Hollande, de retour de ses longs voyages, heureux comme Ulysse de constater que « cela va mieux », s’est empressé de le dire, tout en jurant qu’il ne s’agissait pas de « propos de campagne » mais « d’une réalité ».
Mais Marianne n’est pas Pénélope et il n’a pas retrouvé une France fidèle à son président, tissant méthodiquement la toile d’une croissance retrouvée. Et si, comme à Ithaque, il n’y a pas encore cent quatorze prétendants à son trône, leur nombre augmente tous les jours, à droite comme à gauche. Seule Marine Le Pen reste l’unique représentante de son camp, ce qui lui donne la quasi certitude d’être présente au second tour l’an prochain, avec le risque de voir son opposant, quel qu’il soit, être élu avec une petite majorité faites de carpes et de lapins.
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